Le directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Oumar Hann, a déclaré, au cours de la première semaine du mois de juillet, devant les syndicalistes, que le budget est terminé. Ce qui révèle une mauvaise santé financière de la structure qu’il dirige. Pourtant, soufflent nos sources, il a été mis en place un projet dénommé : « Car plan Auto ». Une initiative que le Coud compte mener en partenariat avec Emg Automobile. Avec ce plan, le chef de service administratif (Csa) et l’Agent comptable particulier (Acp) ont la possibilité d’acquérir des véhicules jusqu’à 16 millions F Cfa, les chefs de département 14 millions de F Cfa (Nissan-Kueper), les chefs de service 12 millions de F Cfa (Nissan-Buster), les conseillers techniques 9 millions de F Cfa (Renault Symbole).
Tout était mis en place et les employés concernés avaient déjà commencé, depuis fin juillet, à verser. Seulement, le Conseil d’Administration (Ca), qui s’est réuni jeudi dernier, a demandé à la direction de surseoir au projet. Le Ca indique ne pouvoir, pour le moment, donner un quitus. Le Conseil d’administration suggère à la direction du Coud de saisir ainsi les autorités compétentes.
Selon nos sources, pour ce projet, chaque mois, le Coud devait verser 20 millions de F Cfa pendant 48 mois. Au bout de cette période, les véhicules devraient devenir la propriété du personnel qui contribue à hauteur de 20%.
Il est à signaler, à en croire nos sources, que l’Agent comptable particulier (Acp) n’était pas favorable à ce projet. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme.
Notre source de s’étonner : « Je me demande si le Coud a vocation d’acheter des véhicules pour son personnel au moment où l’enveloppe qui lui est allouée ne lui permet pas de faire face à ses charges ».
Au sujet du budget logé au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, notre interlocuteur explique qu’il a une nomenclature établie sur 12 mois. Le Coud reçoit normalement son enveloppe par trimestre. Curieusement, à la fin du second trimestre de l’année (juin), le Coud était à court d’argent. « Comment le Coud a pu avoir l’intégralité de son budget et l’épuiser en deux trimestres ? », demande notre interlocuteur.
Par ailleurs, la restauration qui concerne 100 000 étudiants risque d’entraîner des contestations. Une enveloppe de 6,5 milliards de F Cfa a été dégagée, mais les restaurants n’ont commencé leur prestation qu’en avril, explique notre source. « Ce qui veut dire que c’est entre avril et juin que les caisses ont été vidées. Peut-être qu’on a utilisé l’argent pour éponger des arriérés. Ce qui ne se justifierait pas. Le budget étant voté pour un exercice », observe notre source.
Un autre point qui préoccupe notre interlocuteur, c’est la résiliation du contrat de travail du restaurant situé à la Fastef ex-Ecole normale supérieure. La gestion a été confiée à un repreneur, une dame originaire de Thiès. Curieusement, à en croire notre informateur, c’est le plus cher de tous les repreneurs. Jointe au téléphone, la chargée de communication du Coud nous a référé à Khalifa Diagne, chef du service social de la cité universitaire qui n’a pas souhaité faire un commentaire sur cette affaire.
Tout était mis en place et les employés concernés avaient déjà commencé, depuis fin juillet, à verser. Seulement, le Conseil d’Administration (Ca), qui s’est réuni jeudi dernier, a demandé à la direction de surseoir au projet. Le Ca indique ne pouvoir, pour le moment, donner un quitus. Le Conseil d’administration suggère à la direction du Coud de saisir ainsi les autorités compétentes.
Selon nos sources, pour ce projet, chaque mois, le Coud devait verser 20 millions de F Cfa pendant 48 mois. Au bout de cette période, les véhicules devraient devenir la propriété du personnel qui contribue à hauteur de 20%.
Il est à signaler, à en croire nos sources, que l’Agent comptable particulier (Acp) n’était pas favorable à ce projet. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme.
Notre source de s’étonner : « Je me demande si le Coud a vocation d’acheter des véhicules pour son personnel au moment où l’enveloppe qui lui est allouée ne lui permet pas de faire face à ses charges ».
Au sujet du budget logé au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, notre interlocuteur explique qu’il a une nomenclature établie sur 12 mois. Le Coud reçoit normalement son enveloppe par trimestre. Curieusement, à la fin du second trimestre de l’année (juin), le Coud était à court d’argent. « Comment le Coud a pu avoir l’intégralité de son budget et l’épuiser en deux trimestres ? », demande notre interlocuteur.
Par ailleurs, la restauration qui concerne 100 000 étudiants risque d’entraîner des contestations. Une enveloppe de 6,5 milliards de F Cfa a été dégagée, mais les restaurants n’ont commencé leur prestation qu’en avril, explique notre source. « Ce qui veut dire que c’est entre avril et juin que les caisses ont été vidées. Peut-être qu’on a utilisé l’argent pour éponger des arriérés. Ce qui ne se justifierait pas. Le budget étant voté pour un exercice », observe notre source.
Un autre point qui préoccupe notre interlocuteur, c’est la résiliation du contrat de travail du restaurant situé à la Fastef ex-Ecole normale supérieure. La gestion a été confiée à un repreneur, une dame originaire de Thiès. Curieusement, à en croire notre informateur, c’est le plus cher de tous les repreneurs. Jointe au téléphone, la chargée de communication du Coud nous a référé à Khalifa Diagne, chef du service social de la cité universitaire qui n’a pas souhaité faire un commentaire sur cette affaire.