C’est dans le cadre de la campagne d’assainissement que la Fsh développe dans certaines localités de ses trois départements, avec l’appui de l’Ong International budget partnership (Ibp). Mais les résultats de l’étude ne sont pas reluisants. Elle révèle que dans les écoles, les structures de santé, les marchés, les toilettes ne sont pas adaptées. Elles sont sales et vétustes. À part cela, elles sont le plus souvent partagées avec toutes les couches.
«À travers cette étude, nous avons constaté que dans les postes de santé, les malades et leurs accompagnants partagent leurs mêmes toilettes. Dans les écoles, nous avons constaté que les blocs sanitaires sont souvent mixtes, c’est-à-dire, qu’ils sont partagés par les filles et les garçons. Les enseignants et enseignantes partagent également les mêmes toilettes », regrette Badiène Astou Mbengue, responsable de la collecte des données à la Fédération sénégalaise des habitants (Fsh).
Mais il n’y a pas que. Selon toujours Astou Mbengue, les personnes handicapées éprouvent des difficultés pour accéder aux toilettes. «Dans certaines écoles aussi, il faut souligner l’insalubrité des toilettes qui fait qu’elles ne peuvent même pas être utilisées. L’étude a aussi révélé que les filles sont beaucoup plus nombreuses que les garçons à l’école», peste Astou Mbengue.
À l’en croire, cette enquête a pour but d’évaluer l’état de fonctionnalité des équipements et des infrastructures d’eau et d’assainissement, mais aussi, identifier les problèmes d’assainissement dans les localités et structures ciblées dans la base de données de la Fsh.
Dans la foulée, la Fédération sénégalaise des habitants (Fsh) entend rédiger un manuel pour servir d’argumentaire, afin de soutenir la campagne régionale et nationale de plaidoyer pour la promotion et l’accès de l’assainissement au niveau des quartiers précaires de la région de Dakar.
Tribune
«À travers cette étude, nous avons constaté que dans les postes de santé, les malades et leurs accompagnants partagent leurs mêmes toilettes. Dans les écoles, nous avons constaté que les blocs sanitaires sont souvent mixtes, c’est-à-dire, qu’ils sont partagés par les filles et les garçons. Les enseignants et enseignantes partagent également les mêmes toilettes », regrette Badiène Astou Mbengue, responsable de la collecte des données à la Fédération sénégalaise des habitants (Fsh).
Mais il n’y a pas que. Selon toujours Astou Mbengue, les personnes handicapées éprouvent des difficultés pour accéder aux toilettes. «Dans certaines écoles aussi, il faut souligner l’insalubrité des toilettes qui fait qu’elles ne peuvent même pas être utilisées. L’étude a aussi révélé que les filles sont beaucoup plus nombreuses que les garçons à l’école», peste Astou Mbengue.
À l’en croire, cette enquête a pour but d’évaluer l’état de fonctionnalité des équipements et des infrastructures d’eau et d’assainissement, mais aussi, identifier les problèmes d’assainissement dans les localités et structures ciblées dans la base de données de la Fsh.
Dans la foulée, la Fédération sénégalaise des habitants (Fsh) entend rédiger un manuel pour servir d’argumentaire, afin de soutenir la campagne régionale et nationale de plaidoyer pour la promotion et l’accès de l’assainissement au niveau des quartiers précaires de la région de Dakar.
Tribune