Parmi les projets emblématiques du président Macky Sall, la ville nouvelle de Diamniadio, 2 000 ha, à 30 km au sud-ouest de Dakar et lancée en mai 2014, est en passe d’être achevée. En novembre 2017, elle était, selon le ministre chargé du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), Cheikh Kanté, en visite sur le chantier, déjà construite à 80 %. « Il y a eu des contraintes, mais le travail évolue bien, expliquait-il. Des solutions vont être trouvées. Il n’y a pas de défaut de paiement, mais des lenteurs techniques et administratives. »
L’entreprise sénégalaise Générale de travaux publics et de négoce (Getran) a procédé à la livraison des premières résidences. En revanche, SénégIndia, en partenariat avec Teyliom et les indiens Swaminarayan Vijay Carry Trade et Gorasiya Farm, n’en sont pas à ce stade.
La palme de la rapidité revient au constructeur turc Summa Turizm, qui a réalisé en un temps record le Centre international de conférences Abdou-Diouf (Cicad) pour les besoins du XVe sommet de la Francophonie, tenu à la fin de 2014, ainsi que le deuxième hôtel Radisson du pays, inauguré le 6 décembre 2017.
Avancements disparates
En avance sur les délais contractuels, la nouvelle cité ministérielle construite par Envol Immobilier Sénégal sera livrée, selon le maître d’œuvre, avant la fin de juin. Cœur de l’industrie manufacturière de la ville, l’une des deux plateformes industrielles intégrées est terminée et attend l’ouverture des premières entreprises. Dotée d’un hangar de 7 000 m2, elle pourra accueillir 60 sociétés sur 52 ha.
Mais d’autres chantiers peinent à être finalisés dans les délais. C’est le cas du marché d’intérêt national et de la gare des gros-porteurs, démarrés en mai 2016. Réalisés par la firme turque DM Holding, les travaux auraient dû durer quatorze mois. Le tronçon Dakar-Diamniadio de 36 km du train express régional (TER) électrique, dont les travaux ont démarré en décembre 2016, progresse à marche forcée.
À ce jour, seul le data center de l’opérateur de téléphonie mobile Tigo Sénégal est en activité au sein du Parc des technologies numériques.
Et pour cause. La mise en service de la première phase de ce chantier majeur du chef de l’État est prévue à la veille de la présidentielle, en janvier 2019. Noyau des infrastructures relatives à la composante « économie du savoir » du nouveau pôle urbain, l’université Amadou-Mahtar-Mbow connaît des retards à l’allumage. L’établissement, qui devait initialement accueillir ses premiers pensionnaires à la rentrée de 2016, ne démarrera qu’en octobre prochain.
Si l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) a ouvert ses portes en juin 2017, le Parc des technologies numériques (PTN) de 26 ha, financé pour 70,61 millions d’euros par la Banque africaine de développement, attend toujours le démarrage de ses travaux, annoncé pour janvier 2016. Son exploitation était prévue en mars 2017. À ce jour, seul le data center de l’opérateur de téléphonie mobile Tigo Sénégal y est en activité.
Jeune Afrique
L’entreprise sénégalaise Générale de travaux publics et de négoce (Getran) a procédé à la livraison des premières résidences. En revanche, SénégIndia, en partenariat avec Teyliom et les indiens Swaminarayan Vijay Carry Trade et Gorasiya Farm, n’en sont pas à ce stade.
La palme de la rapidité revient au constructeur turc Summa Turizm, qui a réalisé en un temps record le Centre international de conférences Abdou-Diouf (Cicad) pour les besoins du XVe sommet de la Francophonie, tenu à la fin de 2014, ainsi que le deuxième hôtel Radisson du pays, inauguré le 6 décembre 2017.
Avancements disparates
En avance sur les délais contractuels, la nouvelle cité ministérielle construite par Envol Immobilier Sénégal sera livrée, selon le maître d’œuvre, avant la fin de juin. Cœur de l’industrie manufacturière de la ville, l’une des deux plateformes industrielles intégrées est terminée et attend l’ouverture des premières entreprises. Dotée d’un hangar de 7 000 m2, elle pourra accueillir 60 sociétés sur 52 ha.
Mais d’autres chantiers peinent à être finalisés dans les délais. C’est le cas du marché d’intérêt national et de la gare des gros-porteurs, démarrés en mai 2016. Réalisés par la firme turque DM Holding, les travaux auraient dû durer quatorze mois. Le tronçon Dakar-Diamniadio de 36 km du train express régional (TER) électrique, dont les travaux ont démarré en décembre 2016, progresse à marche forcée.
À ce jour, seul le data center de l’opérateur de téléphonie mobile Tigo Sénégal est en activité au sein du Parc des technologies numériques.
Et pour cause. La mise en service de la première phase de ce chantier majeur du chef de l’État est prévue à la veille de la présidentielle, en janvier 2019. Noyau des infrastructures relatives à la composante « économie du savoir » du nouveau pôle urbain, l’université Amadou-Mahtar-Mbow connaît des retards à l’allumage. L’établissement, qui devait initialement accueillir ses premiers pensionnaires à la rentrée de 2016, ne démarrera qu’en octobre prochain.
Si l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) a ouvert ses portes en juin 2017, le Parc des technologies numériques (PTN) de 26 ha, financé pour 70,61 millions d’euros par la Banque africaine de développement, attend toujours le démarrage de ses travaux, annoncé pour janvier 2016. Son exploitation était prévue en mars 2017. À ce jour, seul le data center de l’opérateur de téléphonie mobile Tigo Sénégal y est en activité.
Jeune Afrique