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Pour des millions disparus lors des législatives : La Génération du Concret se déchire à Thiès

L’antenne départementale de la «Génération du concret» de Thiès, vient de connaître le second coup dur de sa jeune existence. En effet, les jeunes veulent savoir qui a empoché l'argent qui leur avait été destiné, lors des élections de Mars 2009.


Rédigé par leral.net le Vendredi 30 Octobre 2009 à 11:17 | | 4 commentaire(s)|

Les jeunes de la région de Thiès qui appartiennent au mouvement de Karim Wade, ne sont, pas du tout, contents. La raison? Leur ignorance totale de ce qu’est advenu du pactole de guerre mis à leur disposition lors des dernières locales, et dont personne n'est capable de dire le montant et la destination.

Pour cela, ils ont décidé de se faire entendre, et réclament l'arbitrage de Karim Wade, himself. C'est à la suite d'un différend postélectoral entre Ndiaga Diaw, un responsable des jeunes, et des éléments de sa base. Interpellé sur les vraies raisons qui ont fait perdre le Pds et ses alliés dans la région de Thiès, mais aussi sur le réel coût des investissements effectués lors des dernières élections locales de Mars dernier, Ndiaga s'est montré incapable de donner les réponses attendues. Au contraire, sans doute énervé par l'insistance des militants de la Génération du Concret qui ne pouvaient comprendre qu'il n'ait eu qu'une responsabilité limitée dans cette affaire. Il informera d’ailleurs n'avoir pas vu un seul sou de cette manne financière destinée à la campagne et offerte par leur leader Karim Wade. Ainsi, certains avancent’une trentaine de millions de FCfa, tandis que d'autres agitent le chiffre de… 100. Ndiaga Diaw dégagera ainsi toute responsabilité dans l'entreprise, avant de prier les militants d'aller dare-dare s'enquérir de la situation auprès du président de la cellule locale du mouvement, et également auprès d’Hassan Bâ de la Présidence qui avait chapeauté toute la campagne.

Ces derniers ont pris acte, mais ne semblent pas d'accord sur la suite à donner à cet argent disparu. Si les uns préconisent de surseoir aux activités de La Génération du Concret dans la Capitale du Rail, d'autres suggèrent de rencontrer Karim dans les meilleurs délais, pour faire toute la lumière dessus. On en est là pour l'instant..

rewmi

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1.Posté par TNT le 31/10/2009 20:56 | Alerter
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Moustapha Niasse : le meilleur candidat pour l’après Wade

Il est des moments dans la vie d'une nation où il est bon que les destins individuels s'effacent au profit du destin collectif.
Dans le débat qui a court, en ce moment dans l'opposition sénégalaise, il est question de candidature pour l'après Wade. Outre que j'estime qu'il ne faut pas croire, en cette étape de notre histoire politique que le régime libéral est fini, il est bon que l'on sache rester, tous, lucides et soucieux du sort de notre peuple.
Malheureusement, notre classe politique manque terriblement de lucidité et ne tire presque jamais profit de ses errements et de ses échecs passés. Souvenons-nous, il y a seulement dix années, un débat similaire a porté sur la candidature unique; à l'époque, ceux qui veulent nous faire croire, aujourd'hui, que le Président Abdoulaye Wade est le mal absolu nous vouaient aux gémonies lorsque nous leur demandions de ne pas se précipiter dans le choix du candidat unique.
A l'époque, au sein de la Coordination des Jeunesses de l'Opposition (CJPO), j'avais défendu l'idée que puisqu'il suffisait que l'opposition soit unie pour battre le Président Abdou Diouf, nous avions, donc, le choix quand à celui qui devait bénéficier de notre engagement à tous. Représentant l'Union pour le Renouveau Démocratique (URD), j'avais été soupçonné de vouloir torpiller la candidature de Maitre Wade au profit de celle de Djibo Leyti Ka. Cela n'était évidement pas vrai, car durant le séminaire de la CJPO sur la question, organisé au centre socio culturel de Derklé, j'avais suggéré, publiquement, que le candidat unique fut Moustapha Niasse! Pour des observateurs non avertis de la chose politique c'était là une position difficile à admettre car l'intéressé était alors toujours dans le parti socialiste au pouvoir.
Quelque temps après sa démission de ce parti, j'avais également suggéré que l'URD fasse appel à lui afin qu'il accepte d'être le président de notre mouvement car j'avais compris que le succès électoral obtenu, de haute lutte, par l'URD durant les législatives de 1998, ne pouvait se renouveler dès lors que les électeurs avaient le choix entre un Djibo Ka et un Moustapha Niasse en 2000. Ayant compris que cette position n'allait pas prospérer, au sein du mouvement, j'ai préféré, pour un temps, geler mes activités politiques.
L'histoire me donna, hélas, raison sur mes amis de l'URD et sur mes camarades de la CJPO. Par la suite, Abdoulaye Wade ne remportera les élections que grâce au soutien électoral, moral et financier de Monsieur Moustapha Niasse.
Après l'euphorie de la victoire, les craintes que je nourrissais quant à l'incapacité du secrétaire général du PDS à respecter ses engagements et à respecter ses alliés se réalisèrent en cascades.
Tous ceux qui se sont battus, contre vents et marées pour imposer et défendre sa candidature se sont vus éjectés du gouvernement, vilipendés et trainés dans la boue.
Au fond, pour certains d'entre eux, ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient car ils ont cru qu'ils pouvaient se servir de Lui pour réaliser leurs desseins personnels sans avoir à se salir eux mêmes.
En politique il faut savoir prendre des risques, il faut savoir investir dans l'avenir et il faut surtout accepter de payer le prix de ses ambitions et de ses choix.
Aujourd'hui en 2009, alors qu'il faut décider de la meilleure stratégie pour l'opposition, j'affirme, sans ambages, que le meilleur des choix à faire, actuellement de manière rationnelle, pour succéder à Abdoulaye Wade est Moustapha Niasse. Je ne défends pas une telle thèse parce que je veux faire plaisir à celui-ci, je ne défends pas cette hypothèse parce que je crois que sa candidature est plus légitime que celle de n'importe quel candidat du parti socialiste ou de tout autre parti de l'opposition sénégalaise.
Je défends cette option car elle est plus conforme aux intérêts du pays et plus susceptible de nous conduire, tous, ensemble, vers le succès électoral sur le camp libéral.
Lorsque l'on fait la politique on ne s'arrête pas sur les évidences, on ne se laisse pas gouverner par ses émotions. On part de la réalité, des faits, des forces en présence et on reste les yeux rivés sur les souffrances des populations. Car notre raison d'agir, le but de nos combats personnels et collectifs, la raison pour laquelle nous laissons nos épouses, nos enfants et nos passions derrière nous, dans le manque de nous, pour nous consumer dans des réunions interminables et dans l'écoute attentive de notre peuple, c'est bien pour trouver des solutions aux problèmes insupportables rencontrés au quotidien par le plus grand nombre d'entre nous. Mais ce n'est pas parce que nous défendons des causes justes, que nous sacrifions nos plaisirs personnels que nous sommes sans reproches, que nous vaincrons. Nos idées, aussi généreuses qu'elles soient, ne seront pas au service de la patrie, tant que nous n'arriverons pas aux affaires. Mais pour y arriver, il faut, opérer des choix pertinents quelque fois douloureux.
C'est pourquoi, il serait bon que la candidature de Moustapha Niasse soit portée, d'abord, par le parti socialiste, première force politique de l'opposition et par L'APR de Macky Sall, une belle force politique en ascension, à défaut il serait judicieux que l'opposition élabore, dès maintenant, un code de conduite qui obligerait toutes ses composantes en compétition à s'engager à soutenir, sans conditions, le candidat qui sera qualifié pour le deuxième tour et à ne jamais attaquer ni en privé ni en public les autres candidats avant, pendant et après le scrutin.
Naturellement s'il ne devait y avoir qu'un seul tour, il faudra obligatoirement que tous se rangent derrière Moustapha Niasse.
Je tiens à rappeler que je ne connais pas Monsieur Moustapha Niasse, que je ne lui ai jamais serré la main. Je suis motivé par le désir de voir le régime libéral s'effondrer au soir de la prochaine élection présidentielle et je fonde mon choix sur les raisons rationnelles que voici :
Premièrement, bien que déçus de la gestion du Président Wade, des centaine de millier d'électeurs ne sont pas, pour autant, encore prêts à oublier la période "noire" du parti socialiste. Et la présence d'un candidat de ce parti face à Wade, en 2012 ou avant, pourrait faire renaitre des reflexes électoraux préjudiciables à l'opposition. En outre, si je m'en tiens, aux conclusions des assises nationales, le futur président sera plus un arbitre qu'un acteur omniprésent dans le champ institutionnel. Or parmi les trois grands ténors de l'opposition actuelle, Moustapha Niasse est le doyen. Cette place lui revient de droit !
Deuxièmement, un candidat issu de la société civile ne pourra pas affronter, efficacement, le camp libéral qui fait feu de tout bois et qui ne respectera aucune règle pour rester aux affaires. Il faudra pour résister, à leur charge, quelqu'un qui a l'habitude des coups bas, qui dispose de solides relais proactifs dans le pays et hors du pays qui peuvent réagir en temps réel. Quelqu'un qu'il sera difficile de combattre. Et le fait que ce soit grâce à Moustapha Niasse qu’Abdoulaye Wade est devenu Président du Sénégal mettra, sans aucun doute dans l'embarras le camp libéral. Notre pays est doté d'un grand état d'une grande complexité, les forces déterminantes dans son fonctionnement ne sont pas toujours celles que l'on voit. Il faudra, nécessairement, un homme politique d'expérience et de réseau
Troisièmement, quelle formidable manière de dire merci à un homme, comme Moustapha Niasse, qui aura tout donné à son pays et qui aura tant fait pour ses compatriotes, nous battre, pour lui, afin que nul n'ignore que les bienfaits et l'engagement personnel consentis pour son peuple, pour l'Afrique et pour le monde sont reconnus à leur juste valeur.
Et, enfin, quatrièmement, se mobiliser, pour un seul homme, à l'élection présidentielle pour battre, dès le premier tour, le candidat du PDS, c'est aussi permettre, aux partis, pris individuellement, de mieux préparer les élections législatives et de se faire représenter valablement dans une assemblée qui sera, après la victoire, le véritable commandeur du pouvoir exécutif.
Naturellement, nous sommes encore loin de cette victoire et du jour où les conclusions des assises nationales seront appliquées car il faudra mobiliser des équipes de campagne, trouver des moyens, élaborer des stratégies de victoire et convaincre les uns et les autres à faire des choix judicieux.
Il y a, naturellement, plusieurs options mais il faut se décider maintenant. C'est urgent!

Tamba Danfakha
Secrétaire général
de l'Union Nationale Patriotique (UNP)
unpleparti@yahoo.fr


2.Posté par La conscience le 01/11/2009 12:28 | Alerter
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Cher M. Tamba Danfakha

Je ne suis pas politicien comme vous, mais j'aime profondément le Sénégal. Je n'irai pas, non plus, jusqu'à parler à visage découvert. Pas parce que je vais dire est mauvais, mais parce que sous mon nom de La Conscience je suis de tous les combats justes.

Je ne vous connais pas et j'ignore pourquoi vous avez si profondément réfléchi pour écrire ce texte qui, j'en suis sûre, vous a pris assez de votre temps, tellement je le trouve pertinent. J'avoue au passage, que j'aurais bien voulu et tout autant, raisonner comme vous en démontrant toutes ces évidences de cette manière mathématique, que je n'aurais jamais réussi. Mon intervention n'aura donc que deux modestes buts essentiels à viser et qui sait, à atteindre, pourquoi pas ?

Le premier sera de saluer votre justesse de vue, sans m'incliner devant vous pour louer la profondeur de vos connaissances en politique, voire en histoire politique et autres.

Mon second point de vue sera axé sur mon envi de vous dire mon embarras, quant au choix de M.Moustapha Niasse tel que vous le dites, comme unique candidat de l'opposition en 2012. Pour tout dire, contrairement à vous je connais bien M. Niasse même si je ne l'ai jamais rencontré. Je me souviens qu'il y a une année, il a pris en charge (en tout) un orphelin de Ziguinchor qui était à ma charge et a interdit de dire qu'il était de près ou de loin mêlé à cette prise en charge totale de l'enfant déshérité.

A mon humble avis, cette parenthèse fermée, la seule petite excuse qu'un homme honnête pourrait avoir pour ne pas chanter à haute voix cette belle unanimité que vous avez ainsi suscité de vos éloquents propos, c'est le critère de l'âge de cet homme bourré de talents et de générosité. Pour cela, je n'ai pas besoin de la craie blanche pour aller au tableau noir démontrer que l'exemple de Wade est encore vivace dans nos esprits, pour que nous évitions de tomber dans la même tentation de croire que le nombre de cheveux blancs sur la tête d'un homme détermine le degré de sa compétence et de sa sagesse. Même si à l'heure actuelle, les Nations Unies continuent de lui confier des missions délicates de par le monde. Je crois très sincèrement, que le critère de l'âge mérite que nous y réfléchissions à deux fois, avant de choisir, de nouveau et à la suite l'un de l'autre, un octogénaire pour lui confier les pouvoirs. Au regard de ce qui nous est arrivé avec l'élection de Wade, il faudrait qu'on s'y résigne, car le Sénégal ne pourra plus se relever, de sa chute provoquée par le régime de Wade, si le suivant Président de ce pays n'était pas plus habile, plus actif dans le bon sens, plus avisé et partant plus motivé à ne servir que la cause du Sénégal et non la sienne, comme le président Wade qui s'est plus occupé des siens que du peuple. Toutefois, je comprends votre raisonnement et je supporte comme vous, que la chance soit donnée à Moustapha Niasse connu pour son intégrité morale certes, mais à condition qu'il s'entoure - et ceci pour un seul mandant - des talents nouveaux, jeunes et vigoureux, désintéressés et dévoués à la nation, talents et compétences qui heureusement ne manquent pas à Bennoo.

Et puis, en Afrique, il nous a toujours été enseigné d'écouter nos vieillards qui sont comme le disait de son vivant fort justement le sage Ampaté Ba. Du coup, il me prend l'envi de proposer que Moustapha Niasse soutienne de son aura que vous avez si bien décrite, un jeune, avec qui travaillera ensuite comme conseiller principal après la victoire, en une sorte de "parrain" mais non "mafieux" comme dans le cas actuel du règne PDS....pourquoi pas ?

Ceci m'emmène à ma conclusion qui est aussi la vôtre. Ne donner aucun prétexte à ce maudit régime, de continuer à se nourrir du sang de notre peuple. Pour ce faire, la seule logique est celle de l'unité de l'opposition et là encore, je vous rejoins. La seule différence qui reste entre nos deux arguments développés ici, est que je crois très sincèrement que les leaders de l'opposition, tous les leaders tant qu'ils sont, savent que le peuple, ne leur pardonnera jamais, si jamais par leurs querelles, il rataient l'occasion en or qui leur est donnée, de bouter Wade hors de ce pays martyrisé par son incompétence et sa gabegie

3.Posté par La conscience le 01/11/2009 13:27 | Alerter
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Cher M. Tamba Danfakha (bonne version de mon intervention)

Je ne suis pas politicien comme vous, mais j'aime profondément le Sénégal. Je n'irai pas, non plus, jusqu'à parler à visage découvert. Pas parce que ce je vais dire soit mauvais, mais simplement du fait que sous le nom « La Conscience » je suis de tous les combats justes.

Je ne vous connais pas et j'ignore pourquoi vous avez si profondément réfléchi, pour écrire ce texte qui, j'en suis sûr, vous a pris assez de votre temps, tellement je le trouve pertinent et détonnant de vérité. J'avoue au passage, que j'aurais bien voulu et tout autant, raisonner comme vous le faites si habilement, en démontrant toutes ces évidences de cette manière mathématique, que je n'aurais jamais réussi à faire comme vous. Mon intervention n'aura donc que deux modestes buts essentiels à viser et qui sait, à atteindre, pourquoi pas ?

Le premier sera de saluer votre justesse de vue, sans oublier de m'incliner sagement, pour louer comme il le faut la profondeur de vos connaissances en politique, voire en histoire politique et autres.

Mon second point de vue tout aussi prétentieux que le premier, sera axé sur mon envi de vous dire mon embarras, quant au choix de M. Moustapha Niasse tel que vous le dites, comme unique candidat de l'opposition en 2012. Pour tout dire, contrairement à vous je connais en bien M. Niasse, même si je ne l'ai jamais rencontré. Je me souviens qu'il y a une quinzaine d’années, il a pris en charge (en tout) un orphelin de Ziguinchor, qui était à ma charge et a interdit de dire qu'il était de près ou de loin mêlé à cette prise en charge totale de l'enfant déshérité.

A mon humble avis, cette parenthèse fermée, la seule petite excuse qu'un homme
honnête pourrait avoir pour ne pas chanter à haute voix cette belle unanimité que vous avez ainsi suscitée de vos éloquents propos, c'est le critère de l'âge de cet homme connu et reconnu par tous, comme un sage bourré de talents et de générosité. Pour cela, je n'ai pas besoin de la craie blanche pour aller au tableau noir démontrer que l'exemple de Wade est encore vivace dans nos esprits, pour que nous évitions autant que faire se peut, de tomber une fois de plus dans la même tentation de croire que le nombre de cheveux blancs sur la tête d'un homme, détermine le degré de sa compétence et de sa sagesse…et que dire d’une tête où ne pousse aucun cheveu ? Même si à l'heure actuelle les Nations Unies continuent de lui confier des missions délicates de par le monde, je crois que notre cher Moustapha est trop âgé pour laver le Sénégal de toutes ces souillures dans lesquelles le régime de Wade l’a plongé jusqu’au cou. Je crois très sincèrement, que le critère de l'âge mérite que nous y réfléchissions à deux fois désormais, avant de choisir à la suite l'un de l'autre, un octogénaire pour lui confier les pouvoirs dans ce pays malade de la mal gouvernance. Au regard de ce qui nous est arrivé avec l'élection de Wade, il faudrait qu'on s'y résigne, car le Sénégal ne pourra plus se relever, de sa chute provoquée par le régime de Wade, si le suivant Président de ce pays n'était pas plus habile, plus actif dans le bon sens, plus avisé et partant plus motivé à ne servir que la cause du Sénégal et non la sienne, comme le président Wade qui s'est plus occupé des siens que du peuple. Toutefois, je comprends votre raisonnement et je supporte comme vous, que la chance soit donnée à Moustapha Niasse connu pour son intégrité morale certes, mais à condition qu'il s'entoure - et ceci pour un seul mandat - des talents nouveaux, jeunes et vigoureux, désintéressés et dévoués à la nation, talents et compétences qui heureusement ne manquent pas à Bennoo.

Et puis, en Afrique, il nous a toujours été enseigné d'écouter nos vieillards qui sont
comme le disait de son vivant fort justement le sage Hampaté Ba. Du coup, il me prend l'envi de proposer à notre analyse commune, que Moustapha Niasse soutienne de son aura que vous avez si bien décrite, de ses moyens financiers et de ses relations nationales et internationales, un jeune, avec qui il pourra ensuite travailler à l’issue de la victoire en 2012, mais comme conseiller principal, c’est-à-dire une sorte de "parrain" mais non "mafieux" comme dans le cas actuel du règne PDS....pourquoi pas ?

Ceci m'emmène à ma conclusion qui est aussi la vôtre. Ne donner aucun prétexte à ce maudit régime, de continuer à se nourrir du sang de notre peuple. Pour ce faire, la seule logique acceptable doit être celle de l'unité de l'opposition et là encore, je vous rejoins volontiers. Toutefois, la seule différence qui reste entre nos deux arguments développés ici, est que je crois très sincèrement comme vous d’ailleurs, que les leaders de l'opposition, tous les leaders tant qu'ils sont, savent que le peuple ne leur pardonnera jamais, si jamais par leurs querelles, ils rataient l'occasion en or qui leur est ainsi donnée, de bouter Wade hors de ce pays martyrisé par son incompétence et sa gabegie Quant à la diversité des partis qui composent le Bennoo, ne nous aventurons pas à fouiller dans le passé de qui que se soit, car si l’on y regarde de près, tous ou presque, sont coupable d’avoir un jour appartenu au PS, dont Moustapha Niasse mieux que beaucoup d’entre les leaders actuels de l’opposition.

4.Posté par tnt le 02/11/2009 09:55 | Alerter
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merci la conscience pour votre contribution très pertinente.
Je reconnais que vous avez aussi murement reflechi à la question. je suis d'accord avec qu'il faudra, même avant d'être élu que Monsieur s'entoure de nouvelles têtes. En se basant sur les conclusions des assises nationales le prochain président ne pourra absolument pas avoir les mains libres et agir comme il veut. Ce sera surtout un symbole qui doit veiller au respect des symboles. Puisque vous me donnez l'occasion de préciser ma pensée sur mon "allusion" au passé, je tiens à dire que les hommes et les femmes qui sont restés au PS sont dignes de confiance et moi j'ai beaucoup de respect pour eux. Mais il faut savoir anticiper et contrecarrer les arguments de l'adversaire. continuons la reflexion

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