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Pont de Faréfégny: Forces de sécurité gambiennes et transporteurs sénégalais se crêpent le chignon

Les forces de sécurité gambiennes et les transporteurs sénégalais se sont affrontés sur la transgambienne, à hauteur du Pont de Faréfégné. Motif, les transporteurs ont forcé le barrage fermé au-delà de 19 heures, en raison de l’absence d’éclairage.


Rédigé par leral.net le Dimanche 11 Août 2019 à 20:11 | | 0 commentaire(s)|

La cohabitation entre les forces de sécurité gambiennes et les transporteurs sénégalais, n’est pas du tout facile en cette veille de fête de Tabaski. Ce dimanche, veille de la Tabaski, s’est annoncé plus compliqué pour eux. Et, non contents de la fermeture du Pont de Faréfégny, ces transporteurs sénégalais ont forcé le barrage pour poursuivre le trafic sur cet axe. C’est ainsi qu’une vive altercation les a opposés aux forces de sécurité gambiennes opérant sur ce Pont.

Ainsi, les chauffeurs, très en colère, ont même dénoncé la fermeture du Pont et les multiples tracasseries policières. « Le trafic sur le Pont de Faréfégné n’est pas toujours fluide à l’occasion des grandes fêtes religieuses. A la veille de cette fête de Tabaski, un embouteillage monstre a été constaté à ce niveau, entraînant de vives altercations entre forces de sécurité gambienne et transporteurs sénégalais », a expliqué un usager, témoin des faits.

D’après lui, les chauffeurs sénégalais ont forcé le barrage, établi au-delà de 19 heures pour revendiquer contre la fermeture du pont. « Jusqu’à 2 heures du matin, un bouchon s’est constitué sur le pont avec une longue file de voitures. Des disputes ont même obligé les forces gambiennes à venir pour rétablir l’ordre. De 19 h à 2 heures, nous sommes restés sur le pont et dans un bouchon. Les chauffeurs à force d’attendre, ont décidé de forcer le barrage pour passer », renforce Youssoupha Diakhaté, sur les ondes de la Radio Sud FM.

L’absence d’éclairage, explique-t-on, du côté de la Gambie, est la raison de cette fermeture du pont au de-là de 19 heures. L’initiative vise à réduire le flux de véhicules. Malgré tout, certains usagers demandent une dérogation de l’heure, pour pouvoir au moins, circuler jusqu’à 20 heures. Mais les impératifs de la sécurité sur un pont haut de 18 m, s’interroge-t-on, permettront-il cette dérogation ?

Seulement, il a été constaté que le contrôle routier est très renforcé aussi bien du côté de la Gambie que de Keur Ayib du Sénégal. Une telle situation qui a exacerbé l’impatience des usagers, se résignant à subir la lourde chaleur hivernale. Et certains usagers pensent que si la donne ne change pas, la situation va être plus compliquée dans la nuit de ce dimanche.





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Ousmane Wade