leral.net | S'informer en temps réel

Pour association de malfaiteurs, vol et recel : Abdoulaye Ndiaye et Ibrahima Diagne, risquent 2 ans de prison


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Septembre 2023 à 11:17 | | 0 commentaire(s)|

Dans la nuit du 3 au 4 septembre en effet, le nommé Ousmane Sonko habitant à Fadiouth, avait constaté que la maison de son frère dont il est le responsable, avait subi un cambriolage. Les malfaiteurs avaient détruit des cadenas avant d’entrer. Dans leur forfait, les voleurs ont emporté trois téléviseurs , du matériel de cuisine et autres. Tôt le matin, Ousmane Sonko dont le frangin vit à l’étranger, a constaté le délit.

Il part auprès de la brigade de gendarmerie de Joal, où il dépose une plainte contre X. Trois jours plus tard, les hommes en bleu qui effectuaient une ronde la nuit, ont arrêté un véhicule à bord duquel du matériel similaire a été trouvé après fouille. Le chauffeur répondant au nom d’Abdoulaye Ndiaye, ainsi que son acolyte Ibrahima Diagne, ont ainsi été interpellés.

Invité à identifier le butin, Ousmane Sonko a reconnu le matériel. Mais Abdoulaye Ndiaye, donnant une explication de la provenance du matériel, soutient que dans la nuit du 3 au 4 septembre, il avait aperçu ledit matériel dans un bâtiment en construction et c’est ainsi qu’il a appelé son ami d’enfance, Ibrahima Diagne, afin de l’aider au transport du matériel en question.

Après cette étape, ils ont donc contacté une personne pour lui vendre le butin, malheureusement, en cours de route, ils ont été arrêtés. Devant la barre, Abdoulaye Ndiaye a soutenu ceci : «je n’ai pas volé le matériel. Je l’ai juste aperçu dans un bâtiment en construction, lorsque je m’y suis introduit, j’ai constaté qu’il y avait trois écrans plats, des ventilos, des ustensiles de cuisine. J’ai donc appelé mon ami Abdoulaye Diagne, vers 6h du matin, pour transporter ce butin chez moi». Entre la cache et la demeure d’Abdoulaye Ndiaye, il n’y a que 200 mètres, contrairement au lieu où leur victime habite, qui est à plus de 2 km.

Devant la barre, les deux accusés ont réitéré leurs propos. Selon le maître des poursuites, le matériel ne leur appartient pas et ils l’ont frauduleusement soustrait. «Même si aucune preuve n’a été établie du vol avec effraction de la maison du sieur Ousmane, il n'en demeure pas moins que le butin lui appartient. Pourquoi donc, Abdoulaye Ndiaye n’a pas appelé la gendarmerie ou le chef de quartier, pour l’informer de la présence du matériel ? C’est parce que, s’il n’est pas le premier voleur, il est forcément le second voleur, du moment qu’il a volé celui qui aurait volé», a soutenu le chef du parquet qui, du coup, a requis du juge une peine de deux ans ferme. Pour le conseiller des prévenus, le tribunal doit requalifier les faits en recel.

«Mes clients n’ont pas volé, ils ont juste profité d’une occasion. Dans le vol de bétail par exemple, les voleurs mettent en cachette leur butin, mais dès qu'il y a des gens par hasard qui tombent sur ces cachettes, ils en profitent et c’est la même chose qui est arrivée à mes clients. D’ailleurs, le PV n’a pas été signé par Ibrahima, qui a nié catégoriquement avoir volé ce matériel», a plaidé Me Sène. Poursuivant sa plaidoirie, la robe noire demande une application bienveillante de la loi, surtout que les accusés âgés de 23 et de 24 ans, sont des jeunes à la fleur de l’âge.





L'As

Ndèye Fatou Kébé