
En fait, Alioune Petit Mbaye prenait fréquemment des billets d'avion à l'agence Elaf contre des chèques. Parfois, il prenait même des billets longs courriers pour emprunter le langage des agences de voyages. Seulement, une fois devant les guichets des différentes banques avec les chèques signés par le promoteur de lutte, les établissements bancaires ont notifié à Elaf que les comptes de M. Alioune Mbaye « ne sont pas approvisionnés ». Avisé par l'Agence, Alioune Mbaye avait promis de régler la dette dans de meilleurs délais. Des promesses qu'il n'a pas respectées jusqu'à son arrestation pour des faits similaires par d'autres Institutions. Et Elaf a attendu sa sortie de prison pour transmettre le dossier au service contentieux qui a aussitôt déclenché la procédure judiciaire. Pour rappel, c'est le 23 juin passé que Petit Mbaye avait bénéficié d'une liberté provisoire, après avoir signé un protocole d'accord avec la Caisse Nationale de Crédit Agricole(CNCA). Une autre plainte, signée par l'homme d'Affaires Babacar Lô, planait également sur sa tête pour des chèques sans provision estimés à plus de 50 millions de francs Cfa. Là aussi, une médiation a été engagée entre les deux parties.