Le Directeur général de l’ADM, M. Baye Oumy Guèye, a rappelé que le PACASEN représente une enveloppe budgétaire de 130 milliards FCfa, destinée à 124 communes.
Dans son discours d’ouverture, le ministre, après avoir observé une minute de silence en hommage à feu Amadou Makhtar Mbow, rappelé à Dieu en ce mardi 24 septembre 2024, a souligné l’importance des réunions du Comité de pilotage, en tant que moments de partage essentiels. Il a particulièrement insisté sur l’enjeu de poser les bases du PACASEN 2 ou d’un programme similaire, qui devra continuer à mettre en lumière l'importance du PACASEN dans le processus de décentralisation et de soutien aux collectivités territoriales sénégalaises.
Le ministre a précisé que le PACASEN repose sur deux mécanismes de financement principaux. Le premier, le Programme pour les Résultats (PPR), lie le décaissement des fonds à l’atteinte d’indicateurs de performance définis à l’avance. Le second mécanisme, le Projet d’Investissement, finance les activités d’assistance technique nécessaires à la mise en œuvre des réformes prévues par le PPR.
« Ce dispositif innovant, le premier de ce genre au Sénégal, exige rigueur et engagement de la part des acteurs, qu’ils soient issus des collectivités territoriales ou des structures de l’État », a déclaré M. Moussa Balla Fofana. Il a également souligné que le PACASEN a déjà permis d’importantes avancées. Parmi celles-ci, l’augmentation annuelle de 5 milliards FCfa des transferts financiers aux communes, qui sont passés de 42 milliards FCfa en 2018, à près de 175 milliards en 2024.
Le programme a aussi réformé le Fonds d’Équipement des Collectivités Territoriales (FECT) et la Contribution Économique Locale - Valeur Ajoutée (CEL-VA), garantissant une dotation minimale de l’ordre de 14,5 millions FCfa pour chaque commune. Par ailleurs, plus de 2 000 bénéficiaires, dont des élus locaux et des agents municipaux, ont pu avoir droit à des sessions de formation.
Cependant, malgré ces succès, des défis subsistent, notamment la finalisation de la réforme du Fonds de Dotation de la Décentralisation (FDD), l’amélioration du taux d’absorption des ressources financières par les communes et le renforcement du suivi des investissements.
« Pour relever ces défis et consolider les acquis du PACASEN, un financement additionnel a été accordé, prolongeant le programme de deux ans, jusqu’en 2026. Ce nouveau financement intègre également, la dimension du changement climatique dans la réalisation des projets. De plus, les Agences Régionales de Développement (ARD) bénéficieront de matériel informatique, afin de mieux accompagner les communes », a-t-il conclu, tout en invitant l’ensemble des acteurs à persévérer dans la dynamique de performance du programme.
Il a également adressé ses remerciements aux partenaires financiers, notamment la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement, ainsi qu’aux responsables des collectivités locales, pour leur engagement et les résultats obtenus.
Le PACASEN se positionne ainsi comme un levier essentiel dans le processus de décentralisation et de développement des territoires au Sénégal.
Dans son discours d’ouverture, le ministre, après avoir observé une minute de silence en hommage à feu Amadou Makhtar Mbow, rappelé à Dieu en ce mardi 24 septembre 2024, a souligné l’importance des réunions du Comité de pilotage, en tant que moments de partage essentiels. Il a particulièrement insisté sur l’enjeu de poser les bases du PACASEN 2 ou d’un programme similaire, qui devra continuer à mettre en lumière l'importance du PACASEN dans le processus de décentralisation et de soutien aux collectivités territoriales sénégalaises.
Le ministre a précisé que le PACASEN repose sur deux mécanismes de financement principaux. Le premier, le Programme pour les Résultats (PPR), lie le décaissement des fonds à l’atteinte d’indicateurs de performance définis à l’avance. Le second mécanisme, le Projet d’Investissement, finance les activités d’assistance technique nécessaires à la mise en œuvre des réformes prévues par le PPR.
« Ce dispositif innovant, le premier de ce genre au Sénégal, exige rigueur et engagement de la part des acteurs, qu’ils soient issus des collectivités territoriales ou des structures de l’État », a déclaré M. Moussa Balla Fofana. Il a également souligné que le PACASEN a déjà permis d’importantes avancées. Parmi celles-ci, l’augmentation annuelle de 5 milliards FCfa des transferts financiers aux communes, qui sont passés de 42 milliards FCfa en 2018, à près de 175 milliards en 2024.
Le programme a aussi réformé le Fonds d’Équipement des Collectivités Territoriales (FECT) et la Contribution Économique Locale - Valeur Ajoutée (CEL-VA), garantissant une dotation minimale de l’ordre de 14,5 millions FCfa pour chaque commune. Par ailleurs, plus de 2 000 bénéficiaires, dont des élus locaux et des agents municipaux, ont pu avoir droit à des sessions de formation.
Cependant, malgré ces succès, des défis subsistent, notamment la finalisation de la réforme du Fonds de Dotation de la Décentralisation (FDD), l’amélioration du taux d’absorption des ressources financières par les communes et le renforcement du suivi des investissements.
« Pour relever ces défis et consolider les acquis du PACASEN, un financement additionnel a été accordé, prolongeant le programme de deux ans, jusqu’en 2026. Ce nouveau financement intègre également, la dimension du changement climatique dans la réalisation des projets. De plus, les Agences Régionales de Développement (ARD) bénéficieront de matériel informatique, afin de mieux accompagner les communes », a-t-il conclu, tout en invitant l’ensemble des acteurs à persévérer dans la dynamique de performance du programme.
Il a également adressé ses remerciements aux partenaires financiers, notamment la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement, ainsi qu’aux responsables des collectivités locales, pour leur engagement et les résultats obtenus.
Le PACASEN se positionne ainsi comme un levier essentiel dans le processus de décentralisation et de développement des territoires au Sénégal.