Le nombre des victimes augmente d'heure en heure au Pakistan. Mardi, deux incendies ont ravagé, à quelques heures d'intervalle, deux usines à Lahore et Karachi. La première a pris feu en début d'après-midi dans une usine de chaussures. Avant la nuit, vingt personnes avaient péri dans l'incendie.
Mais le bilan le plus dramatique se trouve à Karachi où, dans le poumon industriel du pays, un incendie s'est déclenché, mardi en fin d'après-midi dans une usine de textile employant 450 salariés. Il s'agit du «plus gros incendie de l'histoire de Karachi», a indiqué un haut responsable du ministère de la Santé de la province du Sindh. Alors que les autorités parlaient d'une dizaine de morts au moment du drame, le bilan humain a été très largement revu à la hausse. Plusieurs dizaines de victimes étaient dénombrées ce mercredi matin. «Les trois grands hôpitaux de Karachi ont reçu jusqu'à présent 194 cadavres, a déclaré vers midi, le ministre de la santé de la province du Sindh. Ce sont toutes des victimes de l'incendie». Désormais, le nombre total de morts s'élève à 310.
Pris au piège
Dans le premier cas, un générateur défectueux serait à l'origine de l'incendie, dans le second, la cause est encore inconnue. Une chose est sûre, une partie des employés s'est retrouvée piégée au milieu des flammes: «S'il n'y avait pas eu de grilles métalliques au-dessus de nos têtes, un grand nombre de personnes auraient été sauvées», raconte un survivant. Selon lui, les propriétaires du site semblaient «plus préoccupés par le sauvetage des stocks de vêtements que par le sort des ouvriers». Amir Farooqi, le chef de la police de Karachi, affirme que ces propriétaires, qui avaient condamné toutes les portes de l'usine sauf l'entrée, sont activement recherchés.
Ces incendies devraient relancer une polémique autour de la sécurité des usines où les accidents de ce type sont réguliers. «L'usine n'avait pas été construite très solidement. Elle fourmillait de gens. Il y avait peu d'espace pour la ventilation et pas de sortie de secours», a expliqué Ehtesham Salim, le chef des services de pompiers de Karachi. C'est au sous-sol que lui et ses hommes ont retrouvé, mercredi matin, les corps de dizaines d'ouvriers étouffés par la fumée.
Par lefigaro.fr
Mais le bilan le plus dramatique se trouve à Karachi où, dans le poumon industriel du pays, un incendie s'est déclenché, mardi en fin d'après-midi dans une usine de textile employant 450 salariés. Il s'agit du «plus gros incendie de l'histoire de Karachi», a indiqué un haut responsable du ministère de la Santé de la province du Sindh. Alors que les autorités parlaient d'une dizaine de morts au moment du drame, le bilan humain a été très largement revu à la hausse. Plusieurs dizaines de victimes étaient dénombrées ce mercredi matin. «Les trois grands hôpitaux de Karachi ont reçu jusqu'à présent 194 cadavres, a déclaré vers midi, le ministre de la santé de la province du Sindh. Ce sont toutes des victimes de l'incendie». Désormais, le nombre total de morts s'élève à 310.
Pris au piège
Dans le premier cas, un générateur défectueux serait à l'origine de l'incendie, dans le second, la cause est encore inconnue. Une chose est sûre, une partie des employés s'est retrouvée piégée au milieu des flammes: «S'il n'y avait pas eu de grilles métalliques au-dessus de nos têtes, un grand nombre de personnes auraient été sauvées», raconte un survivant. Selon lui, les propriétaires du site semblaient «plus préoccupés par le sauvetage des stocks de vêtements que par le sort des ouvriers». Amir Farooqi, le chef de la police de Karachi, affirme que ces propriétaires, qui avaient condamné toutes les portes de l'usine sauf l'entrée, sont activement recherchés.
Ces incendies devraient relancer une polémique autour de la sécurité des usines où les accidents de ce type sont réguliers. «L'usine n'avait pas été construite très solidement. Elle fourmillait de gens. Il y avait peu d'espace pour la ventilation et pas de sortie de secours», a expliqué Ehtesham Salim, le chef des services de pompiers de Karachi. C'est au sous-sol que lui et ses hommes ont retrouvé, mercredi matin, les corps de dizaines d'ouvriers étouffés par la fumée.
Par lefigaro.fr