Le combat des enseignants indispose de plus en plus les responsables du parti présidentiel. Après Me Oumar Youm, directeur de cabinet du président de la République, c’est au tour de l’administrateur de l’Alliance pour la République, Pape Mael Thiam, de s’en prendre aux syndicalistes.
« Il est tout à fait normal qu’à l’approche des élections, quel que soit par ailleurs le pays, que cette période soit considérée comme de traite pour les différentes corporations. C’est une période de chantage, de forcing, etc. C’est tout à fait compréhensif et nous le prenons en tant que tel. Le Sénégal ne peut pas faire exception », a déclaré Pape Mael Thiam.
Le premier vice-président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), qui animait samedi un séminaire sur la communication politique au profit des enseignants membres de la Fédération des enseignants et éducateurs pour la République (Feer), a soutenu que les enseignants ont attendu la veille de l’élection présidentielle pour durcir le ton.
« Il est tout à fait normal que les enseignants, au regard de ce qui leur avait été promis en 2014, veuillent faire le forcing pour avoir le maximum. Mais il ne faut pas avoir l’esprit du verre à moitié vide. Parce que pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un Etat règle plus de 95% des revendications des corporations. Les enseignants ne peuvent pas le nier », lance-t-il.
M. Thiam reconnait qu’il y a des points de discorde sur un certain nombre de revendications, mais il promet que la discussion va se poursuivre. « Il y a des enseignants qui, aujourd’hui, sont en grève mais qui sont conscients de la pertinence du Plan Sénégal émergent et de l’efficacité de l’action gouvernementale et qui sont prêtes à reconduire Macky Sall à la tête du pays », affirme l’administrateur de l’Apr.
Le coordonnateur national de la Feer appelle le gouvernement et les syndicats d’enseignants à renouer le dialogue afin de trouver des « solutions définitives » aux multiples revendications des enseignants. D’après Mamadou Diène, seul le dialogue « sincère et fécond » entre les deux protagonistes, peut sortir l’école publique sénégalaise de la situation où elle se trouve.
Enquête
« Il est tout à fait normal qu’à l’approche des élections, quel que soit par ailleurs le pays, que cette période soit considérée comme de traite pour les différentes corporations. C’est une période de chantage, de forcing, etc. C’est tout à fait compréhensif et nous le prenons en tant que tel. Le Sénégal ne peut pas faire exception », a déclaré Pape Mael Thiam.
Le premier vice-président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), qui animait samedi un séminaire sur la communication politique au profit des enseignants membres de la Fédération des enseignants et éducateurs pour la République (Feer), a soutenu que les enseignants ont attendu la veille de l’élection présidentielle pour durcir le ton.
« Il est tout à fait normal que les enseignants, au regard de ce qui leur avait été promis en 2014, veuillent faire le forcing pour avoir le maximum. Mais il ne faut pas avoir l’esprit du verre à moitié vide. Parce que pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un Etat règle plus de 95% des revendications des corporations. Les enseignants ne peuvent pas le nier », lance-t-il.
M. Thiam reconnait qu’il y a des points de discorde sur un certain nombre de revendications, mais il promet que la discussion va se poursuivre. « Il y a des enseignants qui, aujourd’hui, sont en grève mais qui sont conscients de la pertinence du Plan Sénégal émergent et de l’efficacité de l’action gouvernementale et qui sont prêtes à reconduire Macky Sall à la tête du pays », affirme l’administrateur de l’Apr.
Le coordonnateur national de la Feer appelle le gouvernement et les syndicats d’enseignants à renouer le dialogue afin de trouver des « solutions définitives » aux multiples revendications des enseignants. D’après Mamadou Diène, seul le dialogue « sincère et fécond » entre les deux protagonistes, peut sortir l’école publique sénégalaise de la situation où elle se trouve.
Enquête