- [SSENECOPLUS – Le parcours de Gabriel Fal, le président de la BVRM est tout sauf linéaire. Pour s’en convaincre, il suffit de lui que brosse le communiqué de presse publié par le conseil d’administration de la Bourse d’Abidjan pour annoncer sa nomination à la présidence de cette institution.]url:http://senecoplus.com/category/portrait/manageur/
«Expert en ingénierie financière, il s’est inscrit au MBA de l’Université McGill du Canada après des études à l’École supérieure de commerce et d’administration des entreprises de Rouen, France. Il a rejoint la Chase Manhattan Bank à New York et devient plus tard le représentant adjoint pour l’Afrique de l’Ouest de la banque américaine. Mais c’est à la Citibank, autre institution financière américaine, qu’il va conquérir ses lettres de noblesse dans la haute finance internationale, entre 1982 et 1994.» a-t-on lu dans son interview sur Forbes Afrique.
Mr Fal ne s’arrêtera pas là, il sera «responsable des grands comptes publics et privés du Sénégal, directeur du crédit puis directeur général adjoint de la Citibank Dakar et fera partie du comité technique qui œuvre au démarrage des activités de la Bourse d’Abidjan.» poursuit-on dans le magazine Forbes.
C’est en 1998 qu’il a décidé de voler de ses propres ailes et de lancer dans la création de CGF Bourse. Trois ans plus tard, il crée une filiale spécialisé dans la gestion d’actifs et de fonds communs de placement, CGF Gestion.
Dans son interview à Dakar avec Bruno Deme Forbes Afrique, Gabriel Fal souligne que «l’investisseur africain moyen est plus intéressé par le dividende que par la plus-value à la revente. À la Bourse de New York, ce qui compte c’est la plus-value : on achète bas et on revend plus haut.»
«Les gens clairvoyant savent que les revenus de tout un chacun ne sont pas réguliers et linéaires pendant une vie. Il faut donc répartir ses revenus entre les périodes fastes, comme celle du pic de carrière, et celles moins rémunératrices, comme celle de la retraite» poursuit le génie de la Bourse.
Selon lui, «la BRVM est surtout fréquentée par des investissements étrangers et les institutionnels locaux.’’ Il invite tous les acteurs commerciaux du marché de l’UEMOA à s’attaquer à la demande«.
Grand amateur d’histoire et d’art contemporain, Grabriel Fal a transformé son immense maison familiale de Saint-Louis en galerie d’art.
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