Voilà une décision qui devrait réjouir le gouvernement. Aulnay fermé, l’avenir d’un autre site phare de Peugeot était menacé: celui de Sevelnord dans le Nord près de Valenciennes, depuis la dissolution de sa coentreprise avec l’Italien Fiat. Ce vendredi, il s’éclaircit un peu plus. Le constructeur automobile a en effet annoncé que son futur véhicule utilitaire léger sera bien produit sur le site de Valenciennes-Hordain qui emploie 2600 personnes et qui était en concurrence avec le site espagnol de Vigo. «Cette décision permet d’assurer l’avenir du site», affirme le groupe.
La poursuite de l’activité de cette usine supposait que les conditions posées par Peugeot soient respectées. Le constructeur automobile a ainsi mis fin en mai dernier à sa collaboration avec l’italien Fiat pour la production des Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo à Valenciennes. En outre, Peugeot a trouvé, en juillet dernier, un accord avec le japonais Toyota pour l’aider dans la production de ce véhicule utilitaire léger à Valenciennes. Enfin, les salariés ont accepté certaines concessions pour améliorer la compétitivité du site. Ainsi, aucun employé de Valenciennes ne peut refuser un poste dans l’usine. En échange, il touchera une prime de 100 euros si leur nouveau contrat porte sur une durée supérieure à un an. La séance de travail pourrait être allongée de 21 minutes maximum en cas de «non-réalisation de la production». En 2013 et 2014, les salaires seront gelés. Des primes d’intéressement de 350 euros en 2013, et de 400 euros en 2014 seront versées aux salariés.Côté emploi, le groupe a confirmé que tous les salariés du site conserveront leur poste, «conformément à l’accord signé en juillet avec les representants du personnels».
Peugeot va investir plus de 750 millions d’euros, dont plus de 400 millions en recherche & développement. Sans donner plus de détails, une porte-parole de PSA a affirmé qu’une partie serait prise en charge par Toyota. «Je tiens à remercier les partenaires sociaux de Sevelnord pour la qualité du dialogue établi à un moment crucial pour l’avenir du site, a déclaré le président du directoire de PSA Philippe Varin. Je tiens également à remercier les autorités locales, ainsi que Toyota pour sa confiance en notre savoir-faire sur les véhicules utilitaires légers».
En Bourse, l’action PSA grimpait de 2,55% à 6,11 euros à 11h40, surperformant l’indice CAC 40 qui avançait de 0,61%.
La poursuite de l’activité de cette usine supposait que les conditions posées par Peugeot soient respectées. Le constructeur automobile a ainsi mis fin en mai dernier à sa collaboration avec l’italien Fiat pour la production des Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo à Valenciennes. En outre, Peugeot a trouvé, en juillet dernier, un accord avec le japonais Toyota pour l’aider dans la production de ce véhicule utilitaire léger à Valenciennes. Enfin, les salariés ont accepté certaines concessions pour améliorer la compétitivité du site. Ainsi, aucun employé de Valenciennes ne peut refuser un poste dans l’usine. En échange, il touchera une prime de 100 euros si leur nouveau contrat porte sur une durée supérieure à un an. La séance de travail pourrait être allongée de 21 minutes maximum en cas de «non-réalisation de la production». En 2013 et 2014, les salaires seront gelés. Des primes d’intéressement de 350 euros en 2013, et de 400 euros en 2014 seront versées aux salariés.Côté emploi, le groupe a confirmé que tous les salariés du site conserveront leur poste, «conformément à l’accord signé en juillet avec les representants du personnels».
Peugeot va investir plus de 750 millions d’euros, dont plus de 400 millions en recherche & développement. Sans donner plus de détails, une porte-parole de PSA a affirmé qu’une partie serait prise en charge par Toyota. «Je tiens à remercier les partenaires sociaux de Sevelnord pour la qualité du dialogue établi à un moment crucial pour l’avenir du site, a déclaré le président du directoire de PSA Philippe Varin. Je tiens également à remercier les autorités locales, ainsi que Toyota pour sa confiance en notre savoir-faire sur les véhicules utilitaires légers».
En Bourse, l’action PSA grimpait de 2,55% à 6,11 euros à 11h40, surperformant l’indice CAC 40 qui avançait de 0,61%.