Les agressions se multiplient, du fait généralement de la délinquance juvénile. Des jeunes d’une vingtaine d’années, souvent lutteurs, sont les auteurs de ces actes odieux. Cas de Lamine Mbaye et de Babacar Ndaw dit Khada. Les faits ont eu lieu à Boune, dans la nuit du 30 août dernier, le jeune Cheikh Ndiaye rentrait chez lui, passant par la voie ferroviaire, quand il a été interpellé par les deux agresseurs. L’un de ces lutteurs, lui envoie un violent coup de poing sur la figure ; complètement sonné, Cheikh Ndiaye se retrouve à terre, avant de recevoir un coup de couteau sur l’épaule. C’est dans la foulée que les malfrats ont mis la main sur le contenu de sa poche, emportant un montant de 55.000 francs. Mais ce que les malfrats avaient oublié, c’est le fait que leur victime habite dans le même secteur qu’eux. D’après lui, au moment des faits, il n’y avait personne dans les parages ; c’est ainsi qu’il s’est décarcassé pour rentrer tout seul à la maison, avant de rejoindre une structure sanitaire. Interrogé sur les intérêts, Cheikh Ndiaye dira au tribunal qu’au dépôt de la plainte à la police, les parents de ses agresseurs, sont venus lui présenter leurs excuses, avec une somme de 50.000 francs ; par conséquent, il ne réclame rien. Les prévenus, interrogés sur les circonstances de l’agression, tenteront de se sauver leur tête. Soutenant que la victime les a accusés à tort, et qu’ils ne sont pour rien dans cette histoire…
Allant même jusqu’à dire que la victime a eu sa fracture du bras droit, lors d’un match Nawetane, au cours d’une bagarre entre les supporters rivaux… Et de poursuivre, dans la même veine, que la victime leur en veut, car ils ont respectivement terrassé un de ses amis lors d’une séance de lutte. Mais la victime persiste, charge ses agresseurs, et précise que les faits ont eu lieu la nuit, qu’il n’a jamais été blessé au terrain de football. Le procureur a requis l’application de la loi. Le conseil des prévenus, Me Mamadou Seck, a insisté sur le fait que, depuis l’enquête préliminaire, les deux prévenus n’ont jamais varié dans leur déclaration, aussi bien à la police qu’à la barre du tribunal. Selon les mis en cause, ajoutera-t-il, la victime a été mêlée à une bagarre au terrain du football, de telle sorte que Cheikh Ndiaye y a été blessé, et non par une agression ; que d’ailleurs, certains autres témoins ont aussi soutenu cette version. « Les parents des prévenus sont intervenus dans cette affaire, pour qu’elle n’aille pas loin, néanmoins la victime a reçu un montant de 50.000 francs de leur part », précisera-t-il. Avant de mettre en doute le certificat d’incapacité temporaire de travail de 40 jours de la victime, estimant que cela ne pouvait découler d’une agression. « Je demande au tribunal de relaxer mes clients purement et simplement », a plaidé Me Seck. Le tribunal rendra son verdict aujourd’hui, 12 septembre.
Lassana Sidibé l'office
Allant même jusqu’à dire que la victime a eu sa fracture du bras droit, lors d’un match Nawetane, au cours d’une bagarre entre les supporters rivaux… Et de poursuivre, dans la même veine, que la victime leur en veut, car ils ont respectivement terrassé un de ses amis lors d’une séance de lutte. Mais la victime persiste, charge ses agresseurs, et précise que les faits ont eu lieu la nuit, qu’il n’a jamais été blessé au terrain de football. Le procureur a requis l’application de la loi. Le conseil des prévenus, Me Mamadou Seck, a insisté sur le fait que, depuis l’enquête préliminaire, les deux prévenus n’ont jamais varié dans leur déclaration, aussi bien à la police qu’à la barre du tribunal. Selon les mis en cause, ajoutera-t-il, la victime a été mêlée à une bagarre au terrain du football, de telle sorte que Cheikh Ndiaye y a été blessé, et non par une agression ; que d’ailleurs, certains autres témoins ont aussi soutenu cette version. « Les parents des prévenus sont intervenus dans cette affaire, pour qu’elle n’aille pas loin, néanmoins la victime a reçu un montant de 50.000 francs de leur part », précisera-t-il. Avant de mettre en doute le certificat d’incapacité temporaire de travail de 40 jours de la victime, estimant que cela ne pouvait découler d’une agression. « Je demande au tribunal de relaxer mes clients purement et simplement », a plaidé Me Seck. Le tribunal rendra son verdict aujourd’hui, 12 septembre.
Lassana Sidibé l'office