Afin de répondre aux besoins actuels, le Plan “Tawfekh”, le nouveau schéma offert par le régime aide à repenser le mode opératoire pour arriver à convenir d’un plan miracle mettant en projet des milliers de logement dans des conditions acceptables pour la majorité des citoyens.
Loin de la démagogie de ses prédécesseurs, Macky Sall, réaliste, a projeté son plan dans une durée à court terme.
L’objectif du nouveau pouvoir et d’éviter les erreurs du passé en consacrant l’action de l’Etat pour une couverture sociale de la demande. En effet, face à la précarité de la cible, le programme actuel allégeant les charges d’acquisition, offre des opportunités au plus grand nombre, plus de trois mille, sans verser dans le clientélisme politique. Bien avant cette solution révolutionnaire, qui, à terme, atteindrait une large cible, les politiques dans le secteur se sont multipliées du régime socialiste à nos jours, avec des résultats mitigés, pour une actualité encore cruciale.
Les limites de la solution socialiste ou l’essoufflement du duo Sicap-Hlm
C’est au niveau de la capitale Sénégalaise, vaincue par l’exode massif, que la limite est plus criarde. Malgré le plus gros lot de maisons livrées et les larges espaces exploités au profit des cibles sociales, le problème est resté latent, jusqu’à devenir incurable. L’explosion démographique et le cout de la vie aidant, l’offre n’a pas trop suivie et les rares acquéreurs commençaient à se détourner des projets.
Avec l’émergence des promoteurs privés facilités par d’énormes prêts financiers, la marge de manœuvre de ces sociétés dépendant de l’Etat s’est rétrécie comme peau de chagrin. Le système de location-vente aussi n’a pas obtenu les fruits escomptés et face à la précarité des constructions, plusieurs contrats aboutissent à des contentieux.
Plan “Jaxaay”, le génie inachevé de Wade
Si Me Wade s’est illustré dans le secteur de l’investissement en général , sur le plan de l’habitat social , ses douze années de gestion n’ont laissé aucune trace et l’imaginaire populaire ne retient que le plan “Jaxaay”, du nom du programme de relogement lancé suite aux inondations. Une idée généreuse qui a manqué de rigueur dans la gestion, mais éloquente quant à la capacité du pouvoir à prendre en compte cette question.
Seulement, l’emploi détourné de cette aubaine pour des milliers de populations a négativement impacté sur l’originalité du plan. C’est d’ailleurs dans la même logique de vaincre les inégalités que le Plan Tawfekh, instruit des limites et en fonction des moyens, compte rompre avec le laxisme pour attaquer cette question qui préoccupe tous les régimes.
L’aspect factuel du projet augmente aussi son importance. C’est ainsi qu’en plaçant cette question prioritaire durant les trois prochaines années, le défi est clair pour le pouvoir d’enterrer le passé, à ce propos. Déjà l’hivernage, qui approche, servira de test majeur pour évaluer la capacité de réaction des autorités.
Actusen.com
Loin de la démagogie de ses prédécesseurs, Macky Sall, réaliste, a projeté son plan dans une durée à court terme.
L’objectif du nouveau pouvoir et d’éviter les erreurs du passé en consacrant l’action de l’Etat pour une couverture sociale de la demande. En effet, face à la précarité de la cible, le programme actuel allégeant les charges d’acquisition, offre des opportunités au plus grand nombre, plus de trois mille, sans verser dans le clientélisme politique. Bien avant cette solution révolutionnaire, qui, à terme, atteindrait une large cible, les politiques dans le secteur se sont multipliées du régime socialiste à nos jours, avec des résultats mitigés, pour une actualité encore cruciale.
Les limites de la solution socialiste ou l’essoufflement du duo Sicap-Hlm
C’est au niveau de la capitale Sénégalaise, vaincue par l’exode massif, que la limite est plus criarde. Malgré le plus gros lot de maisons livrées et les larges espaces exploités au profit des cibles sociales, le problème est resté latent, jusqu’à devenir incurable. L’explosion démographique et le cout de la vie aidant, l’offre n’a pas trop suivie et les rares acquéreurs commençaient à se détourner des projets.
Avec l’émergence des promoteurs privés facilités par d’énormes prêts financiers, la marge de manœuvre de ces sociétés dépendant de l’Etat s’est rétrécie comme peau de chagrin. Le système de location-vente aussi n’a pas obtenu les fruits escomptés et face à la précarité des constructions, plusieurs contrats aboutissent à des contentieux.
Plan “Jaxaay”, le génie inachevé de Wade
Si Me Wade s’est illustré dans le secteur de l’investissement en général , sur le plan de l’habitat social , ses douze années de gestion n’ont laissé aucune trace et l’imaginaire populaire ne retient que le plan “Jaxaay”, du nom du programme de relogement lancé suite aux inondations. Une idée généreuse qui a manqué de rigueur dans la gestion, mais éloquente quant à la capacité du pouvoir à prendre en compte cette question.
Seulement, l’emploi détourné de cette aubaine pour des milliers de populations a négativement impacté sur l’originalité du plan. C’est d’ailleurs dans la même logique de vaincre les inégalités que le Plan Tawfekh, instruit des limites et en fonction des moyens, compte rompre avec le laxisme pour attaquer cette question qui préoccupe tous les régimes.
L’aspect factuel du projet augmente aussi son importance. C’est ainsi qu’en plaçant cette question prioritaire durant les trois prochaines années, le défi est clair pour le pouvoir d’enterrer le passé, à ce propos. Déjà l’hivernage, qui approche, servira de test majeur pour évaluer la capacité de réaction des autorités.
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