Une campagne électorale au cœur des préoccupations agricoles
La Foire, tenue du 12 au 14 novembre dans le village de Djimini, département de Vélingara (région de Kolda), a été marquée par des ateliers et conférences réunissant des participants venus de l’Afrique de l’Ouest et de l’Europe. À l’approche des élections législatives, ces agriculteurs ont rappelé le rôle crucial des députés dans le vote de lois favorables aux systèmes alimentaires durables.
Diafara Fofana, paysan-chercheur de Koungheul, a exhorté les futurs parlementaires à s’impliquer activement. « Pour la prochaine législature, il nous faut des députés crédibles, capables de défendre la semence paysanne, un patrimoine de l’humanité. Aucune firme ne devrait pouvoir s’en accaparer via des systèmes de brevetage destructeurs pour les petits producteurs », a-t-il déclaré.
Un plaidoyer pour une agriculture durable
Les participants ont également dénoncé la mainmise croissante de l’agro-industrie sur la chaîne de production alimentaire. Ils ont critiqué l’usage immodéré d’engrais chimiques et de semences génétiquement modifiées (OGM), accusés d’appauvrir les sols, de perturber les écosystèmes et de réduire la biodiversité. Un agriculteur ivoirien a qualifié cette situation de « question de droit à l’alimentation et à la vie ».
Lamine Biaye, président de l’Association sénégalaise des producteurs de semences paysannes (ASPSP), a rappelé que les semences étaient autrefois un patrimoine communautaire universel. Il regrette qu’elles soient désormais contrôlées par un « groupuscule de firmes, à travers un système de brevetage ».
Mobilisation et sensibilisation autour de la semence paysanne
La Foire ouest-africaine, initiée par l’ASPSP et le Comité africain des semences paysannes (COASP), s’inscrit dans un vaste mouvement visant à protéger le patrimoine génétique africain et à sensibiliser les paysans sur les enjeux de la souveraineté alimentaire.
L’objectif, selon Lamine Biaye, est clair : « Mobiliser les paysans autour de la semence paysanne, informer sur les dangers de l’agrobusiness et promouvoir une agriculture durable ». La Foire de Djimini, bien qu’étant un espace d’échanges et de partage, se distingue par son caractère non commercial, axé sur le plaidoyer pour une agriculture résiliente.
Un appel aux futurs législateurs
Avec pour thème « Autonomie semencière et souveraineté alimentaire : enjeux et défis pour la semence paysanne », cet événement a rappelé l’urgence de légiférer en faveur de la protection des semences paysannes. Les organisateurs et participants interpellent directement les futurs députés, pour qu’ils traduisent ces préoccupations en actions concrètes dans l’hémicycle.
La Foire, tenue du 12 au 14 novembre dans le village de Djimini, département de Vélingara (région de Kolda), a été marquée par des ateliers et conférences réunissant des participants venus de l’Afrique de l’Ouest et de l’Europe. À l’approche des élections législatives, ces agriculteurs ont rappelé le rôle crucial des députés dans le vote de lois favorables aux systèmes alimentaires durables.
Diafara Fofana, paysan-chercheur de Koungheul, a exhorté les futurs parlementaires à s’impliquer activement. « Pour la prochaine législature, il nous faut des députés crédibles, capables de défendre la semence paysanne, un patrimoine de l’humanité. Aucune firme ne devrait pouvoir s’en accaparer via des systèmes de brevetage destructeurs pour les petits producteurs », a-t-il déclaré.
Un plaidoyer pour une agriculture durable
Les participants ont également dénoncé la mainmise croissante de l’agro-industrie sur la chaîne de production alimentaire. Ils ont critiqué l’usage immodéré d’engrais chimiques et de semences génétiquement modifiées (OGM), accusés d’appauvrir les sols, de perturber les écosystèmes et de réduire la biodiversité. Un agriculteur ivoirien a qualifié cette situation de « question de droit à l’alimentation et à la vie ».
Lamine Biaye, président de l’Association sénégalaise des producteurs de semences paysannes (ASPSP), a rappelé que les semences étaient autrefois un patrimoine communautaire universel. Il regrette qu’elles soient désormais contrôlées par un « groupuscule de firmes, à travers un système de brevetage ».
Mobilisation et sensibilisation autour de la semence paysanne
La Foire ouest-africaine, initiée par l’ASPSP et le Comité africain des semences paysannes (COASP), s’inscrit dans un vaste mouvement visant à protéger le patrimoine génétique africain et à sensibiliser les paysans sur les enjeux de la souveraineté alimentaire.
L’objectif, selon Lamine Biaye, est clair : « Mobiliser les paysans autour de la semence paysanne, informer sur les dangers de l’agrobusiness et promouvoir une agriculture durable ». La Foire de Djimini, bien qu’étant un espace d’échanges et de partage, se distingue par son caractère non commercial, axé sur le plaidoyer pour une agriculture résiliente.
Un appel aux futurs législateurs
Avec pour thème « Autonomie semencière et souveraineté alimentaire : enjeux et défis pour la semence paysanne », cet événement a rappelé l’urgence de légiférer en faveur de la protection des semences paysannes. Les organisateurs et participants interpellent directement les futurs députés, pour qu’ils traduisent ces préoccupations en actions concrètes dans l’hémicycle.