Le fondateur du syndicat Solidarnosc l'a toujours nié, mais la révélation de nouveaux documents, où Lech Walesa signe entre autres un accord de collaboration et des reçus d'argent, sème le doute. Les documents ont été révélés par la veuve de l'ancien chef de la police secrète communiste et suscitent de nombreuses réactions.
Depuis le Venezuela, Lech Walesa a réagi sur son blog. « Il ne peut exister de documents venant de moi. S'ils existaient, on n'aurait pas besoin de les fabriquer. Je vais le prouver en justice », a écrit celui qui est toujours considéré à travers le monde comme un héros dans la libération de la Pologne du régime communiste.
Les relations entre Walesa et le pouvoir de l'époque ne sont pas nouvelles. Le Prix Nobel de la Paix de 1983 a déjà avoué avoir signé quelques papiers dans sa jeunesse, mais a toujours nié toute collaboration.
Pour le président du Conseil européen et ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk, c'est une affaire « réchauffée » avec de « tristes effets pour l'image de la Pologne et pour la légende de Lech Walesa et du syndicat Solidarité. »
L'actuel président polonais Andrzej Duda n'accable pas l'ancien chef de l'Etat. Il se demande néanmoins « comment il se fait que des documents classés secrets puissent encore reposer dans les maisons d'anciens ministres communistes. »
Quant à la veuve du général Kiszczak à l'origine de l'affaire, elle dit aujourd'hui avoir « commis une erreur » en rendant ces documents publics.
Depuis le Venezuela, Lech Walesa a réagi sur son blog. « Il ne peut exister de documents venant de moi. S'ils existaient, on n'aurait pas besoin de les fabriquer. Je vais le prouver en justice », a écrit celui qui est toujours considéré à travers le monde comme un héros dans la libération de la Pologne du régime communiste.
Les relations entre Walesa et le pouvoir de l'époque ne sont pas nouvelles. Le Prix Nobel de la Paix de 1983 a déjà avoué avoir signé quelques papiers dans sa jeunesse, mais a toujours nié toute collaboration.
Pour le président du Conseil européen et ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk, c'est une affaire « réchauffée » avec de « tristes effets pour l'image de la Pologne et pour la légende de Lech Walesa et du syndicat Solidarité. »
L'actuel président polonais Andrzej Duda n'accable pas l'ancien chef de l'Etat. Il se demande néanmoins « comment il se fait que des documents classés secrets puissent encore reposer dans les maisons d'anciens ministres communistes. »
Quant à la veuve du général Kiszczak à l'origine de l'affaire, elle dit aujourd'hui avoir « commis une erreur » en rendant ces documents publics.