Les professeurs en service au Cem de Niandane (commune située à moins de 10 km de Podor), ont décrété depuis ce mardi 4 juin, un mot d’ordre de grève de 48 heures. Leur collègue Madame Diabang a subi une agression d’une élève de 4e et de quelques-unes de ses camarades.
Tout a commencé la semaine dernière, quand l’élève M. Seck et une de ses camarades, ont intercepté la professeure d’histoire et de géographie pour lui emprunter son téléphone pour prendre des photos, en indiquant que son iPhone fournit de très belles images. Madame Diabang hausse le ton pour arrêter mademoiselle Seck et en informe l’administration du Collège de Niandane.
Le mardi, la même fille et un groupe d’élèves de la 4e étaient absents au cours précédent celui de Madame Diabang, qui, avant de démarrer, leur a demandé d’aller chercher des billets d’entrée. Le groupe sort pour se mettre aux fenêtres et gêner la dame qui rendait un devoir.
La jeune fille reçoit sa copie des mains du responsable de classe par la fenêtre et ramasse une barre de fer dans la cour pour s’introduire dans la salle de classe. Elle soulève la barre pour assommer la professeure qui s’était penchée sur un livre. Par instinct de survie, la dame relève la tête pour barrer le coup avec ses bras.
Avec les cris, ses collègues sont venus l’extirper du groupe d’élèves qui l’entouraient. Très affaiblie et après avoir quitté l’hôpital, Madame Diabang s’est rendue à la gendarmerie de Podor, munie d’un certificat médical avec une indisponibilité de 7 jours, pour porter plainte contre son élève-agresseur.
Ses collègues du Cem de Niandane dénoncent le «mutisme» des autorités académiques de Podor.
Tout a commencé la semaine dernière, quand l’élève M. Seck et une de ses camarades, ont intercepté la professeure d’histoire et de géographie pour lui emprunter son téléphone pour prendre des photos, en indiquant que son iPhone fournit de très belles images. Madame Diabang hausse le ton pour arrêter mademoiselle Seck et en informe l’administration du Collège de Niandane.
Le mardi, la même fille et un groupe d’élèves de la 4e étaient absents au cours précédent celui de Madame Diabang, qui, avant de démarrer, leur a demandé d’aller chercher des billets d’entrée. Le groupe sort pour se mettre aux fenêtres et gêner la dame qui rendait un devoir.
La jeune fille reçoit sa copie des mains du responsable de classe par la fenêtre et ramasse une barre de fer dans la cour pour s’introduire dans la salle de classe. Elle soulève la barre pour assommer la professeure qui s’était penchée sur un livre. Par instinct de survie, la dame relève la tête pour barrer le coup avec ses bras.
Avec les cris, ses collègues sont venus l’extirper du groupe d’élèves qui l’entouraient. Très affaiblie et après avoir quitté l’hôpital, Madame Diabang s’est rendue à la gendarmerie de Podor, munie d’un certificat médical avec une indisponibilité de 7 jours, pour porter plainte contre son élève-agresseur.
Ses collègues du Cem de Niandane dénoncent le «mutisme» des autorités académiques de Podor.