le syndicat national des convoyeurs de fonds et agents de sécurité (SYNACOFAS ) demande l’annulation des élections de délégués du personnel des 22 et 23 décembre à la SAGAM. La requête a été notifiée à la Présidente du Tribunal du Travail de Dakar. « Suite à nos différentes requêtes prévenant des dysfonctionnements dans le processus de préparations des élections de délégués du personnel de la SAGAM, le SYNDICAT NATIONAL DES CONVOYEURS DE FONDS ET AGENTS DE SECURITE (SYNACOFAS) a le regret de devoir déposer la présente requête a l’effet d’obtenir l’annulation des élections de délégués des 22 et 23 décembre 2012 a la SAGAM SISE AU 124 AVENUE CHEIKH ANTA DIOP DAKAR- FANN.
Preuve a été faite du désir du chef d’entreprise de ne plus voir de collège de délégués dans son entreprise.
Depuis que nous avons déposé la liste officielle des candidats délégués de notre organisation syndicale, le 18 Décembre 2012, presque tous nos candidats délégués ont été convoqués, ou approchés par la direction pour les menacer, leur intimer l’ordre de démissionner de notre syndicat, et de leur candidature aux fonctions de délégués. Ils sont tous prêts à en témoigner devant le tribunal pour que la vérité éclate.
Cela a eu pour conséquence le retrait de notre liste des camarades, AYE DIAGNE, NDIAGA NDIAYE et MOUSSA TOUNKARA. La SAGAM est allé jusqu’à joindre les familles de certains candidats ou à se rendre à leurs domiciles pour les convaincre de quitter notre syndicat. L’Autre conséquence fut de nous mettre dans l’impossibilité, de disposer de travailleurs en mesure de nous représenter dans les véhicules devant transporter les urnes mobiles, que nous avons dénoncées devant l’inspection du travail et le tribunal pour son caractère irrégulier, même au niveau du bureau de vote à la direction de SAGAM. D’où notre absence lors du dépouillement des votes le dimanche 23 décembre.
A ce propos le représentant pour lequel nous avions du en urgence sollicité une dérogation s’est vu refuser l’accès par monsieur AHMED SEYE qui n’est pas le président du bureau de vote, dont le rôle était dévolu à monsieur Bassirou DIALLO chef du personnel, d’après leur propre protocole d’accord. Nous en avons fait la déclaration auprès de la brigade de gendarmerie de la foire portant numéro de mention 8320 du 22 décembre 2012.
Le plus grave de notre point de vue est que, des membres de notre syndicat et de notre liste de candidats délégués, se sont retrouvés dans les listes de candidats des syndicats concurrents, à savoir BOUBACAR DIALLO AU SNECCS, ET MOUSSA TOUNKARA sur la liste des suppléants du SYNATRACOM. Jusqu’ici aucune lettre de démission de notre organisation de ces travailleurs, ne nous est parvenue. De sorte que sur 24 délégués possible, notre liste n’a pu en présenter que 22.
Nous avons ainsi assisté comme nous le craignions lors du vote avec urnes mobiles à des irrégularités du genre : obliger les travailleurs à voter, la non disponibilité de nos bulletins le dimanche, les menaces contre ceux qui refusaient de voter qui se sont vus relever leurs numéros de matricule et noms en guise de représailles futures.
C’est ainsi que l’agent Mamadou Junior Diagne a vu le superviseur DOUDOU DIOUF prendre son nom et numéro de matricule après qu’il ait refusé de voter dans l’urne mobile, PREFERANT ALLER VOTER A LA DIRECTION. Il en a été de même pour les agents ADMIR BASILE MANDIKA, MAMADOU MOUSTAPHA GNING et MAMADOU LAMINE SAMATE AVEC LE superviseur MAMADOU FOUNE, les votes après 21h alors que l’heure de fermeture était prévue à 20h, impossibilité du secret du vote, refus pour certains superviseurs de mettre les votes dans les urnes, récupération des autres bulletins après le vote d’un travailleur, l’absence de nos bulletins de vote le DIMANCHE 23 dans certains véhicules contenant les urnes mobiles entre autres irrégularités. Nous devons également noter que La Sagam a fait voter les travailleurs dans leurs postes de gardes, sans qu’elle ait fait afficher dans ces postes les listes des candidats, trois jours avant le jour du vote. A aucun moment nous n’avons été associes a l’organisation de ces élections. La SAGAM nous a conviés à la réunion du 03 décembre juste pour nous imposer le protocole convenu avec les autres syndicats, qui n’appliquait pas les dispositions du décret 67-1360. A cette réunion la SAGAM n’avait pas voulu prendre en compte nos observations.
Nous avons egalement noté la présence du DIRECTEUR DES OPERATIONS Monsieur Ahmet Seye dans le bureau du vote a cote de l’isoloir, lui permettant de voir les travailleurs mettre leurs bulletins dans l’enveloppe en violation du principe du secret du vote.
Au vu de toutes ces irrégularités flagrantes et préméditées visant à faire annuler le vote et contourner l’ordonnance numéro 398 du 27 novembre 2012, dont la SAGAM a refusé de respecter les dispositions, en ne permettant pas le déroulement régulier de ces élections conformément au décret 67 -1360, pour une participation adéquate de notre syndicat.
Au vu du désir de la SAGAM de créer un contentieux volontaire, pour reporter encore une fois les élections de délégués du personnel en comptant sur une longue procédure judiciaire.
Au vu de ces violations de l’article 29 du code du travail nous sollicitons du tribunal, l’annulation de ces élections des 22 et 23 Décembre 2012, et de fixer sous astreinte une nouvelle date pour l’organisation sous surveillance de l’inspection du travail, d’élections de délégués du personnel de la SAGAM. » Note le communiqué signé par le Secrétaire général, reçu par Leral.
Preuve a été faite du désir du chef d’entreprise de ne plus voir de collège de délégués dans son entreprise.
Depuis que nous avons déposé la liste officielle des candidats délégués de notre organisation syndicale, le 18 Décembre 2012, presque tous nos candidats délégués ont été convoqués, ou approchés par la direction pour les menacer, leur intimer l’ordre de démissionner de notre syndicat, et de leur candidature aux fonctions de délégués. Ils sont tous prêts à en témoigner devant le tribunal pour que la vérité éclate.
Cela a eu pour conséquence le retrait de notre liste des camarades, AYE DIAGNE, NDIAGA NDIAYE et MOUSSA TOUNKARA. La SAGAM est allé jusqu’à joindre les familles de certains candidats ou à se rendre à leurs domiciles pour les convaincre de quitter notre syndicat. L’Autre conséquence fut de nous mettre dans l’impossibilité, de disposer de travailleurs en mesure de nous représenter dans les véhicules devant transporter les urnes mobiles, que nous avons dénoncées devant l’inspection du travail et le tribunal pour son caractère irrégulier, même au niveau du bureau de vote à la direction de SAGAM. D’où notre absence lors du dépouillement des votes le dimanche 23 décembre.
A ce propos le représentant pour lequel nous avions du en urgence sollicité une dérogation s’est vu refuser l’accès par monsieur AHMED SEYE qui n’est pas le président du bureau de vote, dont le rôle était dévolu à monsieur Bassirou DIALLO chef du personnel, d’après leur propre protocole d’accord. Nous en avons fait la déclaration auprès de la brigade de gendarmerie de la foire portant numéro de mention 8320 du 22 décembre 2012.
Le plus grave de notre point de vue est que, des membres de notre syndicat et de notre liste de candidats délégués, se sont retrouvés dans les listes de candidats des syndicats concurrents, à savoir BOUBACAR DIALLO AU SNECCS, ET MOUSSA TOUNKARA sur la liste des suppléants du SYNATRACOM. Jusqu’ici aucune lettre de démission de notre organisation de ces travailleurs, ne nous est parvenue. De sorte que sur 24 délégués possible, notre liste n’a pu en présenter que 22.
Nous avons ainsi assisté comme nous le craignions lors du vote avec urnes mobiles à des irrégularités du genre : obliger les travailleurs à voter, la non disponibilité de nos bulletins le dimanche, les menaces contre ceux qui refusaient de voter qui se sont vus relever leurs numéros de matricule et noms en guise de représailles futures.
C’est ainsi que l’agent Mamadou Junior Diagne a vu le superviseur DOUDOU DIOUF prendre son nom et numéro de matricule après qu’il ait refusé de voter dans l’urne mobile, PREFERANT ALLER VOTER A LA DIRECTION. Il en a été de même pour les agents ADMIR BASILE MANDIKA, MAMADOU MOUSTAPHA GNING et MAMADOU LAMINE SAMATE AVEC LE superviseur MAMADOU FOUNE, les votes après 21h alors que l’heure de fermeture était prévue à 20h, impossibilité du secret du vote, refus pour certains superviseurs de mettre les votes dans les urnes, récupération des autres bulletins après le vote d’un travailleur, l’absence de nos bulletins de vote le DIMANCHE 23 dans certains véhicules contenant les urnes mobiles entre autres irrégularités. Nous devons également noter que La Sagam a fait voter les travailleurs dans leurs postes de gardes, sans qu’elle ait fait afficher dans ces postes les listes des candidats, trois jours avant le jour du vote. A aucun moment nous n’avons été associes a l’organisation de ces élections. La SAGAM nous a conviés à la réunion du 03 décembre juste pour nous imposer le protocole convenu avec les autres syndicats, qui n’appliquait pas les dispositions du décret 67-1360. A cette réunion la SAGAM n’avait pas voulu prendre en compte nos observations.
Nous avons egalement noté la présence du DIRECTEUR DES OPERATIONS Monsieur Ahmet Seye dans le bureau du vote a cote de l’isoloir, lui permettant de voir les travailleurs mettre leurs bulletins dans l’enveloppe en violation du principe du secret du vote.
Au vu de toutes ces irrégularités flagrantes et préméditées visant à faire annuler le vote et contourner l’ordonnance numéro 398 du 27 novembre 2012, dont la SAGAM a refusé de respecter les dispositions, en ne permettant pas le déroulement régulier de ces élections conformément au décret 67 -1360, pour une participation adéquate de notre syndicat.
Au vu du désir de la SAGAM de créer un contentieux volontaire, pour reporter encore une fois les élections de délégués du personnel en comptant sur une longue procédure judiciaire.
Au vu de ces violations de l’article 29 du code du travail nous sollicitons du tribunal, l’annulation de ces élections des 22 et 23 Décembre 2012, et de fixer sous astreinte une nouvelle date pour l’organisation sous surveillance de l’inspection du travail, d’élections de délégués du personnel de la SAGAM. » Note le communiqué signé par le Secrétaire général, reçu par Leral.