Quoi qu’il en soit, il faut signaler qu’il n’a pas reconnu les faits à la barre. Et revenant sur le film des événements, il a expliqué que tout a commencé lorsque, lors d’une discussion, Chérif Savaré, le grand frère de Khalifa, l’a insulté et traité de menteur. N’ayant pas cédé à la provocation, il souligne qu’il s’est retiré dans sa chambre et ce n’est que bien plus tard qu’il a prié ce dernier de ne plus le traiter de menteur. C’est ainsi, qu’ajoute-t-il, le frère de la victime a commencé à lui crier dessus avant de le suivre jusque dans sa chambre pour lui tenir des propos déplacés. C’est en ce moment qu’il l’a bousculé avant qu’il ne commence à se bagarrer. Poursuivant, l’accusé explique s’être réveillé au plein milieu de la nuit pour prier avant de se rendre à la boutique pour acheter quelque chose à manger. C’est ainsi qu’il a rencontré son ami Khalifa qui a voulu en savoir plus sur ses bisbilles avec son frère. Moment choisi par Chérif Savaré pour reprendre ses insanités. En étant finalement venu aux mains, l’accusé signale qu’à sa grande surprise, son ami Khalifa s’est mêlé à la bagarre. Avouant, être allé chercher un couteau dans sa chambre, le mis en cause a signifié à la Cour que c’est au moment où il allait s’attaquer à son bourreau que son ami Khalifa s’est mis au travers de mon chemin. «Je lui ai donné un coup de couteau à la main pour qu’il me laisse. Mais il a continué à me retenir et je lui ai donné un autre coup», narre-t-il, la voix tremblante. Le certificat de genre de mort, fait d’ailleurs, état de mort violente provoquée par arme blanche. C’est le 25 février 2007 que le père de la victime, Aliou Savaré et le témoin Ibrahima Diop se sont rendus au Commissariat de la police de Rufisque pour les informer. C’est ainsi que le natif de Rufisque, âgé de 29 ans, a été placé sous mandat de dépôt le 7 mars 2007.
Dans son réquisitoire, l’Avocat général a soutenu que l’intention de donner la mort était déjà flagrante, vu la longueur du couteau et la partie du corps atteint. Ce qui fait qu’il a requis une peine de 15 ans de travaux forcés. Quand à Me Anne Marie Niang, avocat de la défense, elle a plaidé l’excuse de provocation, avant de demander à la Cour de faire bénéficier à son client de circonstances atténuantes. Babacar Mbodji a finalement été condamné à 7 ans de travaux forcés, après avoir bénéficié de circonstances atténuantes. Placé en détention depuis 2007, il va recouvrer la liberté dans 2 ans.
Awa DABO (Stagiaire)
Source Le Populaire
Dans son réquisitoire, l’Avocat général a soutenu que l’intention de donner la mort était déjà flagrante, vu la longueur du couteau et la partie du corps atteint. Ce qui fait qu’il a requis une peine de 15 ans de travaux forcés. Quand à Me Anne Marie Niang, avocat de la défense, elle a plaidé l’excuse de provocation, avant de demander à la Cour de faire bénéficier à son client de circonstances atténuantes. Babacar Mbodji a finalement été condamné à 7 ans de travaux forcés, après avoir bénéficié de circonstances atténuantes. Placé en détention depuis 2007, il va recouvrer la liberté dans 2 ans.
Awa DABO (Stagiaire)
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