Dans les dernières années de la magistrature du président Diouf, ce sont, entre dix et douze mille Sénégalais qui se précipitaient chaque année aux lieux saints de l’Islam, pour s’acquitter du cinquième pilier de leur religion. Cette année, la compagnie aérienne, Air Europa, n’a convoyé que près de trois mille musulmans à La Mecque. La cherté de la vie et son corollaire de difficultés expliquent, en partie, la chute du nombre des candidats au pèlerinage. Il a baissé de plus de la moitié. Il s’y ajoute que près de 20 % des pèlerins de cette année, ont été convoyés par le régime libéral, à des fins électoralistes. N’empêche, en dépit de la forte réduction de leur nombre, les pèlerins ont été confronté aux récurrents problèmes d’hébergement, de transport et de guidage. Obligés de se rabattre sur les Iraniens pour trouver des tentes, des Sénégalais s’étaient perdus aux lieux saints où d’autres sont laissés en rade. Mais ils sont bien plus heureux que ceux qui y ont perdu la vie. C’est dire que le ministre des Transports aériens, qui promettait un pèlerinage « zéro faute », Karim Wade, s’est encore planté.
Le ministre des Affaires étrangères, Madické Niang, qui a voulu le couvrir et l’encenser n’obtiendra que le contraire de l’effet escompté. Car, le fils du président a fini de convaincre les Sénégalais, qu’il est limité et dépensier. Le coût du jet privé qu’il avait affrété pour venir de Bahreïn afin de saluer les premiers pèlerins en partance de Dakar, pouvait être utilisé pour les mettre dans de meilleures conditions en Arabie, où coincés comme des sardinelles dans des tentes empruntées, ils ont souffert dans leur chairs et dignités. Il est vrai que pour plaire au « roi » Wade et à son fils, « le prince » Karim, le commissaire général Diakhaté a tenté de transformer une étape du pèlerinage en meeting politique. Mais, ses prières pour leur longévité au pouvoir n’engagent que lui.
La Redaction XIBAR.NET
Le ministre des Affaires étrangères, Madické Niang, qui a voulu le couvrir et l’encenser n’obtiendra que le contraire de l’effet escompté. Car, le fils du président a fini de convaincre les Sénégalais, qu’il est limité et dépensier. Le coût du jet privé qu’il avait affrété pour venir de Bahreïn afin de saluer les premiers pèlerins en partance de Dakar, pouvait être utilisé pour les mettre dans de meilleures conditions en Arabie, où coincés comme des sardinelles dans des tentes empruntées, ils ont souffert dans leur chairs et dignités. Il est vrai que pour plaire au « roi » Wade et à son fils, « le prince » Karim, le commissaire général Diakhaté a tenté de transformer une étape du pèlerinage en meeting politique. Mais, ses prières pour leur longévité au pouvoir n’engagent que lui.
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