Le quartier Cité Pillot, jouxtant la Société nationale des chemins de fer du Sénégal, a été le théâtre d’actes de pédophilie avec viol sur une mineure de 14 ans. La famille Ndiaye est établie dans ce quartier depuis quelques années. Elle y vit dans la plus grande pauvreté. Mais malgré cette indigence, les parents de C. S. N. se sont toujours ceints les reins pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Le père, sans source de revenus stable, s’adonne à de petites activités informelles au quotidien, tandis que la mère vend des denrées au marché pour aider son époux à supporter les charges familiales. Les Ndiaye ont une fille, C. S. N. qui vient de fêter ses 14 pluies. Elle est élève en classe de Cm2. Un jour, son père, intrigué par la démarche clopin-clopant de sa fille, l’interpelle sur son état de santé. La fille refuse de se confier à lui. Cela ne fait pas démordre le père qui l’accule et la soumet à un feu roulant de questions. La gamine finit par céder. Elle révèle à son père qu’elle ressent des douleurs atroces au niveau des parties génitales du fait des rapports sexuels que lui aurait imposés C. B. Le père faillit tomber en syncope. En effet, Cheikh Baal est son ami de très longue date, un frère pour lui ; il était considéré comme un membre à part entière de la famille Ndiaye. Les faits se seraient déroulés raconte la gamine, dans la maison familiale à chaque fois que ses parents étaient absents. C. B. en profitait pour entretenir des rapports sexuels avec elle. Elle révèle à son père qu’elle a subi les premiers assauts de son violeur alors qu’elle avait tout juste 9 ans et résidait avec ses parents au quartier « Bountou dépôt », d’où la famille déménagera plus tard. A la question de savoir pourquoi elle ne l’a jamais dénoncé, elle invoque les menaces de mort proférées par le pédophile. La peur surmontée, elle narre le film des scènes obscènes que C. B. lui a fait subir depuis qu’elle avait 9 ans. C. B, divorcé et père de deux enfants, prenait du malin plaisir à faire subir des assauts répétés à la gamine incapable de dire le nombre de fois qu’elle a été « sollicitée » par le violeur. Le père, civilement responsable de sa fille, a déposé une plainte et traduit son ami en justice. Le tribunal a condamné C. B. à 2 ans fermes en plus des dommages et d’une amende de 2 millions de francs CFA versé à la famille de la victime.
L’OBSERVATEUR
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