Les Sénégalais arrêtés sont soupçonnés d’avoir effectué des prélèvements sur le compte personnel du chef de l’Etat français pour ouvrir des abonnements téléphoniques. Le préjudice est évalué à moins de 200 euros. Il semblerait que les suspects ne savaient même pas qu’il s’agissait du compte de Nicolas Sarkozy.
L’enquête est allée vite. Cet été, Nicolas Sarkozy constate deux prélèvements bizarres sur son compte bancaire. Deux abonnements chez Sfr qu’il n’a pas souscrits, pour un montant inférieur à 200 euros. Le chef de l’Etat porte plainte courant septembre. Une enquête est immédiatement ouverte. Le procureur de la République de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, Philippe Courroye, avait saisi la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres ainsi que la brigade financière.
Mardi matin, deux personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue à la brigade criminelle à Paris. Il s’agit de deux Sénégalais, un homme et une femme, arrêtés en région parisienne, et qualifiés de ‘petits escrocs’. Les policiers sont remontés jusqu’à eux grâce à des ‘traces informatiques’. Leur garde-à-vue peut durer jusqu’à 48 heures.
Selon les informations d’Europe 1, c’est grâce à un faux Rib que les deux lignes téléphoniques ont été ouvertes. Un Rib trafiqué : un faux nom avec à l’appui des papiers d’identité, mais avec les vraies coordonnées bancaires de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat n’était donc pas directement visé par cette escroquerie. Les escrocs n’auraient même pas eu conscience de l’identité du titulaire du compte.
(Afp)
L’enquête est allée vite. Cet été, Nicolas Sarkozy constate deux prélèvements bizarres sur son compte bancaire. Deux abonnements chez Sfr qu’il n’a pas souscrits, pour un montant inférieur à 200 euros. Le chef de l’Etat porte plainte courant septembre. Une enquête est immédiatement ouverte. Le procureur de la République de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, Philippe Courroye, avait saisi la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres ainsi que la brigade financière.
Mardi matin, deux personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue à la brigade criminelle à Paris. Il s’agit de deux Sénégalais, un homme et une femme, arrêtés en région parisienne, et qualifiés de ‘petits escrocs’. Les policiers sont remontés jusqu’à eux grâce à des ‘traces informatiques’. Leur garde-à-vue peut durer jusqu’à 48 heures.
Selon les informations d’Europe 1, c’est grâce à un faux Rib que les deux lignes téléphoniques ont été ouvertes. Un Rib trafiqué : un faux nom avec à l’appui des papiers d’identité, mais avec les vraies coordonnées bancaires de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat n’était donc pas directement visé par cette escroquerie. Les escrocs n’auraient même pas eu conscience de l’identité du titulaire du compte.
(Afp)