En ce qui concerne le délit d’atteinte à la sureté de l’Etat et à la défense nationale, la loi prévoit une peine allant d’un emprisonnement d’au moins trois ans ferme aux travaux forcés à perpétuité. L’article 80 qui entre ainsi en jeu stipule que les autres manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois du pays seront punis d’un emprisonnement suivi d’un acte commis ou commencé pour en préparer l’exécution, la peine sera celle de la détention criminelle à temps de dix ans à vingt ans au plus et de cinq ans au moins et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs. Quant à la diffusion de fausses nouvelles, la loi dispose dans son article 255 que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moins que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces nouvelles, de pièces fabriquées, falsifiée ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, lorsque la publication , la diffusion, la divulgation, la reproduction, faite ou non de mauvaise foie, aura entrainé la désobéissance aux lois du pays ou porté atteinte au moral de la population ou jeté le discrédit sur les institutions publiques ou leur fonctionnement… ».
Docteur Mame Marie Faye qui a passé ce mercredi la nuit en garde à vue gagne en sympathie. Au-delà de sa famille qui s’inquiète de son état de santé, hommes politiques et organisations de défense des droits de l’homme s’invitent au débat. Jean-Paul Dias, Premier Secrétaire du Bloc des Centristes Gaindé (BCG), un des rares leaders politiques à avoir effectué le déplacement au palais de justice pris d’assaut soutient que Mame Marie Faye a dit « tout haut ce que les gens disaient en privé ». Mr Dias qui estime que la police ne fait pas son travail, trouve excessive la tournure que prend la déclaration de Mame Marie Faye. Il appelle la justice sénégalaise à plus de responsabilité dans cette affaire tout en fustigeant l’attitude des leaders de l’opposition qui ont brillé par leur absence même si le PIT réclame la publication du bulletin de santé de Me Wade au moment où l’AFP dénonce l’arrestation du médecin ophtalmologue.
Le président de la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (Raddho), Alioune Tine pour sa part condamne l’audition de Docteur Mame Marie Faye par la DIC. Les révélations sur l’état de santé du Chef de l’Etat est un débat démocratique auquel le procureur ne doit se mêler. Il ne sert à rien selon Mr Tine de criminaliser. Il faut plutôt rassurer le monde par les actes scientifiques. Le droit doit être libéraliser pour ne pas faire de la question de la santé du Président un sujet tabou. Cela fait une diversion que de créer un problème où il n’y en a pas estime le président de la Raddho.
Docteur Mame Marie Faye qui a passé ce mercredi la nuit en garde à vue gagne en sympathie. Au-delà de sa famille qui s’inquiète de son état de santé, hommes politiques et organisations de défense des droits de l’homme s’invitent au débat. Jean-Paul Dias, Premier Secrétaire du Bloc des Centristes Gaindé (BCG), un des rares leaders politiques à avoir effectué le déplacement au palais de justice pris d’assaut soutient que Mame Marie Faye a dit « tout haut ce que les gens disaient en privé ». Mr Dias qui estime que la police ne fait pas son travail, trouve excessive la tournure que prend la déclaration de Mame Marie Faye. Il appelle la justice sénégalaise à plus de responsabilité dans cette affaire tout en fustigeant l’attitude des leaders de l’opposition qui ont brillé par leur absence même si le PIT réclame la publication du bulletin de santé de Me Wade au moment où l’AFP dénonce l’arrestation du médecin ophtalmologue.
Le président de la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (Raddho), Alioune Tine pour sa part condamne l’audition de Docteur Mame Marie Faye par la DIC. Les révélations sur l’état de santé du Chef de l’Etat est un débat démocratique auquel le procureur ne doit se mêler. Il ne sert à rien selon Mr Tine de criminaliser. Il faut plutôt rassurer le monde par les actes scientifiques. Le droit doit être libéraliser pour ne pas faire de la question de la santé du Président un sujet tabou. Cela fait une diversion que de créer un problème où il n’y en a pas estime le président de la Raddho.