« Moi je suis pour que les gens souffrent, qu’ils travaillent, qu’ils fournissent des efforts pour s’en sortir », a soutenu la romancière, dénonçant « le caractère excessif » de la mendicité au Sénégal.
A l’instar du Sénégal, la pauvreté existe bel et bien dans d’autres contrées d’Afrique notamment, mais pour autant, dans ces pays, les populations ne s’adonnent pas à la mendicité.
« Il y a toujours eu des pauvres. Vous allez au Cameroun, en Côte-d’Ivoire, vous ne verrez pas des gens mendier. Et pourtant il y a des pauvres. La mendicité, elle existe partout, mais ce qui se passe dans notre pays est excessif. C’est le caractère massif qui gène », a-t-elle insisté.
La conviction de la romancière c’est que même handicapé, il y a des occupations auxquelles l’on peut vaquer dans la dignité, avant de compter sur l’aide de la société qui a, sans conteste, conscience de son devoir de solidarité.
« Quand j’étais jeune à Saint-Louis, a rappelé Aminata Sow Fall, les femmes aveugles improvisaient des chansons qui étaient agréables à entendre. Même julien Jouga en a repris certaines ». Ces femmes aveugles, selon la romancière, faisaient « les tours des maisons et la société savait qu’elle avait le devoir de les aider.»
De ce point de vue, l’écrivaine se dit foncièrement opposée à la pratique de la mendicité, qu’elle présente comme une solution de facilité consistant à dire : on mendie parce qu’on est pauvre. « Ce n’est pas bien de dire qu’on mendie parce qu’on est pauvre et qu’on n’a rien à faire », a-t-elle fait valoir.
Mais Aminata Sow Fall a déclaré qu’elle n’ignore pas que ce travail de conscientisation doit commencer par l’éducation. « Je le répète, la pauvreté n’est pas une fatalité. Et ça, c’et par l’éducation qu’il faut l’inculquer. Et c’est ça qui manque présentement ».
Auteur de plusieurs romans, Aminata Sow Fall est considéré comme l’une des femmes de lettres les plus douées de sa génération. Elle a notamment écrit en 1979 une œuvre intitulée «La grève des battù », un roman mettant en scène une grève de mendiants déclenchée par une décision visant à interdire la pratique de la mendicité.
Avec l’entrée en vigueur de la mesure d’interdiction, les forces de l’ordre se sont mises à débarrasser manu militari la capitale de ses mendiants, selon la version qu’en a donnée Aminata Sow Fall dans ce roman. Révoltés, les mendiants se sont organisés pour organiser une grève destinée à contester contre la mesure.
Auteur: kanal150
A l’instar du Sénégal, la pauvreté existe bel et bien dans d’autres contrées d’Afrique notamment, mais pour autant, dans ces pays, les populations ne s’adonnent pas à la mendicité.
« Il y a toujours eu des pauvres. Vous allez au Cameroun, en Côte-d’Ivoire, vous ne verrez pas des gens mendier. Et pourtant il y a des pauvres. La mendicité, elle existe partout, mais ce qui se passe dans notre pays est excessif. C’est le caractère massif qui gène », a-t-elle insisté.
La conviction de la romancière c’est que même handicapé, il y a des occupations auxquelles l’on peut vaquer dans la dignité, avant de compter sur l’aide de la société qui a, sans conteste, conscience de son devoir de solidarité.
« Quand j’étais jeune à Saint-Louis, a rappelé Aminata Sow Fall, les femmes aveugles improvisaient des chansons qui étaient agréables à entendre. Même julien Jouga en a repris certaines ». Ces femmes aveugles, selon la romancière, faisaient « les tours des maisons et la société savait qu’elle avait le devoir de les aider.»
De ce point de vue, l’écrivaine se dit foncièrement opposée à la pratique de la mendicité, qu’elle présente comme une solution de facilité consistant à dire : on mendie parce qu’on est pauvre. « Ce n’est pas bien de dire qu’on mendie parce qu’on est pauvre et qu’on n’a rien à faire », a-t-elle fait valoir.
Mais Aminata Sow Fall a déclaré qu’elle n’ignore pas que ce travail de conscientisation doit commencer par l’éducation. « Je le répète, la pauvreté n’est pas une fatalité. Et ça, c’et par l’éducation qu’il faut l’inculquer. Et c’est ça qui manque présentement ».
Auteur de plusieurs romans, Aminata Sow Fall est considéré comme l’une des femmes de lettres les plus douées de sa génération. Elle a notamment écrit en 1979 une œuvre intitulée «La grève des battù », un roman mettant en scène une grève de mendiants déclenchée par une décision visant à interdire la pratique de la mendicité.
Avec l’entrée en vigueur de la mesure d’interdiction, les forces de l’ordre se sont mises à débarrasser manu militari la capitale de ses mendiants, selon la version qu’en a donnée Aminata Sow Fall dans ce roman. Révoltés, les mendiants se sont organisés pour organiser une grève destinée à contester contre la mesure.
Auteur: kanal150