De bonheur, les taximen ont garé leurs voitures à la promenade des Thiesseois pour observer scrupuleusement le mot d’ordre de grève. C’est vers les coups de 10 h qu’une centaine de motos Jakarta va envahir la place de France. Les taximen sentant la présence des Jakarta comme une provocation vont bander les muscles pour en découdre avec les taxis Jakarta. Les pierres et armes blanches vont pleuvoir. Les pare-brises des véhicules seront brisées, des motos Jakarta endommagées. Les quelques policiers sur les lieux éprouve de la peine à calmer les nerfs. Des lacrymogènes seront tirés par les forces de l’ordre pour disperser la foule. Ainsi une dizaine de taxi et de motos Jakarta sera détruite dans les deux camps. De jeunes conducteurs de Jakarta seront grièvement blessés dans les affrontements. « Nous allons continuer la grève jusqu’à ce que le gouverneur interdise la circulation des Jakarta à Thiès », confie Abdoulaye Diakhaté, président des transporteurs de Thiès au reporter de Leral-Net.
Pour Assane Djiguel, président des conducteurs de Jakarta, les jeunes conducteurs de Jakarta ne demandent qu’à être régularisé si l’Etat leur montre la voie pour avoir des papiers. « Nous ne sommes pas des drogués. Nous ne prendrons pas les pirogues pour l’Espagne mais nous resterons au Sénégal pour travailler dignement. Il y a des Jakarta à Tivaouane, Pout, Kaolack donc Thiès ne peut pas faire l’exception», confie-t-il au micro de Leral-Net.
Pour Assane Djiguel, président des conducteurs de Jakarta, les jeunes conducteurs de Jakarta ne demandent qu’à être régularisé si l’Etat leur montre la voie pour avoir des papiers. « Nous ne sommes pas des drogués. Nous ne prendrons pas les pirogues pour l’Espagne mais nous resterons au Sénégal pour travailler dignement. Il y a des Jakarta à Tivaouane, Pout, Kaolack donc Thiès ne peut pas faire l’exception», confie-t-il au micro de Leral-Net.