Dakar comme Paris en 2000. Le rêve est derrière nous. On n’est pas à l’abri du syndrome nigérian où des populations risquent toujours leur vie à siphonner le pétrole des oléoducs. A Dakar, dans les dépôts de gaz ou stations d’essence, il suffit d’une petite étincelle pour que tout s’embrase.
Pour être à l’abri des pénuries intenses de gaz, des Dakarois - ceux qui en ont les capacités financières - achètent plusieurs bombonnes de gaz et les gardent souvent dans leur chambre ou dans leur cuisine à côté d’autres installations électriques ou d’encensoirs. Cela sans se soucier des dangers de la proximité de ces « bombes à retardement » avec du « feu ». Cela au vu et au su des autorités. Aucune campagne de sensibilisation n’est menée jusque-là sur le danger.
Sachant qu’aucun opérateur n’accepte pas de recharger la bombonne d’un autre opérateur, des charretiers profitent de la pénurie pour se remplir les poches. Ils rechargent et stockent des bombonnes de gaz de différents opérateurs pour faire monter les enchères. On échange par exemple une bombonne de gaz de tel distributeur avec une autre de tel autre distributeur entre 4 000 et 5 000 F.
A Colabane et à Grand Dakar, c’est le marché noir du gaz à partir de 19 H : des jeunes mettent dans des cachettes plusieurs dizaines de bombonnes de gaz et les échangent à compte goutte entre 4000 et 5000 F l’unité. Ce qui fait que certaines personnes disposent à la fois des bombonnes de tous les opérateurs et les rechargent en même temps pour aller les garder chez elles pour être à l’abri d’une prochaine pénurie.
Ferloo.com
Pour être à l’abri des pénuries intenses de gaz, des Dakarois - ceux qui en ont les capacités financières - achètent plusieurs bombonnes de gaz et les gardent souvent dans leur chambre ou dans leur cuisine à côté d’autres installations électriques ou d’encensoirs. Cela sans se soucier des dangers de la proximité de ces « bombes à retardement » avec du « feu ». Cela au vu et au su des autorités. Aucune campagne de sensibilisation n’est menée jusque-là sur le danger.
Sachant qu’aucun opérateur n’accepte pas de recharger la bombonne d’un autre opérateur, des charretiers profitent de la pénurie pour se remplir les poches. Ils rechargent et stockent des bombonnes de gaz de différents opérateurs pour faire monter les enchères. On échange par exemple une bombonne de gaz de tel distributeur avec une autre de tel autre distributeur entre 4 000 et 5 000 F.
A Colabane et à Grand Dakar, c’est le marché noir du gaz à partir de 19 H : des jeunes mettent dans des cachettes plusieurs dizaines de bombonnes de gaz et les échangent à compte goutte entre 4000 et 5000 F l’unité. Ce qui fait que certaines personnes disposent à la fois des bombonnes de tous les opérateurs et les rechargent en même temps pour aller les garder chez elles pour être à l’abri d’une prochaine pénurie.
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