La ville de Goyang, dans la banlieue de Séoul, a mis en service 200 « smart-poubelles ». Il s'agit de poubelles publiques équipées de capteurs. Elles sont alimentées par des panneaux solaires et peuvent compacter elles-mêmes leurs déchets. Quand elles sont trop pleines, les équipes municipales sont alertées par message qu'il faut venir les vider. L'idée, c'est d'optimiser les déplacements des employés d'entretien en leur indiquant dans quelles zones se rendre en priorité.
Changwon, Pusan, villes connectées
Dans le sud de la Corée, d'autres villes essaient des « smart-lampadaires » : à Changwon, la mairie peut contrôler précisément le niveau de luminosité de ses 26 000 lampadaires, pour réduire leur consommation . Et à Pusan, des réverbères équipés de capteurs s'allument seulement quand des gens s'approchent, ce qui aurait permis de diminuer la facture énergétique d'au moins 70%.
A Séoul, un quartier entier a été connecté aux réseaux. Le quotidien Joongang raconte comment le vieux quartier de Bukchon, fait de maisons traditionnelles en bois, a été désigné « laboratoire vivant »: pas moins de 17 projets liés à l'internet des objets y sont mis à l'essai. Par exemple, des « smart-parkings » : des capteurs disposés sur le sol permettent de savoir, via une application smarphone, où sont les places libres où se garer.
A Séoul, le système de transport permettait déjà depuis longtemps de savoir où se trouve chaque bus, via les applis et l'affichage public , mais depuis peu, on peut même savoir si le bus que l'on attend est vide, normalement rempli, ou bondé ! Dans un autre arrondissement de la capitale, un projet lié à 20 crèches et écoles consiste à donner aux enfants un gadget connecté, pour que leurs parents inquiets puissent les géo-localiser quand ils prennent le bus pour l'école.
Startups et géant des télécoms sur le coup
Derrière tous ces projets, on trouve des startups, mais aussi les mastodontes sud-coréens des télécoms. Le géant Samsung a ainsi lancé un partenariat avec l'opérateur SK Telecom pour construire les énormes infrastructures nécessaires à ces villes connectées ; notamment un standard qui permettra « de connecter ces appareils sur de longues distances avec une faible consommation d'énergie ».
Près de Séoul, c'est une ville entière baptisée Songdo , qui a cherché à devenir une « smartcity » avec une gestion de l'eau, de l'électricité, du trafic routier, qui visent à être optimisés par des capteurs omniprésents.
Mais le concept soulève aussi de nombreuses inquiétudes : la protection de la vie privée devient de plus en plus problématique et ces villes seront particulièrement vulnérables en cas d'attaque, inévitable, de pirates informatiques.
RFI
Changwon, Pusan, villes connectées
Dans le sud de la Corée, d'autres villes essaient des « smart-lampadaires » : à Changwon, la mairie peut contrôler précisément le niveau de luminosité de ses 26 000 lampadaires, pour réduire leur consommation . Et à Pusan, des réverbères équipés de capteurs s'allument seulement quand des gens s'approchent, ce qui aurait permis de diminuer la facture énergétique d'au moins 70%.
A Séoul, un quartier entier a été connecté aux réseaux. Le quotidien Joongang raconte comment le vieux quartier de Bukchon, fait de maisons traditionnelles en bois, a été désigné « laboratoire vivant »: pas moins de 17 projets liés à l'internet des objets y sont mis à l'essai. Par exemple, des « smart-parkings » : des capteurs disposés sur le sol permettent de savoir, via une application smarphone, où sont les places libres où se garer.
A Séoul, le système de transport permettait déjà depuis longtemps de savoir où se trouve chaque bus, via les applis et l'affichage public , mais depuis peu, on peut même savoir si le bus que l'on attend est vide, normalement rempli, ou bondé ! Dans un autre arrondissement de la capitale, un projet lié à 20 crèches et écoles consiste à donner aux enfants un gadget connecté, pour que leurs parents inquiets puissent les géo-localiser quand ils prennent le bus pour l'école.
Startups et géant des télécoms sur le coup
Derrière tous ces projets, on trouve des startups, mais aussi les mastodontes sud-coréens des télécoms. Le géant Samsung a ainsi lancé un partenariat avec l'opérateur SK Telecom pour construire les énormes infrastructures nécessaires à ces villes connectées ; notamment un standard qui permettra « de connecter ces appareils sur de longues distances avec une faible consommation d'énergie ».
Près de Séoul, c'est une ville entière baptisée Songdo , qui a cherché à devenir une « smartcity » avec une gestion de l'eau, de l'électricité, du trafic routier, qui visent à être optimisés par des capteurs omniprésents.
Mais le concept soulève aussi de nombreuses inquiétudes : la protection de la vie privée devient de plus en plus problématique et ces villes seront particulièrement vulnérables en cas d'attaque, inévitable, de pirates informatiques.
RFI