Rétablissons la vérité et les faits:
Ce communiqué ne dit pas que quand les éléments en tenue civile sont arrivés dans la maison, il n’ont pas décliné leur identité et qualité, et qu’ils ont arrosé les occupants de la chambre d’injures, avant de pulvériser du gaz asphyxiant dans la chambre, pour ensuite, en refermer la porte. C’est au bout de quelques minutes qu’ils ont rouvert la chambre, pour se saisir des occupants qui avaient presque perdu connaissance.
Après les avoir embarqués, au lieu de les conduire directement au CA de Pikine, ils les ont conduits dans un lieu désert du Technopôle. Il était 20 heures passées de quelques minutes. C’est là-bas qu’ils ont été massacrés avec des gourdins et des pavés conçus pour le pavage des rues et trottoirs.
C’est vers 1 heure, soit 4 à 5 heures plus tard qu’ils les ont ramenés à Bountou Pikine, à bord du même véhicule. C’est là où des membres de la famille qui étaient à leur recherche depuis 19 heures, ont pu les voir dans le véhicule de la police, en piteux état.
Vers 2 heures. ils ont été transportés au centre de santé Baye Talla Diop (Ex-Dominique) pour des soins. De là, vu la gravité de l’état dans lequel la torture policière les a mis, ils ont été trimballés du centre de santé Baye Talla Diop à l’hôpital Dalal Jàmm, ensuite à l’hôpital Idrissa Pouye et enfin, à l’hôpital Principal, où le frère Seydina Mouhamed Diop a rendu l’âme dans des douleurs atroces.
Le certificat de genre de mort est établi par Famara Seck, médecin commandant au service Anatomie et Cytologie pathologiques à l’hôpital Principal de Dakar. Il définît les causes de la mort de Seydina Mouhamed Diop : de nombreuses complications métaboliques et hémodynamiques d’un polytraumatisme avec fractures déplacées des arcs postérieurs de la 4e et de la 9e côte, contusions pulmonaires et régions fessières avec infiltration hémorragique importante, traumatisme du coude gauche.
Le certificat aux fins d’inhumation transmis par le commissaire de police en charge du commissariat d’arrondissement de Pikine, reprend textuellement les causes du décès mentionnées par le certificat de genre de mort.
A signaler que l'avis de décès signé par le médecin Abdoulaye Sow de l’hôpital Principal, mentionne une« mort violente ».
Selon les membres et sympathisants du jeune décédé, le communiqué déclare que c’est la police, en accord avec le parquet compétent. qui a requis un médecin légiste pour les besoins de l’autopsie. Pourtant, c’est la famille qui a payé la facture de 100.000 FCfa pour l’autopsie.
Au regard des fait énumérés, les membres du collectif dénoncent vigoureusement, ce communiqué irresponsable et manipulateur de la direction des Relations publiques de la Police, qui vient ajouter à la douleur de la famille et des Pikinois.
Le collectif appelle tous les Pikinois, les droits-de-l’hommistes, la société civile, à une mobilisation intransigeante, afin que les auteurs de cet assassinat de Seydina Mouhamed Diop soient identifiés avec diligence et sanctionnés selon le droit.
Ibrahima Khalil Diémé
Ce communiqué ne dit pas que quand les éléments en tenue civile sont arrivés dans la maison, il n’ont pas décliné leur identité et qualité, et qu’ils ont arrosé les occupants de la chambre d’injures, avant de pulvériser du gaz asphyxiant dans la chambre, pour ensuite, en refermer la porte. C’est au bout de quelques minutes qu’ils ont rouvert la chambre, pour se saisir des occupants qui avaient presque perdu connaissance.
Après les avoir embarqués, au lieu de les conduire directement au CA de Pikine, ils les ont conduits dans un lieu désert du Technopôle. Il était 20 heures passées de quelques minutes. C’est là-bas qu’ils ont été massacrés avec des gourdins et des pavés conçus pour le pavage des rues et trottoirs.
C’est vers 1 heure, soit 4 à 5 heures plus tard qu’ils les ont ramenés à Bountou Pikine, à bord du même véhicule. C’est là où des membres de la famille qui étaient à leur recherche depuis 19 heures, ont pu les voir dans le véhicule de la police, en piteux état.
Vers 2 heures. ils ont été transportés au centre de santé Baye Talla Diop (Ex-Dominique) pour des soins. De là, vu la gravité de l’état dans lequel la torture policière les a mis, ils ont été trimballés du centre de santé Baye Talla Diop à l’hôpital Dalal Jàmm, ensuite à l’hôpital Idrissa Pouye et enfin, à l’hôpital Principal, où le frère Seydina Mouhamed Diop a rendu l’âme dans des douleurs atroces.
Le certificat de genre de mort est établi par Famara Seck, médecin commandant au service Anatomie et Cytologie pathologiques à l’hôpital Principal de Dakar. Il définît les causes de la mort de Seydina Mouhamed Diop : de nombreuses complications métaboliques et hémodynamiques d’un polytraumatisme avec fractures déplacées des arcs postérieurs de la 4e et de la 9e côte, contusions pulmonaires et régions fessières avec infiltration hémorragique importante, traumatisme du coude gauche.
Le certificat aux fins d’inhumation transmis par le commissaire de police en charge du commissariat d’arrondissement de Pikine, reprend textuellement les causes du décès mentionnées par le certificat de genre de mort.
A signaler que l'avis de décès signé par le médecin Abdoulaye Sow de l’hôpital Principal, mentionne une« mort violente ».
Selon les membres et sympathisants du jeune décédé, le communiqué déclare que c’est la police, en accord avec le parquet compétent. qui a requis un médecin légiste pour les besoins de l’autopsie. Pourtant, c’est la famille qui a payé la facture de 100.000 FCfa pour l’autopsie.
Au regard des fait énumérés, les membres du collectif dénoncent vigoureusement, ce communiqué irresponsable et manipulateur de la direction des Relations publiques de la Police, qui vient ajouter à la douleur de la famille et des Pikinois.
Le collectif appelle tous les Pikinois, les droits-de-l’hommistes, la société civile, à une mobilisation intransigeante, afin que les auteurs de cet assassinat de Seydina Mouhamed Diop soient identifiés avec diligence et sanctionnés selon le droit.
Ibrahima Khalil Diémé