"Cet article fait débat depuis plusieurs années. Je suis profondément démocratique et je suis pour une citoyenneté égalitaire capacitaire. Mais, d'un autre côté aussi, pour qu'on ait la maturité qui fera que la suppression de l'article 80 s'impose d'elle-même, il faut que chacun y mette du sien. Supposons qu'on supprime cet article, est-ce qu'il faudrait accepter qu'on accuse les gens, on accuse les personnalités sans que cela repose sur des fondements ? Doit-on faire des accusations totalement fausses et infondées juste parce qu'on a la liberté d'expression ?", s'est demandé Penda Mbow. "De nos jours, le débat politique est tellement faible, on insulte beaucoup dans ce pays, on dit beaucoup de méchancetés. Si nous voulons supprimer cet article 80, il faut aussi réunir un certain nombre de conditions parmi lesquelles le respect de l'autre. Il faut créer les conditions véritables du respect de la dignité de l'homme", poursuit-elle.
Penda Mbow, ministre-conseiller : "De nos jours, le débat politique est tellement faible, on insulte beaucoup dans ce pays, on dit beaucoup de méchancetés"Le débat sur l'article 80 est lancé. Faut-il le supprimer ? Faut-il le garder ? La question est posée et les acteurs politiques apportent des réponses mitigées. Si les uns le trouvent désuet et indigne dans un pays de démocratie, les autres estiment qu'il faut protéger l'institution qu'est le président de la République. Penda Mbow, ministre conseiller à la Présidence de la République, considère, dans les colonnes de L'Observateur, qu'il faut qu'on ait une maturité pour arriver à la suppression dudit article.Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Août 2014 à 08:44 | | 0 commentaire(s)|
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