Quand Dansokho parle de Abdoulaye Wade, il est à prendre au sérieux. Car, opposants, ils ont cheminé ensemble, avant d’entrer dans les gouvernements de majorité présidentielle élargis de l’ancien président Abdou Diouf. Celui-ci défait, Amath Dansokho sera l’un des ministres du nouveau président, Abdoulaye Wade. Cet ancien communiste est l’un des hommes politiques les plus « réseautés » du Sénégal. Le président Wade n’avait permis aux militaires, gendarmes, policiers et autres corps paramilitaires d’entrer dans les urnes, 47 ans après l’indépendance du Sénégal, que dans la perspective d’en utiliser d’aucuns pour transmettre le pouvoir à son fils. Il avait tenté un plan A, qui a capoté, parce que Karim qu’il voulait faire élire maire de Dakar, avant de le nommer président du Sénat, pour démissionner et lui léguer le pouvoir, a même été battu dans son bureau de vote. Le plan B n’a pas non plus fonctionné, car le Parti démocratique sénégalais au-dessus duquel il voulait parachuter son fils s’est révolté. Alors, il a actionné l’ancien secrétaire général de la présidence de la République, à l’époque, parallèlement directeur exécutif de l’Anoci : Abdoulaye Baldé.
On se rappelle que quand les « comptes et mécomptes de l’Anoci », dont Karim était le président, ont été indiqués par le journaliste Abdou Latif Coulibaly, le président Wade s’était empressé de colmater les brèches, depuis l’extérieur : s’il y a un fautif, ce n’est pas son fils, mais bien Abdoulaye Baldé. Cependant sachant que celui-ci ne pouvait pas couler sans entraîner Karim, il distraira la galerie en le nommant ministre d’État, ministre de la défense et des Forces armées. Abdoulaye Baldé avait comme mission d’installer aux commandes des gradés acquis à la cause du mouvement politique dénommé « génération du concret », mis sur pied par Karim. Et de fil en aiguille,ceux-ci devaient porter au pouvoir le fils du président. Un plan C machiavélique et de tous les risques pour le Sénégal. Car, autant il y a des officiers libéraux, « concrétistes » et « rewmistes », autant des gradés militent dans des partis de l’opposition, voire dans les mouvements citoyens.
Autrement, si le président Wade persiste dans sa volonté de se faire succéder par son fils, en utilisant les gradés à leur solde, on pourrait bien assister à des guerres de tranchées entre militaires pro et anti-Wade. Une situation qui installera le Sénégal dans une dangereuse situation, pour on ne sait combien de temps et au prix de quels sacrifices. Ses détracteurs n’avaient pas, donc, torts de surnommer l’opposant Wade « Fantômas ». Le président Senghor lui avait trouvé le sobriquet de « Ndiombor » ou « le malin lièvre ». En tout cas pour l’heure, la majorité des gradés, avoue que l’armée sénégalaise, naguère réputée pour son professionnalisme et son attachement à la République, est, aujourd’hui, infectée par des « affairistes ». Pis, les fronts chauds, comme la Casamance sont devenus le lieu de « punition » où l’on envoie les chefs militaires opposés à l’actuelle politique de leur ministère de tutelle, s’ils ne sont pas envoyés à un stage « bidon », quelque part dans le monde ou dans d’autres « écoles de formation », pour y moisir.
Le président Wade sait qu’il ne reste que dix-huit mois pour la fin de son deuxième mandat. Mais, d’ici là, tout peut arriver, soulignent nos sources. Car, « à défaut de se faire remplacer par son fils, le président Wade voudrait qu’après lui, ce soit le déluge », tonnent des autorités militaires qui lui sont opposées. Ses principaux opposants sont formels : Abdoulaye Wade démissionnera pour anticiper les élections, « rien que pour créer un chaos » au Sénégal, qu’il tentera d’exploiter.
La Redaction xibar.net
On se rappelle que quand les « comptes et mécomptes de l’Anoci », dont Karim était le président, ont été indiqués par le journaliste Abdou Latif Coulibaly, le président Wade s’était empressé de colmater les brèches, depuis l’extérieur : s’il y a un fautif, ce n’est pas son fils, mais bien Abdoulaye Baldé. Cependant sachant que celui-ci ne pouvait pas couler sans entraîner Karim, il distraira la galerie en le nommant ministre d’État, ministre de la défense et des Forces armées. Abdoulaye Baldé avait comme mission d’installer aux commandes des gradés acquis à la cause du mouvement politique dénommé « génération du concret », mis sur pied par Karim. Et de fil en aiguille,ceux-ci devaient porter au pouvoir le fils du président. Un plan C machiavélique et de tous les risques pour le Sénégal. Car, autant il y a des officiers libéraux, « concrétistes » et « rewmistes », autant des gradés militent dans des partis de l’opposition, voire dans les mouvements citoyens.
Autrement, si le président Wade persiste dans sa volonté de se faire succéder par son fils, en utilisant les gradés à leur solde, on pourrait bien assister à des guerres de tranchées entre militaires pro et anti-Wade. Une situation qui installera le Sénégal dans une dangereuse situation, pour on ne sait combien de temps et au prix de quels sacrifices. Ses détracteurs n’avaient pas, donc, torts de surnommer l’opposant Wade « Fantômas ». Le président Senghor lui avait trouvé le sobriquet de « Ndiombor » ou « le malin lièvre ». En tout cas pour l’heure, la majorité des gradés, avoue que l’armée sénégalaise, naguère réputée pour son professionnalisme et son attachement à la République, est, aujourd’hui, infectée par des « affairistes ». Pis, les fronts chauds, comme la Casamance sont devenus le lieu de « punition » où l’on envoie les chefs militaires opposés à l’actuelle politique de leur ministère de tutelle, s’ils ne sont pas envoyés à un stage « bidon », quelque part dans le monde ou dans d’autres « écoles de formation », pour y moisir.
Le président Wade sait qu’il ne reste que dix-huit mois pour la fin de son deuxième mandat. Mais, d’ici là, tout peut arriver, soulignent nos sources. Car, « à défaut de se faire remplacer par son fils, le président Wade voudrait qu’après lui, ce soit le déluge », tonnent des autorités militaires qui lui sont opposées. Ses principaux opposants sont formels : Abdoulaye Wade démissionnera pour anticiper les élections, « rien que pour créer un chaos » au Sénégal, qu’il tentera d’exploiter.
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