Que devient Salam Diallo ?
Permettez-moi de rendre hommage à mes parents et à mon défunt marabout Serigne Saliou Mbaké car c’est très important pour moi.
Je suis toujours dans le domaine de la musique. Comme j’ai l’habitude de le faire, j’essaye de donner à chaque fois du plaisir à mes fans et d’honorer mes contrats au Sénégal et à l’étranger.
On annonce la sortie de votre album depuis deux ans, pourquoi ce blocage ?
En réalité, il n’y a aucun problème. Il se trouve que le producteur de l’album, Babacar Lô, avait d’autres chantiers en souffrance et il faut aussi le dire avec la crise qui sévit actuellement au niveau de l’industrie musicale, il avait décidé d’expérimenter une nouvelle stratégie. C’est ce qui a amené ce léger retard. Cependant nous rendons grâce à Dieu car nous avons extrait deux titres de l’album et ces morceaux ont fait un véritable tabac. Ce qui augure de beaux lendemains pour la sortie effective de l’album.
Quel est le secret de Salam qui est l’artiste le plus sollicité avec six prestations dans la semaine ?
Il y a effectivement un secret et il s’agit simplement du travail. Il faut besogner dur avant de pouvoir jouir de son labeur. Encore une fois, seul le travail paye.
On a vu que Salam était très frileux à l’endroit de la presse. Depuis un moment, on note une nette amélioration, comment juges-tu ce revirement ?
C’était un malentendu car certains journalistes éprouvaient un malin plaisir à déformer mes propos. C’est pourquoi j’avais préféré accorder la priorité aux chaînes de télévision au détriment de la presse écrite qui m’a beaucoup saqué, il faut le dire. Comme Salam est un grand farceur, avec la télévision mes propos ne pouvaient pas être déformés facilement. J’avais donc pris sur moi d’éviter certaines sorties car je suis aussi un illettré et mes propos n’étaient pas toujours rendus fidèlement. Pour éviter les polémiques stériles, je m’étais replié dans mon coin. Je suis conscient que les journalistes font leur travail et que sans eux notre travail n’est pas vulgarisé. Je ne me suis jamais replié, mais j’observais une conduite prudente pour ne pas créer des remous. Je n’ai jamais fui les journalistes. J’admets aussi qu’à l’instar de tous les autres artistes, je dois disposer d’un attaché de presse pour faciliter mes relations avec les journalistes. Je reconnais que cela m’a porté préjudice et que c’est une lacune à combler.
Tu avais effectué une sortie dans un journal de la place pour revendiquer tes nombreux enfants illégitimes. Etait-ce un coup de pub ou une opération marketing ?
C’était encore une fois des blagues. Après le tollé suscité par cette affaire, la télévision Walf m’a invité dans une émission Sortie et j’ai effectivement expliqué de quoi ça retournait réellement et les choses sont rentrées dans l’ordre.
Salam a aussi des contacts à l’extérieur. Est-ce que tu peux revenir sur tes tournées à l’étranger ?
Effectivement, j’ai effectué récemment une tournée en France, en Italie et en Espagne. J’organise chaque année une grande tournée européenne. Cela se fait toujours en étroite collaboration avec la communauté sénégalaise car je ne peux pas me permettre de ne pas respecter les nombreux engagements que j’ai ici au Sénégal. J’ai des contrats avec des boîtes de nuit, ici à Dakar et à Saly, et je suis obligé de rester régulièrement au Sénégal pour honorer mes engagements. Ce qui ne me permet pas de pouvoir jouer aussi souvent en Europe. Voilà pourquoi je consacre un mois à l’Europe dans le seul but de satisfaire mes fans de la diaspora.
Tu as été percussionniste, danseur avant de devenir un chef d’orchestre avec un certain succès. Peux-tu revenir sur les moments forts de ta carrière ?
Mon parcours a été très dur, car au départ tout le monde disait que ce n’était pas évident. Si par la grâce de Dieu, les choses ont atteint ce niveau, je ne peux que m’en féliciter. Il est vrai que j’ai connu des moments forts dans ma carrière, mais à mon niveau, cela se passe tous les jours. Je joue toute la semaine et les jours ouvrables comme le lundi, mardi et mercredi et pourtant, à chaque fois, le public répond en masse. Ce qui me touche profondément et cela est très important. Si vous ajoutez à cela que tout ce que je sors est bien accueilli par le public, je ne peux que rendre grâce à Dieu et remercier le public qui me procure tous ces moments forts. Cependant les moments forts qui me font le plus plaisir, ce sont les visites régulières de mes collègues artistes à mes soirées. Je citerai particulièrement Youssou Ndour qui est une star planétaire et qui n’hésite pas à venir me trouver en boîte. Ce qui est une grande fierté pour moi car je peux dire qu’avec cette reconnaissance de Youssou Ndour et de tous mes pairs, j’ai largement atteint mes objectifs. Youssou Ndour est une personnalité de ce pays qui ne se déplace pas pour des broutilles et il en est de même pour Thione Seck et de l’ensemble des musiciens de ce pays. J’en suis très heureux et je m’en réjouis.
C’était un malentendu car certains journalistes éprouvaient un malin plaisir à déformer mes propos. C’est pourquoi j’avais préféré accorder la priorité aux chaînes de télévision au détriment de la presse écrite qui m’a beaucoup saqué, il faut le dire. Comme Salam est un grand farceur, avec la télévision mes propos ne pouvaient pas être déformés facilement. J’avais donc pris sur moi d’éviter certaines sorties car je suis aussi un illettré et mes propos n’étaient pas toujours rendus fidèlement. Pour éviter les polémiques stériles, je m’étais replié dans mon coin. Je suis conscient que les journalistes font leur travail et que sans eux notre travail n’est pas vulgarisé. Je ne me suis jamais replié, mais j’observais une conduite prudente pour ne pas créer des remous. Je n’ai jamais fui les journalistes. J’admets aussi qu’à l’instar de tous les autres artistes, je dois disposer d’un attaché de presse pour faciliter mes relations avec les journalistes. Je reconnais que cela m’a porté préjudice et que c’est une lacune à combler.
Tu avais effectué une sortie dans un journal de la place pour revendiquer tes nombreux enfants illégitimes. Etait-ce un coup de pub ou une opération marketing ?
C’était encore une fois des blagues. Après le tollé suscité par cette affaire, la télévision Walf m’a invité dans une émission Sortie et j’ai effectivement expliqué de quoi ça retournait réellement et les choses sont rentrées dans l’ordre.
Salam a aussi des contacts à l’extérieur. Est-ce que tu peux revenir sur tes tournées à l’étranger ?
Effectivement, j’ai effectué récemment une tournée en France, en Italie et en Espagne. J’organise chaque année une grande tournée européenne. Cela se fait toujours en étroite collaboration avec la communauté sénégalaise car je ne peux pas me permettre de ne pas respecter les nombreux engagements que j’ai ici au Sénégal. J’ai des contrats avec des boîtes de nuit, ici à Dakar et à Saly, et je suis obligé de rester régulièrement au Sénégal pour honorer mes engagements. Ce qui ne me permet pas de pouvoir jouer aussi souvent en Europe. Voilà pourquoi je consacre un mois à l’Europe dans le seul but de satisfaire mes fans de la diaspora.
Tu as été percussionniste, danseur avant de devenir un chef d’orchestre avec un certain succès. Peux-tu revenir sur les moments forts de ta carrière ?
Mon parcours a été très dur, car au départ tout le monde disait que ce n’était pas évident. Si par la grâce de Dieu, les choses ont atteint ce niveau, je ne peux que m’en féliciter. Il est vrai que j’ai connu des moments forts dans ma carrière, mais à mon niveau, cela se passe tous les jours. Je joue toute la semaine et les jours ouvrables comme le lundi, mardi et mercredi et pourtant, à chaque fois, le public répond en masse. Ce qui me touche profondément et cela est très important. Si vous ajoutez à cela que tout ce que je sors est bien accueilli par le public, je ne peux que rendre grâce à Dieu et remercier le public qui me procure tous ces moments forts. Cependant les moments forts qui me font le plus plaisir, ce sont les visites régulières de mes collègues artistes à mes soirées. Je citerai particulièrement Youssou Ndour qui est une star planétaire et qui n’hésite pas à venir me trouver en boîte. Ce qui est une grande fierté pour moi car je peux dire qu’avec cette reconnaissance de Youssou Ndour et de tous mes pairs, j’ai largement atteint mes objectifs. Youssou Ndour est une personnalité de ce pays qui ne se déplace pas pour des broutilles et il en est de même pour Thione Seck et de l’ensemble des musiciens de ce pays. J’en suis très heureux et je m’en réjouis.
Comment expliques-tu cette situation rare dans le milieu ?
Il s’agit avant tout d’un problème d’éducation. Mes parents m’ont inculqué le sens du partage et j’ai compris que si tu adoptes cette ligne de conduite, c’est le Bon Dieu qui te montre la voie et qui t’assiste dans toutes tes entreprises. C’est ce qui m’a permis d’avoir cette chance de cultiver de bonnes relations avec tout le monde. Je suis sûr que certains viennent dans mes soirées dans le secret espoir de voir débouler un Alioune Mbaye Nder, un Fallou Dieng ou d’autres grands artistes. Il y a des nouveaux talents et des danseurs inconnus au bataillon qui se font découvrir durant mes soirées. Je remercie donc tous les artistes car à mon avis, il n’existe pas de petites catégories.
Tu as aussi lancé beaucoup d’artistes comme Ndongo Lô, Moussa Diouf, Kéba Seck etc.
C’est toujours les résultats de mon ouverture. Il y a eu Titi qui a fait des chœurs dans ma cassette. Viviane aussi, car Youssou Ndour me l’avait confiée. Je citerai aussi Joe Mbaye, Moussa Diouf, Daba Sèye, Lat Mbaye, Kéba et beaucoup d’autres comme Amy Mbengue et tant d’autres. Cela démontre que seul la générosité paye. Peut-être, si j’arrête un jour la musique tous ces gens pourront me venir en aide (rires).
C’est pourquoi je demande à mes collègues de faire preuve de plus de compréhension à l’égard de jeunes artistes. Je ne suis pas rancunier mais je reconnais ceux qui me soutenaient et ceux qui me menaient la vie dure.
Parlez-nous de tes passages au Super Diamono et au Lemzo Diamono. Qu’as-tu appris au sein de ces deux orchestres ?
J’y ai appris la musique et le partage. Le Super Diamono était un groupe qui n’avait pas de chef et c’était une famille où tout le monde était logé à la même enseigne et avec une bonne ambiance permanente. Je me dis que je suis passé par une école d’excellence. Après le Super Diamono, j’ai rejoint le Lemzo où le grand Lamine Faye nous a élevés dans le live et la bonne musique. Ce qui m’a permis de mener ma barque avec la manière. Je suis donc passé dans une excellente école de formation.
Tu es devenu professionnel avec un staff et une organisation. Pourquoi avoir attendu tout ce temps ?
Encore une fois, chaque chose arrive en son temps et tout découle de la volonté divine. C’est pourquoi, je demande à mes amis artistes d’essayer d’avoir un minimum d’instruction. A l’heure actuelle, la technologie est très développée et il faut vraiment disposer d’un petit bagage pour essayer de s’en sortir. Il est vrai que c’est Dieu qui fait les carrières mais il faut essayer de se former un peu. Je reconnais que c’est ce qui a longtemps retardé ma progression. Mon faible niveau scolaire et le manque de staff performant ont véritablement plombé la bonne marche de ma carrière. Il faut aussi avoir de très bons conseillers et accepter les critiques constructives. Actuellement, j’ai plus de 75.000 conseillers qui agissent dans l’ombre et qui me rectifient à tous instants. Dans ce lot, il existe des imams, des avocats, des décideurs et des conférenciers, des politiciens et ils ne me ménagent pas. Il faut essayer d’être bien entouré par des gens qui vous disent la vérité et qui évitent de vous faire des louanges. Ces flagorneurs sont la plaie du milieu car ils sont à la base de toutes les mésententes qui peuvent survenir entre les artistes.
Que nous réserves - tu prochainement ?
Je n’ai plus rien à prouver ici, au Sénégal. C’est pourquoi, je lance un appel au public pour qu’il me soutienne un peu plus. J’aspire à exporter le Tassou un peu partout dans le monde entier. Je suis convaincu que ça ne sera pas difficile pour moi. Youssou Ndour l’a dit dans une de mes soirées car les racines de notre Mbalakh se trouvent dans le Tassou. Le spectacle vivant que nous faisons est aussi un facteur motivant. C’est pour toutes ces raisons que je demande aux sénégalais de prier pour que j’atteigne mes objectifs de faire rayonner la musique sénégalaise partout.
Le tassou est parfois décrié à cause des paroles jugées obscènes par certains. Que réponds-tu à cela ?
Je pense que chacun vient avec son style. A mes débuts, les gens ne comprenaient pas qu’un homme puisse faire du Tassou et pourtant actuellement ils ont tous approuvé ma démarche et je fais des émules. Je trouve que c’est par méconnaissance que les gens tiennent ce discours. Il faut reconnaître que cet art a sa propre structure. Il est vrai que l’accent est mis sur les blagues et les appels du pied, mais Salam livre toujours un message dans ses chansons. J’accepte les critiques et je vais essayer de mieux travailler mes textes car j’assume mes erreurs.
Je n’ai plus rien à prouver ici, au Sénégal. C’est pourquoi, je lance un appel au public pour qu’il me soutienne un peu plus. J’aspire à exporter le Tassou un peu partout dans le monde entier. Je suis convaincu que ça ne sera pas difficile pour moi. Youssou Ndour l’a dit dans une de mes soirées car les racines de notre Mbalakh se trouvent dans le Tassou. Le spectacle vivant que nous faisons est aussi un facteur motivant. C’est pour toutes ces raisons que je demande aux sénégalais de prier pour que j’atteigne mes objectifs de faire rayonner la musique sénégalaise partout.
Le tassou est parfois décrié à cause des paroles jugées obscènes par certains. Que réponds-tu à cela ?
Je pense que chacun vient avec son style. A mes débuts, les gens ne comprenaient pas qu’un homme puisse faire du Tassou et pourtant actuellement ils ont tous approuvé ma démarche et je fais des émules. Je trouve que c’est par méconnaissance que les gens tiennent ce discours. Il faut reconnaître que cet art a sa propre structure. Il est vrai que l’accent est mis sur les blagues et les appels du pied, mais Salam livre toujours un message dans ses chansons. J’accepte les critiques et je vais essayer de mieux travailler mes textes car j’assume mes erreurs.
On t’ accuse d’être un homme à femmes ?
Les femmes aiment simplement ce que je fais et elles se retrouvent dans mon style. J’aime les femmes et je ne m’en cache pas car j’aime trop ma mère. Les femmes sont à l’image de ma mère. Je les respecte et les adule. Cela ne signifie pas que je suis un coureur de jupons car je suis mariée et je me contente de ma femme que j’aime beaucoup.
Comment vois-tu la situation politique du pays ?
Je pense qu’il faut que le dialogue s’instaure et que les hommes politiques mettent en avant les intérêts du Sénégal. Les opposants et le pouvoir doivent se retrouver autour de l’essentiel. Les chefs religieux de toutes les confréries ont émis le souhait de voir les hommes politiques se parler et c’est ce qui doit se faire. Wade en est arrivé à ce stade à cause d’une coalition donc les grands ensembles doivent prospérer. C’est l’union qui fait la force. Je suis apolitique, mais j’aime Ablaye Wade qui a réalisé de grandes choses. Je ne l’ai jamais chanté, je ne l’ai jamais rencontré encore moins sollicité une audience, mais je reconnais qu’il a effectué des pas de géants dans de nombreux secteurs même s’il reste encore des choses à parfaire. Il doit appeler les opposants autour d’une table. Les Sénégalais aussi doivent se rendre à l’évidence et accepter que nous soyons privilégiés par rapport à certains pays. Nous avons la paix.
Il est vrai qu’il est difficile de satisfaire l’homme sénégalais qui ne peut s’empêcher de critiquer à tout moment. Comme c’est nous qui avons élu Wade, il faut le laisser poursuivre son travail et attendre les prochaines échéances dans le calme.
Qu’est-ce qui fait la force de Salam qui n’a jamais senti le besoin de répondre aux accusations et aux calomnies ?
J’ai tout entendu dans ce pays. On m’a accusé de tous et j’ai été traité de tous les noms d’oiseaux et pourtant j’ai toujours su garder le calme et éviter de répondre aux provocations. Je le dois à ma foi et en ma qualité de disciple de Serigne Touba. Je dois pouvoir suivre son exemple et tout relativiser dans la vie. Il ne faut pas oublier que je m’appelle Salam qui signifie la paix. Ceci explique cela. J’ai appris à prendre de la hauteur et à me référer à Dieu.
Recueillis par Tapha
Source: Icone/Xalima.com
Les femmes aiment simplement ce que je fais et elles se retrouvent dans mon style. J’aime les femmes et je ne m’en cache pas car j’aime trop ma mère. Les femmes sont à l’image de ma mère. Je les respecte et les adule. Cela ne signifie pas que je suis un coureur de jupons car je suis mariée et je me contente de ma femme que j’aime beaucoup.
Comment vois-tu la situation politique du pays ?
Je pense qu’il faut que le dialogue s’instaure et que les hommes politiques mettent en avant les intérêts du Sénégal. Les opposants et le pouvoir doivent se retrouver autour de l’essentiel. Les chefs religieux de toutes les confréries ont émis le souhait de voir les hommes politiques se parler et c’est ce qui doit se faire. Wade en est arrivé à ce stade à cause d’une coalition donc les grands ensembles doivent prospérer. C’est l’union qui fait la force. Je suis apolitique, mais j’aime Ablaye Wade qui a réalisé de grandes choses. Je ne l’ai jamais chanté, je ne l’ai jamais rencontré encore moins sollicité une audience, mais je reconnais qu’il a effectué des pas de géants dans de nombreux secteurs même s’il reste encore des choses à parfaire. Il doit appeler les opposants autour d’une table. Les Sénégalais aussi doivent se rendre à l’évidence et accepter que nous soyons privilégiés par rapport à certains pays. Nous avons la paix.
Il est vrai qu’il est difficile de satisfaire l’homme sénégalais qui ne peut s’empêcher de critiquer à tout moment. Comme c’est nous qui avons élu Wade, il faut le laisser poursuivre son travail et attendre les prochaines échéances dans le calme.
Qu’est-ce qui fait la force de Salam qui n’a jamais senti le besoin de répondre aux accusations et aux calomnies ?
J’ai tout entendu dans ce pays. On m’a accusé de tous et j’ai été traité de tous les noms d’oiseaux et pourtant j’ai toujours su garder le calme et éviter de répondre aux provocations. Je le dois à ma foi et en ma qualité de disciple de Serigne Touba. Je dois pouvoir suivre son exemple et tout relativiser dans la vie. Il ne faut pas oublier que je m’appelle Salam qui signifie la paix. Ceci explique cela. J’ai appris à prendre de la hauteur et à me référer à Dieu.
Recueillis par Tapha
Source: Icone/Xalima.com