« Le Tregor debout contre les suppressions d'emploi », « En dix ans, c'est le treizième plan », « Jeunes embauchés, déjà virés » ou « keep Nokia jobs in Lannion », pouvait-on lire sur les banderoles ou pancartes brandies par les manifestants.
Le 22 juin, Nokia a annoncé son projet de restructuration en France avec 1 233 suppressions de postes, dont 402 dans cette ville bretonne de 20 000 habitants.
Il s'agit du quatrième plan social depuis le rachat en 2016 d'Alcatel-Lucent par Nokia. Les trois précédents plans avaient touché les fonctions support alors que, dans ce quatrième plan, c'est la recherche et le développement (R&D) qui sont concernés « à 95% », ont rappelé les syndicalistes.
Pour les syndicats, le plan actuel mènera inéluctablement à terme à la disparition du site de Lannion, qui emploiera moins de 400 salariés s'il est mis en application, mais aussi à la disparition de Nokia du paysage industriel français.
«Une ville qu'on assassine»
« C'est une trahison, envers les salariés, envers le territoire, envers les pouvoirs publics (...) le pouvoir politique doit agir contre ces trahisons », a déclaré Bernard Trémulot, délégué central CFDT. Avec le départ de Nokia, « Lannion, bastion historique des télécommunications, perdrait une partie de son identité », a-t il affirmé lors d'une prise de parole avant le début de la manifestation.
Pauline, 24 ans, venue de Marseille il y a deux ans s'installer à Lannion pour travailler à Nokia, a exprimé sa déception. Comme elle, plus de 200 jeunes ingénieurs ont été recrutés sur ce site depuis son rachat par Nokia en 2016.
« C'est presque une ville qu'on assassine quelque part, parce que c'est le troisième employeur de la ville qui est presque en passe de liquider son site », a déclaré à l'AFP le maire de Lannion, Paul Le Bihan (PS). « C'est intolérable. Une ville de 20 000 habitants ne peut pas encaisser ce genre de plan », a-t-il commenté. Ces 402 suppressions d'emploi sont « injustifiés, incompréhensibles, intolérables et insupportables », a résumé un syndicaliste.
Dans la manifestation, qui s'est terminée vers 13h, plusieurs élus arborant leurs écharpes tricolores étaient présents. Mais aussi des représentants du site de maintenance Hop! de Morlaix dans le Finistère, à quelques dizaines de kilomètres, menacé de fermeture avec 276 suppressions d'emplois à la clé.
Rfi
Le 22 juin, Nokia a annoncé son projet de restructuration en France avec 1 233 suppressions de postes, dont 402 dans cette ville bretonne de 20 000 habitants.
Il s'agit du quatrième plan social depuis le rachat en 2016 d'Alcatel-Lucent par Nokia. Les trois précédents plans avaient touché les fonctions support alors que, dans ce quatrième plan, c'est la recherche et le développement (R&D) qui sont concernés « à 95% », ont rappelé les syndicalistes.
Pour les syndicats, le plan actuel mènera inéluctablement à terme à la disparition du site de Lannion, qui emploiera moins de 400 salariés s'il est mis en application, mais aussi à la disparition de Nokia du paysage industriel français.
«Une ville qu'on assassine»
« C'est une trahison, envers les salariés, envers le territoire, envers les pouvoirs publics (...) le pouvoir politique doit agir contre ces trahisons », a déclaré Bernard Trémulot, délégué central CFDT. Avec le départ de Nokia, « Lannion, bastion historique des télécommunications, perdrait une partie de son identité », a-t il affirmé lors d'une prise de parole avant le début de la manifestation.
Pauline, 24 ans, venue de Marseille il y a deux ans s'installer à Lannion pour travailler à Nokia, a exprimé sa déception. Comme elle, plus de 200 jeunes ingénieurs ont été recrutés sur ce site depuis son rachat par Nokia en 2016.
« C'est presque une ville qu'on assassine quelque part, parce que c'est le troisième employeur de la ville qui est presque en passe de liquider son site », a déclaré à l'AFP le maire de Lannion, Paul Le Bihan (PS). « C'est intolérable. Une ville de 20 000 habitants ne peut pas encaisser ce genre de plan », a-t-il commenté. Ces 402 suppressions d'emploi sont « injustifiés, incompréhensibles, intolérables et insupportables », a résumé un syndicaliste.
Dans la manifestation, qui s'est terminée vers 13h, plusieurs élus arborant leurs écharpes tricolores étaient présents. Mais aussi des représentants du site de maintenance Hop! de Morlaix dans le Finistère, à quelques dizaines de kilomètres, menacé de fermeture avec 276 suppressions d'emplois à la clé.
Rfi