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Portrait : Ibrahima Sylla, Fondateur de Salam Transport, ce grand employeur visionnaire

« Je suis d’origine sénégalaise, de ceux qui sont nés au Sénégal. Notamment à Tambacounda. Donc, voilà donc, après le fait de faire beaucoup de va-et-vient entre les différents pays, cela m'a donné l'amour et le goût du pays du Sénégal. C'est mon pays. »
Tels sont les propos de Ibrahima Sylla, de son vrai nom, qui est né en France. Ses parents sont d'origine sénégalaise, de la ville de Tambacounda principalement.


Rédigé par leral.net le Dimanche 3 Mars 2024 à 10:45 | | 0 commentaire(s)|

Ses nombreux allers-retours entre son pays d'origine et son pays de naissance ont tout fini par lui transmettre l'amour du pays de la Téranga. Chauffeur de taxi pendant dix ans en France, il gagnait plutôt bien sa vie.

Après dix années de métier, il décide de rentrer au pays et d'utiliser ses économies pour lancer en 2016 Salam Transport avec quelques associés. L'aventure débute avec une ligne, Dakar- Tambacounda, car il avait constaté que la distance reliant ces deux villes est assez grande et que les conditions de voyage n'étaient à l'époque pas forcément idéale.

En 2019, il a été honoré par une distinction qui récompense les cinquante personnes les plus influentes de la région de Tambacounda. Avec ses services de qualité.

Salam transport a été choisi personnellement par monsieur Youssou N'dour, ministre et conseiller du président de la république, en 2018 et ce pour être le partenaire et transporteur officiel du Festival Salam, qui s'est déroulé à Dakar et à Mbour à cette époque.

En plus d'avoir révolutionné le monde du transport avec des bus de dernière génération et un service digne de compagnies européennes, il a déjà aidé de talibés d'une association qui est basée à Louga.

Salam Transport compte aujourd'hui plus de sept bus et une vingtaine d'employés. Une belle success story pour ce fils de la diaspora qui rêvait de réussir au pays de ses ancêtres.

« Aujourd'hui, on est à cinq régions au Sénégal. Comme je vous le dis, il y en a quatorze. Donc, il nous reste encore neuf. Donc on va se développer, on va essayer de d'atteindre l'objectif. Après, pourquoi pas aller en Afrique ? »