Scandale porno(bis)
Non seulement ces deux mineures ont été « détournées », aux yeux de la loi, mais aussi les films de leurs ébats sexuels se sont retrouvés dans le net. Devant les enquêteurs, elles ont avoué qu’en tant que mineures, elles ne savaient pas ce qu’elles faisaient. Pour filmer leurs ébats, le Français leur avait proposé à chacune la modique somme de 10.000 F Cfa. Les dépositions des deux filles font ressortir qu’elles ont été piégées par une vraie organisation pornographique, qui ciblait surtout les proies faciles, c’est-à-dire les mineures. Le Procureur de la République, Ousmane Diagne, s’était autosaisi après les révélations de « Walf Grand Place ». Exécutant cette instruction du ministère public, la Dic avait effectué une descente chez les deux mises en cause, qui avaient disparu depuis l’éclatement de cette affaire.