Né le 23 février 1943 à Saint-Omer ( petite ville du nord de la France immortalisée par le roman de Germaine Acremant « Ces dames aux chapeaux verts »), d’un père lillois décédé tragiquement en juin 1943 et d’une mère audomaroise, elle-même disparue en janvier 1964, Yves Marlière reçoit, comme son frère Guy et ses sœurs Liliane et Josette, une éducation chrétienne.
"C'est donc en septembre 1980, que Yves débarque au Sénégal. Il est alors âgé de trente sept ans. Muni d'un contrat de travail conclu entre l'Administration sénégalaise et le bureau d'Etudes allemand Holfelder grâce à un financement de la Banque mondiale, il se voit confier la mission d'apporter son concours technique à la Direction générale de l'Hydraulique au Ministère de l'Equipement. Cela se fait au travers d'un important projet visant à réhabiliter et à accroître la densité des réseaux d'adduction d'eau de onze agglomérations sénégalaises", indique la biographie.
La même biographie souligne que Marlière est le père du célèbre projet... Canal du Cayor. "En octobre 1983, soucieux du devenir de l'alimentation en eau de la région dakaroise, Yves Marlière propose aux autorités sénégalaises de créer un canal à ciel ouvert reliant le fleuve Sénégal à Dakar, via le lac de Guiers. Par-delà la nécessité première d'assurer l'alimentation des populations, l'idée est aussi de desservir au passage les usagers maraîchers et de recharger les aquifères du paléocène de la région de Thiès particulièrement sollicités par les pompages intensifs opérés par la Société d'Exploitation des Eaux du Senégal (SONEES) en faveur de Dakar dans cette formation calcaire du tertiaire dont le niveau baisse de façon alarmante. C'est l'époque où il rencontre Matar Fall, un jeune et brillant ingénieur sénégalais diplômé de l'école polytechnique de Thiès dont la formation d'ingénieur fut consolidée par la délivrance d'un master professionnel délivré par l'école polytechnique de Montréal. Matar s'était signalé par ses nombreuses qualités et son désir insatiable d'apprendre. Il devint vite l'homme de la situation et forma avec son ami Yves une équipe performante apte à mener à bien ce grand projet. Matar fut dès lors rapidement désigné pour diriger la cellule d'étude et de réalisation du canal du Cayor", souligne la biographie.
On apprend aussi que Marlière a eu à travailler avec le président Wade. "En 1991, Yves Marlière fait la connaissance d'un homme que les temps à venir allaient rendre célèbre puisqu'il s'agit de Maître Abdoulaye Wade, nouveau Ministre d'Etat devenu Président de la République du Sénégal en 2000. Le premier contact est d'autant plus difficile qu'Yves sait que le Ministre d'Etat est lui-même résolument contre ce projet estimant qu'il est l'idée inconsidérée du parti au pouvoir et qu'il n'aurait sur les régions traversées que des inconvénients, notamment celui d'attirer sur ses rives les populations éloignées et, corrélativement, de précipiter la désertification de contrées déjà affectées par la sécheresse et peu propices à la sédentarisation des autochtones. Il lui faut donc déployer un argumentaire sérieux pour tenter de convaincre son interlocuteur et, au final, l'amener à ne pas s'opposer au projet. Le Ministre d'Etat réfléchissait depuis quelques années à une option hydraulique s'attachant à développer dans ces zones arides ce qu'il appelait « des canaux latéraux » qu'il nomma, par la suite « réseau hydrographique national ». Pour faire bonne mesure, il demande à Yves Marlière d'en étudier les contours parallèlement au projet de canal du Cayor et un accord de principe intervient sur ce compromis.
Et c'est ainsi que Marlière devient le conseiller du Ministre d'Etat pour les questions hydrauliques et que, par la suite, il se voit chargé, avec l'assentiment du Président Abdou Diouf, d'apporter son concours à la mise en œuvre du programme de développement du Ministère d'Etat de Abdoulaye Wade.
La biographie nous apprend aussi que Marlière est également peintre et dispose d'un atelier à Yoff.
politicosn.com
"C'est donc en septembre 1980, que Yves débarque au Sénégal. Il est alors âgé de trente sept ans. Muni d'un contrat de travail conclu entre l'Administration sénégalaise et le bureau d'Etudes allemand Holfelder grâce à un financement de la Banque mondiale, il se voit confier la mission d'apporter son concours technique à la Direction générale de l'Hydraulique au Ministère de l'Equipement. Cela se fait au travers d'un important projet visant à réhabiliter et à accroître la densité des réseaux d'adduction d'eau de onze agglomérations sénégalaises", indique la biographie.
La même biographie souligne que Marlière est le père du célèbre projet... Canal du Cayor. "En octobre 1983, soucieux du devenir de l'alimentation en eau de la région dakaroise, Yves Marlière propose aux autorités sénégalaises de créer un canal à ciel ouvert reliant le fleuve Sénégal à Dakar, via le lac de Guiers. Par-delà la nécessité première d'assurer l'alimentation des populations, l'idée est aussi de desservir au passage les usagers maraîchers et de recharger les aquifères du paléocène de la région de Thiès particulièrement sollicités par les pompages intensifs opérés par la Société d'Exploitation des Eaux du Senégal (SONEES) en faveur de Dakar dans cette formation calcaire du tertiaire dont le niveau baisse de façon alarmante. C'est l'époque où il rencontre Matar Fall, un jeune et brillant ingénieur sénégalais diplômé de l'école polytechnique de Thiès dont la formation d'ingénieur fut consolidée par la délivrance d'un master professionnel délivré par l'école polytechnique de Montréal. Matar s'était signalé par ses nombreuses qualités et son désir insatiable d'apprendre. Il devint vite l'homme de la situation et forma avec son ami Yves une équipe performante apte à mener à bien ce grand projet. Matar fut dès lors rapidement désigné pour diriger la cellule d'étude et de réalisation du canal du Cayor", souligne la biographie.
On apprend aussi que Marlière a eu à travailler avec le président Wade. "En 1991, Yves Marlière fait la connaissance d'un homme que les temps à venir allaient rendre célèbre puisqu'il s'agit de Maître Abdoulaye Wade, nouveau Ministre d'Etat devenu Président de la République du Sénégal en 2000. Le premier contact est d'autant plus difficile qu'Yves sait que le Ministre d'Etat est lui-même résolument contre ce projet estimant qu'il est l'idée inconsidérée du parti au pouvoir et qu'il n'aurait sur les régions traversées que des inconvénients, notamment celui d'attirer sur ses rives les populations éloignées et, corrélativement, de précipiter la désertification de contrées déjà affectées par la sécheresse et peu propices à la sédentarisation des autochtones. Il lui faut donc déployer un argumentaire sérieux pour tenter de convaincre son interlocuteur et, au final, l'amener à ne pas s'opposer au projet. Le Ministre d'Etat réfléchissait depuis quelques années à une option hydraulique s'attachant à développer dans ces zones arides ce qu'il appelait « des canaux latéraux » qu'il nomma, par la suite « réseau hydrographique national ». Pour faire bonne mesure, il demande à Yves Marlière d'en étudier les contours parallèlement au projet de canal du Cayor et un accord de principe intervient sur ce compromis.
Et c'est ainsi que Marlière devient le conseiller du Ministre d'Etat pour les questions hydrauliques et que, par la suite, il se voit chargé, avec l'assentiment du Président Abdou Diouf, d'apporter son concours à la mise en œuvre du programme de développement du Ministère d'Etat de Abdoulaye Wade.
La biographie nous apprend aussi que Marlière est également peintre et dispose d'un atelier à Yoff.
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