Tant que nous n’aurons pas réglé le problème de la candidature à la magistrature suprême, la misère du Peuple sénégalais (africain), reste sans solution salutaire. Le Sénégal a une population estimée à treize millions d’habitants, nous devons veiller scrupuleusement, à ce que l’Assemblée Nationale plébiscite et mette en application immédiate, une loi selon laquelle: tout prétendant à la magistrature suprême, doit pouvoir justifier, devant ce qu’il convient d’appeler, la Commission Indépendante du Fichier Electoral (CIFE), l’adhésion du cinquième (1/5) des citoyens à son Projet de Société. En plus de cette première exigence, tous les candidats doivent être tenus, de satisfaire les Quatre Critères que nous avons jugés déterminants et capitaux dans le Choix des leaders des Destinées de toute nation en quête de développement socio-économique et politico-culturel: l’Intégrité, la Probité morale, la Vision et le Sens de l’Etat.
En plus, il est impératif d’admettre que, la déclaration de patrimoine n’est absolument pas un supplétif à l’enrichissement illicite, encore moins à la détention illégale de fonds. Par conséquent, la procédure inquisitoire doit être privilégiée et renforcée, afin de faire comparaitre tout l’attelage étatique et gouvernemental devant l’Assemblée nationale et autres juridictions, pour justification de biens (comptes bancaires, habitats, bétail...), à l’entrée comme à la sortie des appareils. Cela permettrait de regrouper les micro-partis, en partis significatifs et représentatifs, et ainsi l’on habillerait l’échiquier national d’environ trois à quatre partis politiques légalement constitués. Une telle loi ferait place à beaucoup plus de transparence, et sur la même lancée, réduirait drastiquement les dépenses électorales et le taux d’abstention, jusqu’ici très élevés. Enfin, tous les élus de la Chambre parlementaire, sous peine de sanctions financières, voire même d’exclusion pure et simple, doivent présenter des propositions de loi, des amendements, ou et des commentaires, jugés satisfaisants par une certaine commission scientifique sur les projets de loi. Ils doivent aussi soumettre un rapport trimestriel de la situation socio-économique de leurs localités respectives, aux différentes commissions concernées de ladite Chambre. Les retards et les absences dans toute l’administration de l’Exécutif, du Législatif tout comme du Judiciaire, doivent être sous les mêmes sanctions, précédemment citées.
Le refus catégorique du blocage institutionnel, nous oblige en observateurs avertis, à demander au Président de la république, d’éclairer à temps opportun, ses réserves persistantes par rapport aux «Assises dites Nationales». Pour rappel, celles-ci ne bénéficient d’aucune légitimité populaire. Par conséquent, une consultation référendaire à l’approbation du Peuple souverain, semble incontournable, à défaut d’une majorité parlementaire écrasante, et favorable à une gymnastique constitutionnelle de changement. Si toutes les précédentes astuces politiques échouent, il ne restera plus au Président Macky Sall, que la démission au terme de cinq années de magistrature suprême. Nous sommes convaincus, que son Excellence n’est pas sans savoir, la non-rétroactivité de la loi constitutionnelle, portant sur la durée du mandant présidentiel au Sénégal (07ans). Des évènements comme celui du 23 Juin 2011, sont à éviter, parce qu’ils ne mènent qu’à des pertes en vies humaines, matérielles etc. La préservation et l’amélioration des acquis démocratiques et républicains dans un pays, exigent que les uns gagnent avec humilité, mais surtout qu’ils permettent aux autres de perdre avec honneur.
Nous terminons par l’assertion de Frantz Fanon, « chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir». A notre humble avis, la mission de notre génération, est de relever les défis civilisationels et existentiels de Paix, de Justice, d’Harmonie et de Concorde sociales. La Clef de réussite se trouve dans le bon usage de la sagesse africaine qui dit, « mieux vaut convaincre que de vaincre, parce que celui qui est convaincu est vaincu, alors que celui qui est vaincu n’est pas convaincu». Notre très chère Patrie « Sunu-Gal » (Afrique), nous ne l’avons pas héritée de nos Ancêtres, nous l’avons empruntée à nos Descendants. En bon Wolof, « Bunukoo mujjee mu reer ». A suivre…
Papa Latyr Faye
MBA International Development Consulting
bayefaaltouba@gmail.com
“Justice to the Righteous-Rule of Law” (Justice aux Ayants droit-Force à la Loi).
En plus, il est impératif d’admettre que, la déclaration de patrimoine n’est absolument pas un supplétif à l’enrichissement illicite, encore moins à la détention illégale de fonds. Par conséquent, la procédure inquisitoire doit être privilégiée et renforcée, afin de faire comparaitre tout l’attelage étatique et gouvernemental devant l’Assemblée nationale et autres juridictions, pour justification de biens (comptes bancaires, habitats, bétail...), à l’entrée comme à la sortie des appareils. Cela permettrait de regrouper les micro-partis, en partis significatifs et représentatifs, et ainsi l’on habillerait l’échiquier national d’environ trois à quatre partis politiques légalement constitués. Une telle loi ferait place à beaucoup plus de transparence, et sur la même lancée, réduirait drastiquement les dépenses électorales et le taux d’abstention, jusqu’ici très élevés. Enfin, tous les élus de la Chambre parlementaire, sous peine de sanctions financières, voire même d’exclusion pure et simple, doivent présenter des propositions de loi, des amendements, ou et des commentaires, jugés satisfaisants par une certaine commission scientifique sur les projets de loi. Ils doivent aussi soumettre un rapport trimestriel de la situation socio-économique de leurs localités respectives, aux différentes commissions concernées de ladite Chambre. Les retards et les absences dans toute l’administration de l’Exécutif, du Législatif tout comme du Judiciaire, doivent être sous les mêmes sanctions, précédemment citées.
Le refus catégorique du blocage institutionnel, nous oblige en observateurs avertis, à demander au Président de la république, d’éclairer à temps opportun, ses réserves persistantes par rapport aux «Assises dites Nationales». Pour rappel, celles-ci ne bénéficient d’aucune légitimité populaire. Par conséquent, une consultation référendaire à l’approbation du Peuple souverain, semble incontournable, à défaut d’une majorité parlementaire écrasante, et favorable à une gymnastique constitutionnelle de changement. Si toutes les précédentes astuces politiques échouent, il ne restera plus au Président Macky Sall, que la démission au terme de cinq années de magistrature suprême. Nous sommes convaincus, que son Excellence n’est pas sans savoir, la non-rétroactivité de la loi constitutionnelle, portant sur la durée du mandant présidentiel au Sénégal (07ans). Des évènements comme celui du 23 Juin 2011, sont à éviter, parce qu’ils ne mènent qu’à des pertes en vies humaines, matérielles etc. La préservation et l’amélioration des acquis démocratiques et républicains dans un pays, exigent que les uns gagnent avec humilité, mais surtout qu’ils permettent aux autres de perdre avec honneur.
Nous terminons par l’assertion de Frantz Fanon, « chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir». A notre humble avis, la mission de notre génération, est de relever les défis civilisationels et existentiels de Paix, de Justice, d’Harmonie et de Concorde sociales. La Clef de réussite se trouve dans le bon usage de la sagesse africaine qui dit, « mieux vaut convaincre que de vaincre, parce que celui qui est convaincu est vaincu, alors que celui qui est vaincu n’est pas convaincu». Notre très chère Patrie « Sunu-Gal » (Afrique), nous ne l’avons pas héritée de nos Ancêtres, nous l’avons empruntée à nos Descendants. En bon Wolof, « Bunukoo mujjee mu reer ». A suivre…
Papa Latyr Faye
MBA International Development Consulting
bayefaaltouba@gmail.com
“Justice to the Righteous-Rule of Law” (Justice aux Ayants droit-Force à la Loi).