En effet, selon nos sources, le président se « joue » des dignitaires de Tivaouane. Car, enfoncent nos interlocuteurs, les milliards qu’on leur promet sont à l’état projet, parce qu’ils ne seront inscrits que dans le budget de 2011. Or, craignent-ils, à l’occasion le président Wade pourrait juste fignoler des travaux, avant de déclarer qu’il les finira en 2012 ; soit après la prochaine élection présidentielle. En d’autres termes, c’est, encore, « le chantage qui continue : voter pour moi, je modernisais votre ville autant que Touba ».
D’ailleurs, par cette stratégie, le président Wade tenterait d’opposer les dignitaires des deux villes. Depuis l’annonce de Bamba Ndiaye les marabouts Serigne Mansour Djamil et Serigne Mbaye Sy Mansour, qui avaient sommé le président Wade de ne pas mêler le nom de leur grand-père, Elhadj Malick Sy, à sa statue, font des émules. Leurs coreligionnaires étant d’avis que pour argent, les fils et disciples de Elhadj Malick ne doivent s’écarter de l’orthodoxie « pour plaire à Wade, moyennant « d’éphémères cadeaux ». Ils sont convaincus que la modernisation de leur ville se fera « avec ou sans l’aide du président ».
Tivaoune se radicalise donc, parce que le président « ne joue la carte de l’apaisement que pour ne pas perdre l’électorat tidjane ». Ainsi, Bamba Ndiaye a soulevé une pierre qui est retombée sur les pieds de son employeur : le président Wade.
La Redaction XIBAR.NET
D’ailleurs, par cette stratégie, le président Wade tenterait d’opposer les dignitaires des deux villes. Depuis l’annonce de Bamba Ndiaye les marabouts Serigne Mansour Djamil et Serigne Mbaye Sy Mansour, qui avaient sommé le président Wade de ne pas mêler le nom de leur grand-père, Elhadj Malick Sy, à sa statue, font des émules. Leurs coreligionnaires étant d’avis que pour argent, les fils et disciples de Elhadj Malick ne doivent s’écarter de l’orthodoxie « pour plaire à Wade, moyennant « d’éphémères cadeaux ». Ils sont convaincus que la modernisation de leur ville se fera « avec ou sans l’aide du président ».
Tivaoune se radicalise donc, parce que le président « ne joue la carte de l’apaisement que pour ne pas perdre l’électorat tidjane ». Ainsi, Bamba Ndiaye a soulevé une pierre qui est retombée sur les pieds de son employeur : le président Wade.
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