Cette dame qui n’en est pas à son premier mariage (elle a divorcé deux fois) a conquis le cœur du marabout lors du concours de poésie organisé par ce dernier dans un hôtel de la place. La connexion faite, Kara la prit comme épouse.
Toutefois, Fatou Bâ ignore le rang qu’elle occupe. « Je ne me suis jamais intéressée à cela », dit-elle dans un entretien avec l'hebdomadaire Weekend Magazine repris ici exclusivement par Leral.net. « Pour moi, être première épouse, deuxième, troisième ou quatrième n’a jamais eu d’importance », martèle la quadragénaire. « L’essentiel est qu’il me rende bien mon amour », philosophe cette femme moderne. Qui a su convaincre ses trois enfants eus dans son premier mariage de l’opportunité de convoler avec le Marabout.
Des trois, le plus jeune Salem était le plus réticent de voir sa mère devenir l’épouse d’un marabout comme Serigne Modou Kara. « Au début, le plus jeune, Salem me dit : « Maman, il est méchant. On l’a vu à la télévision. Il va te taper ». Fatou Bâ, professionnelle du nettoyage et de l’assainissement n’était pas loin de la même stigmatisation. « Avant, moi-même je le critiquais beaucoup », ressasse-t-elle.
Mais elle s’est vite rendue compte que le marabout n’est pas tel qu’il est peint par bon nombre de sénégalais. « Ce sont les gens qui le diabolisent », dit-elle. Fatou Bâ Mbacké qui n’est pas une adepte de la langue de bois, dévoile à ciel ouvert le « Général » qu’elle appelle chéri en privé. « En dehors de l’aspect marabout, il est très moderne. Il est comme tous les hommes normaux », place celle qui s’emploie à aider son marabout de mari à corriger ses imperfections. « Depuis que nous nous connaissons et que nous nous sommes mariés, j’essaie de changer ses habitudes (…) je le sensibilise aussi en lui disant qu’il y a des choses à dire et d’autres à ne pas dire », laisse entendre celle qui a effectué ses premiers voyages à l’extérieur à l’age de…16 ans.
Elle ne tord par le fil de ses confessions en si bon chemin. Selon cette thiessoise d’origine, le marabout a un faible pour les films indous. C’est d’ailleurs ce qui explique le ruban qu’il met sur la tête lors de ses apparitions publiques. A leral.net, on ne serait pas surpris de la voir présider aux destinées du Pvd.
Abdou K. Cissé
Photos: Weekend Magazine
Toutefois, Fatou Bâ ignore le rang qu’elle occupe. « Je ne me suis jamais intéressée à cela », dit-elle dans un entretien avec l'hebdomadaire Weekend Magazine repris ici exclusivement par Leral.net. « Pour moi, être première épouse, deuxième, troisième ou quatrième n’a jamais eu d’importance », martèle la quadragénaire. « L’essentiel est qu’il me rende bien mon amour », philosophe cette femme moderne. Qui a su convaincre ses trois enfants eus dans son premier mariage de l’opportunité de convoler avec le Marabout.
Des trois, le plus jeune Salem était le plus réticent de voir sa mère devenir l’épouse d’un marabout comme Serigne Modou Kara. « Au début, le plus jeune, Salem me dit : « Maman, il est méchant. On l’a vu à la télévision. Il va te taper ». Fatou Bâ, professionnelle du nettoyage et de l’assainissement n’était pas loin de la même stigmatisation. « Avant, moi-même je le critiquais beaucoup », ressasse-t-elle.
Mais elle s’est vite rendue compte que le marabout n’est pas tel qu’il est peint par bon nombre de sénégalais. « Ce sont les gens qui le diabolisent », dit-elle. Fatou Bâ Mbacké qui n’est pas une adepte de la langue de bois, dévoile à ciel ouvert le « Général » qu’elle appelle chéri en privé. « En dehors de l’aspect marabout, il est très moderne. Il est comme tous les hommes normaux », place celle qui s’emploie à aider son marabout de mari à corriger ses imperfections. « Depuis que nous nous connaissons et que nous nous sommes mariés, j’essaie de changer ses habitudes (…) je le sensibilise aussi en lui disant qu’il y a des choses à dire et d’autres à ne pas dire », laisse entendre celle qui a effectué ses premiers voyages à l’extérieur à l’age de…16 ans.
Elle ne tord par le fil de ses confessions en si bon chemin. Selon cette thiessoise d’origine, le marabout a un faible pour les films indous. C’est d’ailleurs ce qui explique le ruban qu’il met sur la tête lors de ses apparitions publiques. A leral.net, on ne serait pas surpris de la voir présider aux destinées du Pvd.
Abdou K. Cissé
Photos: Weekend Magazine