Travailleuse, acharnée, élégante en diable, foncièrement libre-penseuse, c'est une visionnaire qui incarne la femme moderne qui sait se battre pour ses idéaux.
Parée d'une mission de changement et porteuse d’une autre conception de la politique, réputée comme le remède à la crise que la représentation politique traverse au Sénégal depuis quelques temps, cette ancienne pensionnaire de la Maison d'éducation Mariama Bâ et du Cesti, du temps de son lustre, est de celles qui ont permis au "sexe faible", comme on disait autrefois, d’investir peu à peu une profession qui paraissait jadis, lui être restreinte, sauf à de rares exceptions, selon un consensus social que seules quelques vaillantes combattantes parvenaient à ébranler.
Un basculement légitime vers le champ politique
Après 32 ans de journalisme, Mariam Selly Kane, citoyenne engagée dans les questions de développement, femme de culture et grande figure de l’audiovisuel public sénégalais, qui d'ailleurs en a fait le tour d'horizon, opère un passage naturel vers le monde politique, en briguant les suffrages législatifs à Matam, comme tête de liste départementale de la coalition "Dundu", dirigée par Mohamadou Madana Kane.
Une ambition des plus normales dans le sillage de ses aïeux, héros de la résistance contre l'occupation coloniale dans un fouta révolutionnaire. Une sorte de capital d'autochtonie pour légitimer un début de carrière...
Ce basculement vers le champ politique est dès lors loin d'être une exception, surtout en temps de crise des médias. Un challenge qui ne l'ébranle point, car comme elle le martèle, "les deux métiers se ressemblent sans être pareils. On a le même intérêt pour l'actu, de pouvoir expliquer. L'avantage quand on est un ancienne journaliste et experte en communication organisationnelle, est qu'on connaît mieux les besoins matériels des médias et de la société en général".
Consciente que derrière l’écran de la parité, les comportements n’ont pas changé, ou si peu, elle a une lecture essentielle de notre environnement, qui montre bien que l’univers politique est encore « un monde d’hommes, fait pour les hommes, par les hommes, et que la plupart des femmes qui y sont admises, voire tolérées, ne sont là que pour servir d'alibi à une factice équité sociale ».
Un programme ambitieux qui prône une proximité retrouvée entre élus et citoyens
Mariam Selly Kane appréhende ces réalités avec sagacité, étant une habituée du terrain, ce n'est pas pour rien qu'elle préside depuis 2011, le Réseau pour le Développement des Femmes du Nord, qui est une organisation d’encadrement et d’autonomisation des femmes, qui vise à les insérer dans l’entrepreneuriat féminin.
Pour Mariam Selly Kane Diop, cette mise en avant de la femme, actrice du changement qualitatif, est d’autant plus forte, qu’elle rencontre une thématique politique importante, qui prend forme actuellement, celle de la démocratie délibérative.
En effet, la question de la proximité entre élus et citoyens, a été un thème central pour beaucoup de campagnes électorales et les villes et départements souhaitent aujourd’hui, dans la mouvance de la loi sur la démocratie locale et la décentralisation, mener leurs politiques en concertation avec les citoyens. Dans ce contexte, les femmes, à son avis, semblent pouvoir incarner mieux que les hommes cette proximité retrouvée entre élus et habitants. De son parcours personnel souvent issu du milieu associatif et de la société civile, de par l’image d’écoute qui lui est traditionnellement associée, elle apparaît comme un gage de contact, comme l’incarnation d’un pouvoir qui serait désormais plus à l’écoute des habitants.
Restaurer l'espoir tous azimuts
Déclinant son programme, l'ex-Directrice de la RTS 2 ambitionne de restaurer et d'entretenir l’espoir auprès des couches vulnérables de la société, notamment les jeunes et les femmes, de réformer le système éducatif, de régler le problème de l'employabilité des jeunes, mais aussi, d'améliorer les conditions de travail des journalistes et de trouver des solutions consensuelles à l'épineux contentieux fiscal qui oppose les groupes de presse à l'État.
S'agissant de la politique d'emploi, le leader du mouvement "MSK Dekkal Yaakaar" mise pour résorber l'inactivité endémique des jeunes, sur un retour effectif à la terre, mais avec des mesures d'accompagnement efficaces et durables, qui peuvent motiver et retenir les jeunes dans leurs terroirs.
En ce qui concerne l'école sénégalaise, l'ancienne pensionnaire de Mariama Bâ a insisté sur la réforme du système éducatif. Elle milite pour la création des lycées professionnels pour orienter certains élèves, dès l'obtention du BFEM.
Pour elle, l'école sénégalaise forme des élites, des têtes bien faites, qui malheureusement, peinent à intégrer le monde du travail et elle pense que cette situation doit changer, en passant par des réformes courageuses...
Voter pour des femmes et des hommes qui ont à cœur l'action concrète
Pour le Sénégal de maintenant et de demain, MSK nous invite à avoir le courage, d'imaginer un monde nouveau. Nous devons avoir l’ambition de faire passer les possibilités et les objectifs avant les problèmes. Nous devons faire preuve de la créativité et de la détermination nécessaires, pour transformer une vision en un récit national positif.
Un récit profondément humain. Le tact, l’écologie humaine, le mot oublié du vivre-ensemble: la fraternité et l'appartenance à une communauté de destin. Il n’y a pas de temps à perdre pour remettre ce pays sur la voie du réenchantement.
Laissons donc ce désir ruisseler et déborder, devenir la source d’une nouvelle culture de progrès et tracer ainsi le sillon d’une seconde véritable renaissance du Sénégal, qui place en son centre, des parlementaires dignes du mandat électif qu'on leur a confié et résolument dédiés à la transformation qualitative de leurs terroirs. Des hommes et des femmes dont elle se réclame et qui ont à cœur l’action concrète.
K.G 06 novembre 2024
Parée d'une mission de changement et porteuse d’une autre conception de la politique, réputée comme le remède à la crise que la représentation politique traverse au Sénégal depuis quelques temps, cette ancienne pensionnaire de la Maison d'éducation Mariama Bâ et du Cesti, du temps de son lustre, est de celles qui ont permis au "sexe faible", comme on disait autrefois, d’investir peu à peu une profession qui paraissait jadis, lui être restreinte, sauf à de rares exceptions, selon un consensus social que seules quelques vaillantes combattantes parvenaient à ébranler.
Un basculement légitime vers le champ politique
Après 32 ans de journalisme, Mariam Selly Kane, citoyenne engagée dans les questions de développement, femme de culture et grande figure de l’audiovisuel public sénégalais, qui d'ailleurs en a fait le tour d'horizon, opère un passage naturel vers le monde politique, en briguant les suffrages législatifs à Matam, comme tête de liste départementale de la coalition "Dundu", dirigée par Mohamadou Madana Kane.
Une ambition des plus normales dans le sillage de ses aïeux, héros de la résistance contre l'occupation coloniale dans un fouta révolutionnaire. Une sorte de capital d'autochtonie pour légitimer un début de carrière...
Ce basculement vers le champ politique est dès lors loin d'être une exception, surtout en temps de crise des médias. Un challenge qui ne l'ébranle point, car comme elle le martèle, "les deux métiers se ressemblent sans être pareils. On a le même intérêt pour l'actu, de pouvoir expliquer. L'avantage quand on est un ancienne journaliste et experte en communication organisationnelle, est qu'on connaît mieux les besoins matériels des médias et de la société en général".
Consciente que derrière l’écran de la parité, les comportements n’ont pas changé, ou si peu, elle a une lecture essentielle de notre environnement, qui montre bien que l’univers politique est encore « un monde d’hommes, fait pour les hommes, par les hommes, et que la plupart des femmes qui y sont admises, voire tolérées, ne sont là que pour servir d'alibi à une factice équité sociale ».
Un programme ambitieux qui prône une proximité retrouvée entre élus et citoyens
Mariam Selly Kane appréhende ces réalités avec sagacité, étant une habituée du terrain, ce n'est pas pour rien qu'elle préside depuis 2011, le Réseau pour le Développement des Femmes du Nord, qui est une organisation d’encadrement et d’autonomisation des femmes, qui vise à les insérer dans l’entrepreneuriat féminin.
Pour Mariam Selly Kane Diop, cette mise en avant de la femme, actrice du changement qualitatif, est d’autant plus forte, qu’elle rencontre une thématique politique importante, qui prend forme actuellement, celle de la démocratie délibérative.
En effet, la question de la proximité entre élus et citoyens, a été un thème central pour beaucoup de campagnes électorales et les villes et départements souhaitent aujourd’hui, dans la mouvance de la loi sur la démocratie locale et la décentralisation, mener leurs politiques en concertation avec les citoyens. Dans ce contexte, les femmes, à son avis, semblent pouvoir incarner mieux que les hommes cette proximité retrouvée entre élus et habitants. De son parcours personnel souvent issu du milieu associatif et de la société civile, de par l’image d’écoute qui lui est traditionnellement associée, elle apparaît comme un gage de contact, comme l’incarnation d’un pouvoir qui serait désormais plus à l’écoute des habitants.
Restaurer l'espoir tous azimuts
Déclinant son programme, l'ex-Directrice de la RTS 2 ambitionne de restaurer et d'entretenir l’espoir auprès des couches vulnérables de la société, notamment les jeunes et les femmes, de réformer le système éducatif, de régler le problème de l'employabilité des jeunes, mais aussi, d'améliorer les conditions de travail des journalistes et de trouver des solutions consensuelles à l'épineux contentieux fiscal qui oppose les groupes de presse à l'État.
S'agissant de la politique d'emploi, le leader du mouvement "MSK Dekkal Yaakaar" mise pour résorber l'inactivité endémique des jeunes, sur un retour effectif à la terre, mais avec des mesures d'accompagnement efficaces et durables, qui peuvent motiver et retenir les jeunes dans leurs terroirs.
En ce qui concerne l'école sénégalaise, l'ancienne pensionnaire de Mariama Bâ a insisté sur la réforme du système éducatif. Elle milite pour la création des lycées professionnels pour orienter certains élèves, dès l'obtention du BFEM.
Pour elle, l'école sénégalaise forme des élites, des têtes bien faites, qui malheureusement, peinent à intégrer le monde du travail et elle pense que cette situation doit changer, en passant par des réformes courageuses...
Voter pour des femmes et des hommes qui ont à cœur l'action concrète
Pour le Sénégal de maintenant et de demain, MSK nous invite à avoir le courage, d'imaginer un monde nouveau. Nous devons avoir l’ambition de faire passer les possibilités et les objectifs avant les problèmes. Nous devons faire preuve de la créativité et de la détermination nécessaires, pour transformer une vision en un récit national positif.
Un récit profondément humain. Le tact, l’écologie humaine, le mot oublié du vivre-ensemble: la fraternité et l'appartenance à une communauté de destin. Il n’y a pas de temps à perdre pour remettre ce pays sur la voie du réenchantement.
Laissons donc ce désir ruisseler et déborder, devenir la source d’une nouvelle culture de progrès et tracer ainsi le sillon d’une seconde véritable renaissance du Sénégal, qui place en son centre, des parlementaires dignes du mandat électif qu'on leur a confié et résolument dédiés à la transformation qualitative de leurs terroirs. Des hommes et des femmes dont elle se réclame et qui ont à cœur l’action concrète.
K.G 06 novembre 2024