Le face-à-face entre policiers et manifestants anti-gouvernemantaux a fait au moins 220 blessés samedi 18 janvier à Beyrouth, a indiqué la Croix rouge libanaise.
"Plus de 80 personnes ont été transportées vers les hôpitaux et plus de 140 autres ont été soignées sur place", a indiqué sur Twitter la Croix-rouge libanaise.
Les violences ont commencé devant l'une des principales entrées du Parlement, au cœur de Beyrouth, lorsque des contestataires s'en sont pris aux membres de la police anti-émeute, stationnés derrière des barricades et des barbelés.
Les manifestants, certains au visage masqué, ont lancé différents projectiles, notamment des pierres, des poteaux de signalisation et des branches d'arbres. Quelques-uns ont tenté de franchir les barbelés.
La police anti-émeute a dispersé la foule au moyen de canons à eau avant de recourir à des tirs de gaz lacrymogène.
"La colère populaire est désormais la solution"
Les heurts se poursuivaient en début de soirée. Retranchés dans les rues aux alentours du Parlement, les manifestants lançaient des pierres et des feux d'artifices sur les forces de l'ordre.
Des inconnus ont mis le feu aux tentes dressées par les contestataires depuis le début du mouvement près de la place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth.
Une manifestation était initialement prévue samedi près du Parlement, vers lequel devaient converger plusieurs marches parties depuis différents points de la capitale. Mais la situation a dégénéré avant l'arrivée des groupes de protestataires.
La colère populaire a été exacerbée par une dégradation rapide ces dernières semaines de la situation socioéconomique et l'incapacité des autorités à former un gouvernement, plus de deux mois après la démission du Premier ministre Rafic Hariri.
"Je suis là parce qu'après 90 jours dans la rue, ils continuent de se disputer les parts (du gâteau) au sein du gouvernement sans se soucier" du peuple, a déploré Maya, une manifestante de 23 ans. "La colère populaire est désormais la solution", a-t-elle martelé.
Ces derniers jours, les protestataires ont ciblé les banques, accusées de complicité avec le pouvoir, attaquant plusieurs branches dans le quartier de Hamra dans la capitale.
Le Liban croule sous une dette avoisinant les 90 milliards de dollars (81 milliards d'euros), soit plus de 150% de son PIB, et la Banque mondiale a averti en novembre que le taux de pauvreté pourrait en arriver à englober 50% de la population, contre le tiers à l'heure actuelle.
De plus, la monnaie nationale a perdu de sa valeur sur le marché parallèle -2.500 livres pour un dollar contre un taux officiel de 1.507 livres/dollar.
France 24
"Plus de 80 personnes ont été transportées vers les hôpitaux et plus de 140 autres ont été soignées sur place", a indiqué sur Twitter la Croix-rouge libanaise.
Les violences ont commencé devant l'une des principales entrées du Parlement, au cœur de Beyrouth, lorsque des contestataires s'en sont pris aux membres de la police anti-émeute, stationnés derrière des barricades et des barbelés.
Les manifestants, certains au visage masqué, ont lancé différents projectiles, notamment des pierres, des poteaux de signalisation et des branches d'arbres. Quelques-uns ont tenté de franchir les barbelés.
La police anti-émeute a dispersé la foule au moyen de canons à eau avant de recourir à des tirs de gaz lacrymogène.
"La colère populaire est désormais la solution"
Les heurts se poursuivaient en début de soirée. Retranchés dans les rues aux alentours du Parlement, les manifestants lançaient des pierres et des feux d'artifices sur les forces de l'ordre.
Des inconnus ont mis le feu aux tentes dressées par les contestataires depuis le début du mouvement près de la place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth.
Une manifestation était initialement prévue samedi près du Parlement, vers lequel devaient converger plusieurs marches parties depuis différents points de la capitale. Mais la situation a dégénéré avant l'arrivée des groupes de protestataires.
La colère populaire a été exacerbée par une dégradation rapide ces dernières semaines de la situation socioéconomique et l'incapacité des autorités à former un gouvernement, plus de deux mois après la démission du Premier ministre Rafic Hariri.
"Je suis là parce qu'après 90 jours dans la rue, ils continuent de se disputer les parts (du gâteau) au sein du gouvernement sans se soucier" du peuple, a déploré Maya, une manifestante de 23 ans. "La colère populaire est désormais la solution", a-t-elle martelé.
Ces derniers jours, les protestataires ont ciblé les banques, accusées de complicité avec le pouvoir, attaquant plusieurs branches dans le quartier de Hamra dans la capitale.
Le Liban croule sous une dette avoisinant les 90 milliards de dollars (81 milliards d'euros), soit plus de 150% de son PIB, et la Banque mondiale a averti en novembre que le taux de pauvreté pourrait en arriver à englober 50% de la population, contre le tiers à l'heure actuelle.
De plus, la monnaie nationale a perdu de sa valeur sur le marché parallèle -2.500 livres pour un dollar contre un taux officiel de 1.507 livres/dollar.
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