’Le pôle Casamance a obtenu un financement important de plus de 20 milliards de francs CFA. La mise en œuvre commencera en janvier prochain. Un peu plus de 20 milliards sera injecté dans ce pôle éco-géographique composé par Sédhiou, Kolda et Ziguinchor’’, a déclaré M. Youm qui défendait samedi le projet de budget de son département devant l’Assemblée nationale.
‘’Dans la réforme de l’acte III avec l’érection des pôles régionaux de développement, il s’agit de mettre en place des pôles éco-géographiques. Le président de la République a pensé mettre en place le pôle Casamance pour entrer dans cette dynamique de développement’’, a dit le ministre en charge des Collectivités locales, interpellé sur la question par plusieurs députés.
Il a plaidé en faveur d'une acceptation de cette politique de regroupement des régions destinée à "corriger des déséquilibres’’.
Modou Diagne Fada, président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, principale composante de l’opposition parlementaire, a mis en garde contre les réactions suscitées par ce projet de réforme.
‘’Cette volonté de regrouper les régions et de faire perdre des avantages à des localités commence à soulever des remous et de la colère chez les populations. J’en appelle à la prudence de l’Etat’’, a-t-il déclaré.
‘’Il ne faut pas mettre de l’huile au feu. Nous sommes tous des Sénégalais, responsables. Nous savons que nos espaces actuels régionaux avec les 14 régions ne permettent pas le développement’’, a répondu El Hadji Oumar Youm qui s’est longtemps attardé sur la question pour défendre la position du gouvernement.
Selon lui, les régions ont montré leurs limites et la voie de salut se trouve dans leur regroupement. ‘’Des faiblesses sont constatées à la mise en place des régions. L’objectif qui a été fixé aux conseils régionaux n’a pas été atteint. Aujourd’hui si on fait le bilan, il y a des conseils régionaux qui n’ont même pas réalisé quelque chose à mettre à l’actif dans leur bilan’’, a-t-il estimé.
‘’Si on ne procède pas avec ces pôles régionaux, le Sénégal ne se développera pas. Si on ne le fait pas, les déséquilibres socio-économiques qu’on a connus jusqu’ici avec un littoral plus développé, qui accède aux structures sociales de base...’’, a déclaré M. Youm.
Pour lui, cette réforme constitue le passage obligé pour mettre fin à ces disparités.
‘’Aujourd’hui, nous avons un Sénégal utile et un Sénégal qui n’est pas utile. Il n'y a que la mise en place de ces pôles qui peut corriger ces déséquilibres’’, a-t-il affirmé, avant d’inviter les acteurs et les citoyens à s’approprier de cette politique.
‘’Nous demandons aux uns et aux autres d’assumer leur responsabilité. Les querelles personnelles, les conflits individuels et les attitudes de conservation de pouvoirs ne doivent pas être au dessus de l’intérêt général. Ce n’est pas juste. Ce n’est pas parce qu’on veut devenir maire ou président de conseil régional qu’on ne permette pas le dialogue international et aux régions de se regrouper au profit des populations’’, a soutenu le ministre.
APS
‘’Dans la réforme de l’acte III avec l’érection des pôles régionaux de développement, il s’agit de mettre en place des pôles éco-géographiques. Le président de la République a pensé mettre en place le pôle Casamance pour entrer dans cette dynamique de développement’’, a dit le ministre en charge des Collectivités locales, interpellé sur la question par plusieurs députés.
Il a plaidé en faveur d'une acceptation de cette politique de regroupement des régions destinée à "corriger des déséquilibres’’.
Modou Diagne Fada, président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, principale composante de l’opposition parlementaire, a mis en garde contre les réactions suscitées par ce projet de réforme.
‘’Cette volonté de regrouper les régions et de faire perdre des avantages à des localités commence à soulever des remous et de la colère chez les populations. J’en appelle à la prudence de l’Etat’’, a-t-il déclaré.
‘’Il ne faut pas mettre de l’huile au feu. Nous sommes tous des Sénégalais, responsables. Nous savons que nos espaces actuels régionaux avec les 14 régions ne permettent pas le développement’’, a répondu El Hadji Oumar Youm qui s’est longtemps attardé sur la question pour défendre la position du gouvernement.
Selon lui, les régions ont montré leurs limites et la voie de salut se trouve dans leur regroupement. ‘’Des faiblesses sont constatées à la mise en place des régions. L’objectif qui a été fixé aux conseils régionaux n’a pas été atteint. Aujourd’hui si on fait le bilan, il y a des conseils régionaux qui n’ont même pas réalisé quelque chose à mettre à l’actif dans leur bilan’’, a-t-il estimé.
‘’Si on ne procède pas avec ces pôles régionaux, le Sénégal ne se développera pas. Si on ne le fait pas, les déséquilibres socio-économiques qu’on a connus jusqu’ici avec un littoral plus développé, qui accède aux structures sociales de base...’’, a déclaré M. Youm.
Pour lui, cette réforme constitue le passage obligé pour mettre fin à ces disparités.
‘’Aujourd’hui, nous avons un Sénégal utile et un Sénégal qui n’est pas utile. Il n'y a que la mise en place de ces pôles qui peut corriger ces déséquilibres’’, a-t-il affirmé, avant d’inviter les acteurs et les citoyens à s’approprier de cette politique.
‘’Nous demandons aux uns et aux autres d’assumer leur responsabilité. Les querelles personnelles, les conflits individuels et les attitudes de conservation de pouvoirs ne doivent pas être au dessus de l’intérêt général. Ce n’est pas juste. Ce n’est pas parce qu’on veut devenir maire ou président de conseil régional qu’on ne permette pas le dialogue international et aux régions de se regrouper au profit des populations’’, a soutenu le ministre.
APS