Mais au début du XXe siècle Séléki était encore considéré par l’administrateur français comme un village dangereux, toujours prompt à la rébellion et qui rechignait à payer l’impôt (du riz). C’est au cours de l’assaut donné par le capitaine Lauque que Jiñaabo perdit la vie. Comme c’était également un grand féticheur et que ses gris-gris ne l’avaient pas protégé, l’annonce de sa mort provoqua consternation et désarroi dans la région.
Son jeune fils Sitayobo Bassène, âgé de 8 ans, fut emmené par les Séléki dans l’île voisine de Eulubalir, pour éviter qu’il ne soit envoyé à St-Louis en tant qu’otage. Sur cette photo prise en 1971, le petit fils de Jiñaabo et Tété Diadhiou, conseiller coutumier.