Les traces laissées par les manifestants sont encore visibles à la station « Total » de Castors. Tout est à refaire dans ce point de vente qui était très fréquenté. Les pompes sont détruites, les vitres de la boutique également ont été réduites en morceaux.
Même les pots de fleurs qui ornaient la station, n’ont pas échappé à la furie dévastatrice des manifestants. Assise dans son bureau, la gérante de l’ « essencerie » n’arrive toujours pas à réaliser ce qui s’est passé. Dérouler le film des évènements lui fait penser à une scène d’horreur.
« C’était traumatisant ! J’ai eu la peur de ma vie ce jour-là. Je n’ai jamais vécu de tels moments dans ma vie. Ils nous ont surpris. C’était aux alentours de 15h. Et quand j’y pense encore, je me dis que rien au monde ne saurait justifier ces actes de banditisme. Ils pouvaient manifester sans piller ni casser les biens d’autrui. Ce n’est pas honnête. Nous sommes des Sénégalais et il faut que les jeunes reviennent à la raison. Ce pays nous appartient tous », se désole Marie Thérèse Dionne, responsable du site « Total Castors».
A l’en croire, tous les produits qui étaient dans la boutique, ont été emportés. Les malfrats sont revenus dans la nuit du jeudi au vendredi à quatre heures du matin, volant des moteurs, des climatiseurs, des frigos et des ordinateurs. Ils n’ont rien laissé, même pas la plus petite pièce. Et aujourd’hui dans cette station d’essence, vingt-quatre travailleurs sont en chômage technique.
« C’est vraiment difficile, mais nous ne pouvons rien faire. Vous imaginez le mal que ces responsables de famille endurent actuellement parce qu’ils sont en chômage technique. Il faut le vivre pour comprendre. Des pères de famille sont à la maison avec leurs enfants parce que des Sénégalais les ont forcés à vivre une telle situation. C’est injuste !», déplore Marie Thérèse Dionne.
Au niveau de cette station, il n’y a que le service de vidange qui fonctionne pour l’instant. Les pompes à essence ou à gas-oil pour les usagers, sont en réfection. Le chantier parait énorme au niveau de cette station.
A quelques mètres de cette essencerie, le centre commercial Auchan est fermé. Mais la devanture laisse apparaître le passage des pilleurs.
A la station « Total » du quartier Khar Yallah de Grand Yoff, l’ambiance est un peu différente puisqu’elle est ouverte mais une seule pompe fonctionne. Une file de voitures s’allongeait à notre passage sur les lieux. Pape Cheikh Tidiane, un jeune taximan, s’offusque de la situation, car il a perdu beaucoup de temps pour juste avoir du carburant. Le jeune taximan est très remonté contre les manifestants. « Ce n’est pas normal ! Nous sommes vraiment impactés par cette situation », s’emporte-t-il. Dans cette station, une vingtaine de personne sont en chômage technique car les autres services ne fonctionnent pas, renseigne Youssouf.
Au niveau de la station « Total » de Liberté VI, la situation est aussi chaotique qu’ailleurs. Tout est à l’arrêt. Plus de quarante personnes sont en chômage technique.
« Plus de 40 personnes sont en chômage technique. La situation est vraiment difficile. Les hommes politiques, s’ils ne peuvent pas nous donner du travail, qu’ils nous laissent avec notre boulot », s’étrangle de colère un jeune pompiste.
Le service de lavage des voitures fonctionne au ralenti. Dans la banlieue, précisément dans la commune de Keur Massar, on peut dire que c’est le désastre. La boutique Auchan où beaucoup de famille se ravitaillaient, a été pillée puis brûlée. Restauratrice, Alima T., regrette cette situation. Du fait de la mise hors service du magasin Auchan, elle est obligée de se rabattre au niveau des boutiques traditionnelles, où les denrées coûtent plus cher.
« Les manifestants nous ont mis dans une situation inconfortable. Le plus dur est à venir avec le ramadan. C’est durant cette période que les Sénégalais ressentiront les effets de cette casse », s’alarme la jeune dame. Les riverains en souffrent déjà, eux qui étaient habitués aux prix et à la qualité des produits vendus par la cette grande surface française.
Le Témoin
Même les pots de fleurs qui ornaient la station, n’ont pas échappé à la furie dévastatrice des manifestants. Assise dans son bureau, la gérante de l’ « essencerie » n’arrive toujours pas à réaliser ce qui s’est passé. Dérouler le film des évènements lui fait penser à une scène d’horreur.
« C’était traumatisant ! J’ai eu la peur de ma vie ce jour-là. Je n’ai jamais vécu de tels moments dans ma vie. Ils nous ont surpris. C’était aux alentours de 15h. Et quand j’y pense encore, je me dis que rien au monde ne saurait justifier ces actes de banditisme. Ils pouvaient manifester sans piller ni casser les biens d’autrui. Ce n’est pas honnête. Nous sommes des Sénégalais et il faut que les jeunes reviennent à la raison. Ce pays nous appartient tous », se désole Marie Thérèse Dionne, responsable du site « Total Castors».
A l’en croire, tous les produits qui étaient dans la boutique, ont été emportés. Les malfrats sont revenus dans la nuit du jeudi au vendredi à quatre heures du matin, volant des moteurs, des climatiseurs, des frigos et des ordinateurs. Ils n’ont rien laissé, même pas la plus petite pièce. Et aujourd’hui dans cette station d’essence, vingt-quatre travailleurs sont en chômage technique.
« C’est vraiment difficile, mais nous ne pouvons rien faire. Vous imaginez le mal que ces responsables de famille endurent actuellement parce qu’ils sont en chômage technique. Il faut le vivre pour comprendre. Des pères de famille sont à la maison avec leurs enfants parce que des Sénégalais les ont forcés à vivre une telle situation. C’est injuste !», déplore Marie Thérèse Dionne.
Au niveau de cette station, il n’y a que le service de vidange qui fonctionne pour l’instant. Les pompes à essence ou à gas-oil pour les usagers, sont en réfection. Le chantier parait énorme au niveau de cette station.
A quelques mètres de cette essencerie, le centre commercial Auchan est fermé. Mais la devanture laisse apparaître le passage des pilleurs.
A la station « Total » du quartier Khar Yallah de Grand Yoff, l’ambiance est un peu différente puisqu’elle est ouverte mais une seule pompe fonctionne. Une file de voitures s’allongeait à notre passage sur les lieux. Pape Cheikh Tidiane, un jeune taximan, s’offusque de la situation, car il a perdu beaucoup de temps pour juste avoir du carburant. Le jeune taximan est très remonté contre les manifestants. « Ce n’est pas normal ! Nous sommes vraiment impactés par cette situation », s’emporte-t-il. Dans cette station, une vingtaine de personne sont en chômage technique car les autres services ne fonctionnent pas, renseigne Youssouf.
Au niveau de la station « Total » de Liberté VI, la situation est aussi chaotique qu’ailleurs. Tout est à l’arrêt. Plus de quarante personnes sont en chômage technique.
« Plus de 40 personnes sont en chômage technique. La situation est vraiment difficile. Les hommes politiques, s’ils ne peuvent pas nous donner du travail, qu’ils nous laissent avec notre boulot », s’étrangle de colère un jeune pompiste.
Le service de lavage des voitures fonctionne au ralenti. Dans la banlieue, précisément dans la commune de Keur Massar, on peut dire que c’est le désastre. La boutique Auchan où beaucoup de famille se ravitaillaient, a été pillée puis brûlée. Restauratrice, Alima T., regrette cette situation. Du fait de la mise hors service du magasin Auchan, elle est obligée de se rabattre au niveau des boutiques traditionnelles, où les denrées coûtent plus cher.
« Les manifestants nous ont mis dans une situation inconfortable. Le plus dur est à venir avec le ramadan. C’est durant cette période que les Sénégalais ressentiront les effets de cette casse », s’alarme la jeune dame. Les riverains en souffrent déjà, eux qui étaient habitués aux prix et à la qualité des produits vendus par la cette grande surface française.
Le Témoin