Pour la cinquième fois en deux mois, les États-Unis ont exécuté vendredi un homme condamné à la peine capitale, pour le meurtre d’un enfant. Keith N., 45 ans, a reçu une injection létale dans le pénitencier de Terre-Haute, ont annoncé ses avocats.
Il avait été condamné en 2003 à la peine de mort pour avoir enlevé une petite fille âgée de dix ans qui faisait du roller devant sa maison dans l’État du Kansas. Il l’avait violée puis étranglée avant d’abandonner son corps dans l’État voisin du Missouri.
Aux États-Unis, les crimes sont généralement jugés par les tribunaux des États, mais la justice fédérale est saisie des cas les plus graves, ou comme ici, commis entre plusieurs juridictions. Elle prononce rarement des peines de mort et exécute encore plus rarement les condamnés. De 1988 à 2003, seuls trois condamnés ont été exécutés au niveau fédéral, puis aucun pendant 17 ans.
Déclin de la peine de mort
Mais le gouvernement du président républicain Donald Trump, un fervent partisan de la peine de mort qui espère décrocher un second mandat le 3 novembre avec un discours de fermeté, a décidé il y a un an de renouer avec les exécutions fédérales.
Après différents rebondissements juridiques, il y est parvenu en juillet et, avec Keith N., a depuis procédé à cinq exécutions, dont un Amérindien mercredi malgré l’opposition de la Nation Navajo. La peine de mort est en déclin aux États-Unis, où une poignée d’États seulement, notamment dans le Sud, y ont encore recours. Vingt-deux exécutions ont eu lieu en 2019 et douze depuis le début de l’année 2020.
Selon les sondages, le soutien à la peine de mort a reculé dans la population américaine mais reste fort chez les électeurs républicains. (AFP/NXP)
Il avait été condamné en 2003 à la peine de mort pour avoir enlevé une petite fille âgée de dix ans qui faisait du roller devant sa maison dans l’État du Kansas. Il l’avait violée puis étranglée avant d’abandonner son corps dans l’État voisin du Missouri.
Aux États-Unis, les crimes sont généralement jugés par les tribunaux des États, mais la justice fédérale est saisie des cas les plus graves, ou comme ici, commis entre plusieurs juridictions. Elle prononce rarement des peines de mort et exécute encore plus rarement les condamnés. De 1988 à 2003, seuls trois condamnés ont été exécutés au niveau fédéral, puis aucun pendant 17 ans.
Déclin de la peine de mort
Mais le gouvernement du président républicain Donald Trump, un fervent partisan de la peine de mort qui espère décrocher un second mandat le 3 novembre avec un discours de fermeté, a décidé il y a un an de renouer avec les exécutions fédérales.
Après différents rebondissements juridiques, il y est parvenu en juillet et, avec Keith N., a depuis procédé à cinq exécutions, dont un Amérindien mercredi malgré l’opposition de la Nation Navajo. La peine de mort est en déclin aux États-Unis, où une poignée d’États seulement, notamment dans le Sud, y ont encore recours. Vingt-deux exécutions ont eu lieu en 2019 et douze depuis le début de l’année 2020.
Selon les sondages, le soutien à la peine de mort a reculé dans la population américaine mais reste fort chez les électeurs républicains. (AFP/NXP)
Source : https://www.impact.sn/Peine-capitale-une-5e-execut...