A vrai dire, la mère de nos ennuis relève effectivement du Gouvernement de notre pays tout d’abord, qui a été incapable de se départir de la politique politicienne, quand il s’est agi de constituer cette commission au pèlerinage en direction des Lieux saints de l’Islam. En effet, il a fondé le choix des hommes ou commissaires devant composer la Commission, principalement sur quatre critères erronés:
1-Politique
2-Confrérique
3-Lien de parenté
4-Laudateur ou griotismeDès lors, il n’est pas surprenant que cette Commission ait été composée en majorité, que des éléments incompétents à tout point de vue. Au lieu de critères objectifs de compétence avérée allant dans le sens de la maîtrise des préceptes de l’islam et des obligations du Hajj, de la connaissance parfaite du parcours indispensable à visiter par le pèlerin, de Médine jusqu’à la fin du Hajj, de guides connaissant parfaitement les Lieux saints et maîtrisant la langue arabe, des spécialistes en logistique et transport, des guides chevronnés en excursions du grand nombre de personnes et j’en passe, nous avons eu droit à des amateurs et affairistes. Rien de ce qui était nécessaire et indispensable, n’était malheureusement, au rendez-vous au sein de cette fameuse Commission.
Les bourdes de cette Commission, au-delà des critères qui l’ont fondés sont innombrables. A commencer par le Commissaire, un homme suffisant, hautain et arrogant, qui ne semble pas être en mesure de comprendre parfaitement les questions qu’on lui pose et qui relèvent bien de sa responsabilité, à telle enseigne que, ses réponses sont toujours hors de propos et maladroites. Alors, accompagné pour les besoins de sa cause, d’une cour de laudateurs, qui lui chante ses louanges à tout moment depuis l’aéroport de Dakar Yoff jusqu‘en Arabie Saoudite. Monsieur Diakhaté a failli complètement à sa mission, qui consistait à faire de son mieux pour assister les pèlerins durant leur séjour aux Lieux saints de l’Islam, afin qu’ils puissent satisfaire à toutes les obligations requises et accomplir un bon pèlerinage sans faute. En réalité, nous avions un club d’affairistes à la place d’une Commission pour le pèlerinage. Exception faite toutefois de la Commission médicale qui s’est acquittée honorablement de sa tâche, nous étions abandonnés à nous-mêmes.
Ainsi, les pèlerins sénégalais se perdaient très souvent, pour une raison évidente très simple, l’absence de signe distinctif, qui indiquerait le local ou lieu de regroupement de la délégation sénégalaise. Le signe le plus évident et connu de tous était assurément le drapeau national, il était totalement absent partout où il devrait flotter, pour aider les pèlerins à se retrouver à chaque fois que de besoin, particulièrement aux lieux comme Mouna et Arafat. A l’image des autres pays, nous devrions apprendre à copier sans fausse modestie, ce qui est bon et utile chez les autres et qui devrai l’être pour nous aussi, au lieu de foncer tête baissée vers toujours des bêtises. La Commission a manqué totalement d’imagination pour résoudre les problèmes qui se posaient aux pèlerins. Elle s’est recroquevillée sur elle-même par complexe et suffisance ainsi, elle a multiplié à l’infini ses erreurs.
Nous avons été très loin de l’idéal ou l’objectif d’un bon pèlerinage 2009. Tenez-vous bien ! Certains commissaires se débarrassaient de leur badge dès l’arrivée à Médine, pour se fondre parmi les pèlerins anonymes. D’autres, n’en savaient pas sur le plan religieux, plus que les Hajji qui accomplissaient le pèlerinage pour la première fois donc, de vrais néophytes bon à rien. La Commission était aussi, souvent absente ou plutôt invisible, quand les pèlerins avaient justement besoin d’elle, pour des explications ou pour faire la visite des endroits recommandés aux pèlerins, comme par exemple le « Koulou siar » à Médine et Makkah. Certains se faisaient même payer pour conduire les pèlerins à ces endroits et un des plus connus parmi eux est l’imam Ndour ou Ndiour, qui réclamait 50 rials par pèlerin pour exécuter cette tâche, qui relève pourtant de sa mission et pour laquelle, il est grassement payé –selon les rumeurs, pour1 million de francs-.
Ce n’est pas tout. A propos de transport des pèlerins, c’est vraiment là, où la nullité de la Commission est totalement criarde. Elle était incapable de respecter ne serait-ce qu’une seule fois l’heure d’arrivée des Bus et de départ, pour n’importe quelle destination. De Médine en passant par Makkah, Mouna, Arafat, Mousdalifa et Djeddah, ce fut à chaque fois de faux bons et des rendez-vous manqués. Mais, le clou a été le dernier jour de Mouna, compte tenu du déficit des moyens de transport et l’exigence de quitter avant la tombée de la nuit, la Commission a tout bonnement transformé le véhicule mis sa disposition pour les besoins administratifs et de communication, en un car rapide privé. Elle a sans scrupule réclamait 20 rials aux pèlerins pour les transporter à la Mecque ce soir-là. Une pratique illicite, indigne, et assimilable à de la raquette pure et simple, pour des gens qui sont commis pour porter aide et assistance à leurs compatriotes dans le besoin aux Lieux saints de l’Islam. Pouvons-nous considérer ces individus comme des musulmans au vrai sens du mot ?
La communication entre la Commission et les pèlerins n’a pas échappé à leur règle. En effet, en dehors de l’affichage des listes de vols dans le hall de l’hôtel à notre arrivée, toutes les autres informations sont reçues par hasard, c’est-à-dire, le pèlerin en passant, peut tomber par bonheur, sur un monsieur avec sa mégaphone, qui annonçait une information en direction des pèlerins éparpillés, dans un immeuble de 19 étages. Jamais l’information n’est portée vers le pèlerin, c’est plutôt ce dernier qui croise par pur hasard une information qui se livrait. Le retour des pèlerins tarde toujours à être effectif car, jusqu’ici certains d’entre eux sont laissés en rade à Djeddah. Ce n’est rien d’autre qu’une mauvaise organisation et coordination de l’Etat du Sénégal, la compagnie aérienne, Air Europa, n’est en rien responsable de cette cacophonie. C’est l’illustration parfaite du début à la fin d’une organisation chaotique du pèlerinage à la Mecque et l’année prochaine, il sera encore pire.
C’est vraiment triste que notre pays en soit encore là, malgré l’expérience accumulée depuis 1901. Selon Bourkhane fils, notre pays envoie depuis cette date des pèlerins et, sa famille a toujours été le Moutawaf des pays africains non arabe. Il a loué l’ancienneté et les qualités des relations entre le Sénégal et sa famille, sans oublier de noter que parmi tous les Commissaires, Rawane Mbaye fut incontestablement le meilleur de tous et à tout point de vue. Une autre note triste, qui déshonore notre pays est la dette de 1 milliard et quelques que le Sénégal reste devoir à la famille Bourkhane et qui le singularise parmi les 47 pays africains non arabe. Il estime et souhaite que ces rapports plus que centenaires ne soient pas détériorés par les présentes autorités.
Mais connaissant Me Wade et les méfaits du régime libéral, il ne faut jurer de rien. Nous sommes tous témoins de la perversion de nos valeurs les plus sures depuis l’avènement de l’Alternance. Notre pays est devenu méconnaissable et recule sur tous les plans avec Me Wade dont, le principe directeur est de mettre partout ses hommes et les plus minables pourvu qu’ils exécutent sa volonté et, non l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, pour faire avancer le Sénégal. L’image du Sénégal est aujourd’hui ternie, partout dans le monde. Depuis l’Alternance, le régime en place n’exporte que nos tares, notre incompétence, notre indiscipline et notre manque de parole pour ne pas dire la roublardise.
L’incidence de La Mecque entre le Commissaire général monsieur Diakhaté et le ministre des Affaires Etrangères Madické Niang, qui a abouti au limogeage sans autre forme de procès du Commissaire, n’est que la confirmation de ce qui relaté plus haut et la justification sans équivoque de l’absence d’un Etat de droit. La réaction épidermique du gouvernement à l’encontre du Commissaire séance tenante, est une attitude assimilable à celui d’un bambin, qui n’honore pas ses auteurs.
Nous prions Dieu, pour qu’il nous protège de Me Wade et ses acolytes et qu’il guide notre pays et son peuple sur le droit chemin. Amine.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
1-Politique
2-Confrérique
3-Lien de parenté
4-Laudateur ou griotismeDès lors, il n’est pas surprenant que cette Commission ait été composée en majorité, que des éléments incompétents à tout point de vue. Au lieu de critères objectifs de compétence avérée allant dans le sens de la maîtrise des préceptes de l’islam et des obligations du Hajj, de la connaissance parfaite du parcours indispensable à visiter par le pèlerin, de Médine jusqu’à la fin du Hajj, de guides connaissant parfaitement les Lieux saints et maîtrisant la langue arabe, des spécialistes en logistique et transport, des guides chevronnés en excursions du grand nombre de personnes et j’en passe, nous avons eu droit à des amateurs et affairistes. Rien de ce qui était nécessaire et indispensable, n’était malheureusement, au rendez-vous au sein de cette fameuse Commission.
Les bourdes de cette Commission, au-delà des critères qui l’ont fondés sont innombrables. A commencer par le Commissaire, un homme suffisant, hautain et arrogant, qui ne semble pas être en mesure de comprendre parfaitement les questions qu’on lui pose et qui relèvent bien de sa responsabilité, à telle enseigne que, ses réponses sont toujours hors de propos et maladroites. Alors, accompagné pour les besoins de sa cause, d’une cour de laudateurs, qui lui chante ses louanges à tout moment depuis l’aéroport de Dakar Yoff jusqu‘en Arabie Saoudite. Monsieur Diakhaté a failli complètement à sa mission, qui consistait à faire de son mieux pour assister les pèlerins durant leur séjour aux Lieux saints de l’Islam, afin qu’ils puissent satisfaire à toutes les obligations requises et accomplir un bon pèlerinage sans faute. En réalité, nous avions un club d’affairistes à la place d’une Commission pour le pèlerinage. Exception faite toutefois de la Commission médicale qui s’est acquittée honorablement de sa tâche, nous étions abandonnés à nous-mêmes.
Ainsi, les pèlerins sénégalais se perdaient très souvent, pour une raison évidente très simple, l’absence de signe distinctif, qui indiquerait le local ou lieu de regroupement de la délégation sénégalaise. Le signe le plus évident et connu de tous était assurément le drapeau national, il était totalement absent partout où il devrait flotter, pour aider les pèlerins à se retrouver à chaque fois que de besoin, particulièrement aux lieux comme Mouna et Arafat. A l’image des autres pays, nous devrions apprendre à copier sans fausse modestie, ce qui est bon et utile chez les autres et qui devrai l’être pour nous aussi, au lieu de foncer tête baissée vers toujours des bêtises. La Commission a manqué totalement d’imagination pour résoudre les problèmes qui se posaient aux pèlerins. Elle s’est recroquevillée sur elle-même par complexe et suffisance ainsi, elle a multiplié à l’infini ses erreurs.
Nous avons été très loin de l’idéal ou l’objectif d’un bon pèlerinage 2009. Tenez-vous bien ! Certains commissaires se débarrassaient de leur badge dès l’arrivée à Médine, pour se fondre parmi les pèlerins anonymes. D’autres, n’en savaient pas sur le plan religieux, plus que les Hajji qui accomplissaient le pèlerinage pour la première fois donc, de vrais néophytes bon à rien. La Commission était aussi, souvent absente ou plutôt invisible, quand les pèlerins avaient justement besoin d’elle, pour des explications ou pour faire la visite des endroits recommandés aux pèlerins, comme par exemple le « Koulou siar » à Médine et Makkah. Certains se faisaient même payer pour conduire les pèlerins à ces endroits et un des plus connus parmi eux est l’imam Ndour ou Ndiour, qui réclamait 50 rials par pèlerin pour exécuter cette tâche, qui relève pourtant de sa mission et pour laquelle, il est grassement payé –selon les rumeurs, pour1 million de francs-.
Ce n’est pas tout. A propos de transport des pèlerins, c’est vraiment là, où la nullité de la Commission est totalement criarde. Elle était incapable de respecter ne serait-ce qu’une seule fois l’heure d’arrivée des Bus et de départ, pour n’importe quelle destination. De Médine en passant par Makkah, Mouna, Arafat, Mousdalifa et Djeddah, ce fut à chaque fois de faux bons et des rendez-vous manqués. Mais, le clou a été le dernier jour de Mouna, compte tenu du déficit des moyens de transport et l’exigence de quitter avant la tombée de la nuit, la Commission a tout bonnement transformé le véhicule mis sa disposition pour les besoins administratifs et de communication, en un car rapide privé. Elle a sans scrupule réclamait 20 rials aux pèlerins pour les transporter à la Mecque ce soir-là. Une pratique illicite, indigne, et assimilable à de la raquette pure et simple, pour des gens qui sont commis pour porter aide et assistance à leurs compatriotes dans le besoin aux Lieux saints de l’Islam. Pouvons-nous considérer ces individus comme des musulmans au vrai sens du mot ?
La communication entre la Commission et les pèlerins n’a pas échappé à leur règle. En effet, en dehors de l’affichage des listes de vols dans le hall de l’hôtel à notre arrivée, toutes les autres informations sont reçues par hasard, c’est-à-dire, le pèlerin en passant, peut tomber par bonheur, sur un monsieur avec sa mégaphone, qui annonçait une information en direction des pèlerins éparpillés, dans un immeuble de 19 étages. Jamais l’information n’est portée vers le pèlerin, c’est plutôt ce dernier qui croise par pur hasard une information qui se livrait. Le retour des pèlerins tarde toujours à être effectif car, jusqu’ici certains d’entre eux sont laissés en rade à Djeddah. Ce n’est rien d’autre qu’une mauvaise organisation et coordination de l’Etat du Sénégal, la compagnie aérienne, Air Europa, n’est en rien responsable de cette cacophonie. C’est l’illustration parfaite du début à la fin d’une organisation chaotique du pèlerinage à la Mecque et l’année prochaine, il sera encore pire.
C’est vraiment triste que notre pays en soit encore là, malgré l’expérience accumulée depuis 1901. Selon Bourkhane fils, notre pays envoie depuis cette date des pèlerins et, sa famille a toujours été le Moutawaf des pays africains non arabe. Il a loué l’ancienneté et les qualités des relations entre le Sénégal et sa famille, sans oublier de noter que parmi tous les Commissaires, Rawane Mbaye fut incontestablement le meilleur de tous et à tout point de vue. Une autre note triste, qui déshonore notre pays est la dette de 1 milliard et quelques que le Sénégal reste devoir à la famille Bourkhane et qui le singularise parmi les 47 pays africains non arabe. Il estime et souhaite que ces rapports plus que centenaires ne soient pas détériorés par les présentes autorités.
Mais connaissant Me Wade et les méfaits du régime libéral, il ne faut jurer de rien. Nous sommes tous témoins de la perversion de nos valeurs les plus sures depuis l’avènement de l’Alternance. Notre pays est devenu méconnaissable et recule sur tous les plans avec Me Wade dont, le principe directeur est de mettre partout ses hommes et les plus minables pourvu qu’ils exécutent sa volonté et, non l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, pour faire avancer le Sénégal. L’image du Sénégal est aujourd’hui ternie, partout dans le monde. Depuis l’Alternance, le régime en place n’exporte que nos tares, notre incompétence, notre indiscipline et notre manque de parole pour ne pas dire la roublardise.
L’incidence de La Mecque entre le Commissaire général monsieur Diakhaté et le ministre des Affaires Etrangères Madické Niang, qui a abouti au limogeage sans autre forme de procès du Commissaire, n’est que la confirmation de ce qui relaté plus haut et la justification sans équivoque de l’absence d’un Etat de droit. La réaction épidermique du gouvernement à l’encontre du Commissaire séance tenante, est une attitude assimilable à celui d’un bambin, qui n’honore pas ses auteurs.
Nous prions Dieu, pour qu’il nous protège de Me Wade et ses acolytes et qu’il guide notre pays et son peuple sur le droit chemin. Amine.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com