
La dernière sortie de l’ancien Premier ministre et non moins maire de Thiès, plaidant pour un retour du mandat du président de l’Assemblée nationale de un à cinq ans qui passe nécessairement par l’abrogation de la loi Sada Ndiaye, a semblé donner une douche froide au Palais présidentiel. Dans les rangs de Benno Bokk Yaakaar (BBY), l’heure est aux calculs et autres tractations politiques pour tirer un gain politique de cette situation. Une situation dans laquelle le président de la République ne semble pas tout à fait à l’aise. En effet, l’on ne peut comprendre que Macky Sall, pour qui la loi Sada Ndiaye avait été taillée sur mesure pour le faire sauter de l’hémicycle, hésite encore à abroger une telle loi qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
De sources bien au parfum de de ce qui se passe dans la coalition au pouvoir, les différentes entités se préparent d’ores et déjà au pire des scénarii. C’est dans ce registre d’ailleurs qu’il faut comprendre l’escalade verbale des principaux lieutenants des partis Rewmi et de l’Alliance pour la République (Apr) sous le regard passionné et pas neutre des autres entités telles que l’Afp, le Ps entre autres. L’épée de Damoclès de Macky Sall qui plane sur la tête de Moustapha Niasse est perçue comme une volonté du Président de mieux ferrer un allié qui nourrit encore des ambitions présidentielles.
Sous ce rapport, sa posture de deuxième personnalité de l’Etat, selon la nomenclature institutionnelle, n’est pas de tout repos pour l’enfant de Keur Madiabel. Lequel, en vieux briscard politique, garde encore des astuces politiques et suffisamment de réseaux tels que la coalition Benno Siggil Senegaal (BSS) qui commence à s’agiter… et Idrissa Seck pour pousser le Président Sall à réparer une injustice, dont lui-même a été victime sous Wade. Ce, d’autant que le mandat du président de l’Assemblée nationale arrive bientôt à terme.
Il s’y ajoute également que dans sa volonté de maintenir le peu de cohésion qui prévaut encore à Benno Book Yaakaar, le chef de l’Etat ne voudrait pas d’un Moustapha Niasse libre de ton dont la dernière sortie sur l’incapacité du régime à diminuer les denrées de consommations courantes a fortement secoué le cocotier présidentiel. Macky Sall prendra-t-il toutefois le risque de rétablir le mandat de Niasse, un dauphin institutionnel d’un autre bord ? Wait and see !
De sources bien au parfum de de ce qui se passe dans la coalition au pouvoir, les différentes entités se préparent d’ores et déjà au pire des scénarii. C’est dans ce registre d’ailleurs qu’il faut comprendre l’escalade verbale des principaux lieutenants des partis Rewmi et de l’Alliance pour la République (Apr) sous le regard passionné et pas neutre des autres entités telles que l’Afp, le Ps entre autres. L’épée de Damoclès de Macky Sall qui plane sur la tête de Moustapha Niasse est perçue comme une volonté du Président de mieux ferrer un allié qui nourrit encore des ambitions présidentielles.
Sous ce rapport, sa posture de deuxième personnalité de l’Etat, selon la nomenclature institutionnelle, n’est pas de tout repos pour l’enfant de Keur Madiabel. Lequel, en vieux briscard politique, garde encore des astuces politiques et suffisamment de réseaux tels que la coalition Benno Siggil Senegaal (BSS) qui commence à s’agiter… et Idrissa Seck pour pousser le Président Sall à réparer une injustice, dont lui-même a été victime sous Wade. Ce, d’autant que le mandat du président de l’Assemblée nationale arrive bientôt à terme.
Il s’y ajoute également que dans sa volonté de maintenir le peu de cohésion qui prévaut encore à Benno Book Yaakaar, le chef de l’Etat ne voudrait pas d’un Moustapha Niasse libre de ton dont la dernière sortie sur l’incapacité du régime à diminuer les denrées de consommations courantes a fortement secoué le cocotier présidentiel. Macky Sall prendra-t-il toutefois le risque de rétablir le mandat de Niasse, un dauphin institutionnel d’un autre bord ? Wait and see !