L’islam accorde une place capitale au sermon que les imams doivent faire chaque vendredi pour entretenir les musulmans des sujets d’actualité afin de conformer leur comportement aux principes de leur religion. Les plus grands rassemblements de musulmans voire d’hommes et de femmes au plan planétaire en communion sur une même place, ont lieu à Arafat et devant la KAABA, particulièrement les vendredis de Hadj et le 10ème jour de Zoul-Hiddja ou «Aid El Kabir » qui réunissent entre trois et quatre millions d’individus pour une prêche.
Le vendredi qui précède le Hadj, le sermon est un discours d’accueil et de rappel des fondements du Hadj et une remise à niveau des « houjajs ». Les vendredis, juste après le Hadj, et avant les retours aux pays d’origine, les sermons revêtent un cachet très solennel dans la mesure où ils doivent marquer pour toujours la conscience du pèlerin et lui fournir si besoin en était, les armes spirituelles lui permettant de préserver sa foi pour rester sur la voie de la droiture.
Certaines statistiques disent que vingt-cinq pour cent (25%) seulement de la population mondiale musulmane parlent et comprennent l’arabe. Si on surévalue à 50% les pèlerins qui comprennent la langue arabe, on peut considérer que 50% des quatre millions (4.000.000) de pèlerins qui écoutent les discours n’y comprennent pas grand-chose.
Quelles que soient la pertinence et l’importance du sermon, le message échappe à au moins deux millions (2.000.000) de fervents croyants.
A l’heure où les nouvelles technologies de communication ont atteint des niveaux jamais imaginés, à l’heure où aux Nations Unies et partout dans le monde les discours sont traduits simultanément dans toutes les langues, le plus important des discours pour les musulmans que nous sommes, émis depuis le meilleur des lieux lors de la plus grande des rencontres, doit être compréhensible à tous.
Sa Majesté, Le Serviteur des deux Saintes Mosquées, qui a traduit dans toutes les langues le sens du Coran, rendrait autant service aux musulmans non arabophones en dotant la Grande mosquée de la Mecque d’un système de traduction simultanée.
Les casques étant bien évidemment silencieux, le discours en arabe restera le seul dit à haute voix. En attendant d’en arriver à ce niveau, des textes traduits peuvent être mis à la disposition des auditeurs. Dans la mesure où les radios transmettent en direct les prières à la Kaaba, chaque nation pourrait disposer d’une station FM qui assurerait une traduction simultanée des langues nationales.
Persuadés que ces suggestions ne relèvent aucunement de la fiction et vu les gigantesques travaux en cours ou réalisés à la Mecque, nous souhaitons profondément leur prise en compte par les autorités saoudiennes qui œuvrent inlassablement pour l’amélioration des conditions du Pèlerinage.
Devant l’imposant immeuble construit non loin de la Kaaba, qui surplombe désormais toute la ville Sainte et oriente facilement les pèlerins, un tel système de traduction ne serait qu’un support de communication qui va accompagner la série entamées des nouvelles merveilles de la Mecque.
En attendant d’en arriver là, nos télévisions qui couvrent l’évènement doivent faire l’effort de traduire et de transmettre quelques heures après, l’intégralité de ces sermons.
Cheikh Bamba DIOUM
bambadioum@yahoo.fr
Le vendredi qui précède le Hadj, le sermon est un discours d’accueil et de rappel des fondements du Hadj et une remise à niveau des « houjajs ». Les vendredis, juste après le Hadj, et avant les retours aux pays d’origine, les sermons revêtent un cachet très solennel dans la mesure où ils doivent marquer pour toujours la conscience du pèlerin et lui fournir si besoin en était, les armes spirituelles lui permettant de préserver sa foi pour rester sur la voie de la droiture.
Certaines statistiques disent que vingt-cinq pour cent (25%) seulement de la population mondiale musulmane parlent et comprennent l’arabe. Si on surévalue à 50% les pèlerins qui comprennent la langue arabe, on peut considérer que 50% des quatre millions (4.000.000) de pèlerins qui écoutent les discours n’y comprennent pas grand-chose.
Quelles que soient la pertinence et l’importance du sermon, le message échappe à au moins deux millions (2.000.000) de fervents croyants.
A l’heure où les nouvelles technologies de communication ont atteint des niveaux jamais imaginés, à l’heure où aux Nations Unies et partout dans le monde les discours sont traduits simultanément dans toutes les langues, le plus important des discours pour les musulmans que nous sommes, émis depuis le meilleur des lieux lors de la plus grande des rencontres, doit être compréhensible à tous.
Sa Majesté, Le Serviteur des deux Saintes Mosquées, qui a traduit dans toutes les langues le sens du Coran, rendrait autant service aux musulmans non arabophones en dotant la Grande mosquée de la Mecque d’un système de traduction simultanée.
Les casques étant bien évidemment silencieux, le discours en arabe restera le seul dit à haute voix. En attendant d’en arriver à ce niveau, des textes traduits peuvent être mis à la disposition des auditeurs. Dans la mesure où les radios transmettent en direct les prières à la Kaaba, chaque nation pourrait disposer d’une station FM qui assurerait une traduction simultanée des langues nationales.
Persuadés que ces suggestions ne relèvent aucunement de la fiction et vu les gigantesques travaux en cours ou réalisés à la Mecque, nous souhaitons profondément leur prise en compte par les autorités saoudiennes qui œuvrent inlassablement pour l’amélioration des conditions du Pèlerinage.
Devant l’imposant immeuble construit non loin de la Kaaba, qui surplombe désormais toute la ville Sainte et oriente facilement les pèlerins, un tel système de traduction ne serait qu’un support de communication qui va accompagner la série entamées des nouvelles merveilles de la Mecque.
En attendant d’en arriver là, nos télévisions qui couvrent l’évènement doivent faire l’effort de traduire et de transmettre quelques heures après, l’intégralité de ces sermons.
Cheikh Bamba DIOUM
bambadioum@yahoo.fr