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Plaintes et dénonciations : 129 plaintes déposées à l’Ofnac en 2020

Le Bureau des plaintes et dénonciations (BPD) enregistre les plaintes et dénonciations des particuliers et des personnes morales qui font l’objet, soit d’une ouverture d’enquête, soit d’un classement sans suite. Au cours de l’année 2020, il a reçu un total de 129 plaintes, soit 02 de moins que l’année précédente. Ajouté aux chiffres des années antérieures, ce nombre porte les statistiques agrégées depuis l’année 2013 à 1650 plaintes et dénonciations.


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Mai 2022 à 21:16 | | 0 commentaire(s)|

Plaintes et dénonciations : 129 plaintes déposées à l’Ofnac en 2020
La plupart des plaintes reçues ont fait l’objet d’une ouverture d’enquête tandis qu’un nombre relativement faible a été classé sans suite. Ainsi, pour la seule année 2020, 19 plaintes ont été classées sans suite, ce qui représente 14,72% du nombre de plaintes reçues.

Le rapport 2020 indique que les plaintes provenant de la région de Dakar ont encore une fois été plus nombreuses (73, soit 56,6%). La région de Thiès qui arrive en deuxième position représente à peine 13% du total. Tandis que, les autres régions se partagent les 30% restants. Par ailleurs, il convient de relever la grande faiblesse du nombre de plaintes originaires des régions de Matam (2), Kaffrine (1) et Kédougou (1). Et, tout comme l’année dernière, aucune plainte n’a été enregistrée en provenance de la région de Kolda.

Sur les 129 plaintes réceptionnées dans le courant de l’année 2020, seules 06 ont été répertoriées comme étant le fait d’individus de sexe féminin. Soit, moins de 5% du total. Cependant, cette analyse est à relativiser lorsque l’on prend en considération le nombre important de plaintes déposées par des personnes, dont le genre n’a pu être établi de façon certaine (60 individus, soit 46,5%).

Il s’agit principalement de dénonciations faites sous le sceau de l’anonymat ou de plaintes collectives signées par un groupe de personnes, dont il est difficile d’établir le genre. Dans ces conditions, il est probable qu’un nombre plus ou moins important de personnes de sexe féminin se « dissimulent » à l’intérieur de ces deux catégories de plaignants.

Ainsi, il apparait nettement que la mauvaise gestion a été le premier motif de plaintes ou dénonciations en 2020 (20 cas). Le détournement de deniers publics arrive en deuxième position (16 cas), suivi des pratiques illégales (12), des litiges fonciers (11), de la corruption, de l’enrichissement illicite (9) et de l’abus de pouvoir (05). De rares dossiers de plaintes ont concerné des faits qui n’entraient pas dans le champ de compétence de l’Office, tels que le licenciement abusif (02), le non – respect de clauses d’un contrat de location (01), etc. Conformément aux procédures, ces plaintes ont fait l’objet d’un classement sans suite avec notification aux plaignants.

Ousmane Wade