Cette situation a poussé le député-maire de la ville, Papa Songo Diouf à déverser sa bile sur la SONES et SEN’EAU, qui font dans un dilatoire inacceptable, à ses yeux.
Nguékokh, une commune jadis rurale du département de Mbour, est devenue une cité en plein expansion. Forte de ses 20 000 habitants, la cité qui a connu bon nombre de mutations, ambitionne aujourd’hui, d’aller vers l’émergence. Une ambition chaque fois rééditée par son maire, le député Papa Songo Diouf, qui préside à ses destinées depuis 2014.
Seulement, depuis six mois maintenant, une pénurie d’eau sans pareille y sévit et cela exaspère l’édile de la ville. « Nguékokh est confrontée à un problème d’eau depuis 1998. Mais, son Excellence le Président Macky Sall nous a alloué la somme de 3 milliards et 500 millions FCfa pour faire deux forages et un château d’eau. Les travaux de réalisation sont déjà achevés, les ouvrages réceptionnés, mais une panne est vite survenue. Depuis lors, nous vivons le calvaire et ce n’est dû qu’à un dilatoire exécuté par le Sones et SEN’EAU. Cela est inacceptable », tempête le maire, qui nous a reçus hier dans son bureau.
Pour Papa Songo Diouf, les responsables de ces deux entités chargées de l’exploitation et de la distribution de l’eau en milieu urbain et péri urbain, ont fini de faire preuve d’un manque total de respect envers la population de sa commune.
« Ils nous répondent chaque fois que ce sont des techniciens à qui on ne dicte pas la conduite à tenir. Mais, moi, je voudrai leur demander à quoi leur sert-il d’être des techniciens s’ils ne sont pas en mesure d’apporter une solution aux difficultés des citoyens pour lesquels vous êtes payés », s’offusque l’édile de Nguékokh, très remonté contre les réponses d’une certaine Mme Ndiaye de la SONES.
Devant ce « blocage », Papa Songo Diouf dit être dans la perspective de saisir le Chef de l’Etat, pour lui demander d’amener ces deux sociétés à « respecter la population de Nguékokh ».
Aujourd’hui, du fait de cette situation très handicapante, le milieu scolaire est lui aussi sorti de ses gonds. Les 800 élèves du lycée de la ville promettent d’occuper la rue chaque semaine, désormais.
Martine Elisabeth Sarr, la chargée de l’environnement du Gouvernement scolaire, porte leur parole. « Nous sommes confrontés à une situation assez inédite. Ici dans notre lycée, pour boire, on est obligé d’acheter de l’eau, idem pour effacer le tableau en classe. Trouver de l’eau est notre casse-tête quotidien et cela est vraiment paradoxal, car l’un des forages est implanté aux alentours de notre établissement. C’est difficile pour nous, dans ce contexte de crise sanitaire due au Covid -19, de respecter les mesures-barrières », s’indigne la demoiselle.
Le Témoin
Nguékokh, une commune jadis rurale du département de Mbour, est devenue une cité en plein expansion. Forte de ses 20 000 habitants, la cité qui a connu bon nombre de mutations, ambitionne aujourd’hui, d’aller vers l’émergence. Une ambition chaque fois rééditée par son maire, le député Papa Songo Diouf, qui préside à ses destinées depuis 2014.
Seulement, depuis six mois maintenant, une pénurie d’eau sans pareille y sévit et cela exaspère l’édile de la ville. « Nguékokh est confrontée à un problème d’eau depuis 1998. Mais, son Excellence le Président Macky Sall nous a alloué la somme de 3 milliards et 500 millions FCfa pour faire deux forages et un château d’eau. Les travaux de réalisation sont déjà achevés, les ouvrages réceptionnés, mais une panne est vite survenue. Depuis lors, nous vivons le calvaire et ce n’est dû qu’à un dilatoire exécuté par le Sones et SEN’EAU. Cela est inacceptable », tempête le maire, qui nous a reçus hier dans son bureau.
Pour Papa Songo Diouf, les responsables de ces deux entités chargées de l’exploitation et de la distribution de l’eau en milieu urbain et péri urbain, ont fini de faire preuve d’un manque total de respect envers la population de sa commune.
« Ils nous répondent chaque fois que ce sont des techniciens à qui on ne dicte pas la conduite à tenir. Mais, moi, je voudrai leur demander à quoi leur sert-il d’être des techniciens s’ils ne sont pas en mesure d’apporter une solution aux difficultés des citoyens pour lesquels vous êtes payés », s’offusque l’édile de Nguékokh, très remonté contre les réponses d’une certaine Mme Ndiaye de la SONES.
Devant ce « blocage », Papa Songo Diouf dit être dans la perspective de saisir le Chef de l’Etat, pour lui demander d’amener ces deux sociétés à « respecter la population de Nguékokh ».
Aujourd’hui, du fait de cette situation très handicapante, le milieu scolaire est lui aussi sorti de ses gonds. Les 800 élèves du lycée de la ville promettent d’occuper la rue chaque semaine, désormais.
Martine Elisabeth Sarr, la chargée de l’environnement du Gouvernement scolaire, porte leur parole. « Nous sommes confrontés à une situation assez inédite. Ici dans notre lycée, pour boire, on est obligé d’acheter de l’eau, idem pour effacer le tableau en classe. Trouver de l’eau est notre casse-tête quotidien et cela est vraiment paradoxal, car l’un des forages est implanté aux alentours de notre établissement. C’est difficile pour nous, dans ce contexte de crise sanitaire due au Covid -19, de respecter les mesures-barrières », s’indigne la demoiselle.
Le Témoin