"La solution, c'est de rendre nos pays non attractifs à cette immigration. On coupe toutes les pompes aspirantes, on arrête de prendre en charge gratuitement l'école des enfants, les soins, l'aide sociale...", a plaidé Mme Le Pen sur iTÉLÉ, lors d'un entretien enregistré depuis New York où elle assistait à un gala du magazine Time qui l'a placée parmi une liste des 100 personnalités les plus influentes dans le monde.
Incitation
Évoquant un drame "épouvantable", elle a mis en cause la "responsabilité morale de ceux qui ont mis en place les conditions pour inciter à ces voyages dont une grande partie sont meurtriers". "Il faut arraisonner les bateaux, pour mettre en sécurité les gens qui sont sur ces bateaux, non pour les ramener en Union européenne mais sur leur rive de départ, parce que sinon c'est une incitation à ce que des milliers de migrants prennent le même chemin au risque de leur vie", a aussi plaidé la dirigeante d'extrême droite.
"Ça fait cinq ou dix ans que nous disons cela", a-t-elle ajouté, rappelant son voyage à Lampedusa en mars 2011 où "déjà, à l'époque, c'était une absolue évidence". "Aujourd'hui, les filières de passeurs - qui sont des criminels -, lorsque les cargos partent de Libye, ils téléphonent à la police italienne pour que la police italienne vienne récupérer les migrants et les ramène sur les rives européennes", s'est insurgée Mme Le Pen.
"Kadhafi était moins pire"
Elle a mis en cause la "responsabilité des États-Unis, mais aussi de Nicolas Sarkozy qui a mené cette guerre en Libye qui a contribué à la déstabilisation de cette région et a donné des ailes aux fondamentalistes." Fallait-il laisser Mouammar Kadhafi, l'ancien dirigeant libyen, s'occuper des printemps arabes? "A posteriori, c'était la politique du moins pire", a jugé la présidente FN. "Kadhafi est moins pire que les fondamentalistes islamistes qui appliquent la charia aujourd'hui et qui sont en train d'égorger, d'assassiner en masse, en train de mettre en place une véritable épuration ethnique et religieuse", a poursuivi Mme Le Pen, assurant que "pourtant" elle n'était "pas une amie de Kadhafi à la différence de Nicolas Sarkozy qui l'a reçu avec le tapis rouge à l'Élysée". Le FN s'était opposé à l'intervention militaire française en Libye en 2011.
7sur7.be
Incitation
Évoquant un drame "épouvantable", elle a mis en cause la "responsabilité morale de ceux qui ont mis en place les conditions pour inciter à ces voyages dont une grande partie sont meurtriers". "Il faut arraisonner les bateaux, pour mettre en sécurité les gens qui sont sur ces bateaux, non pour les ramener en Union européenne mais sur leur rive de départ, parce que sinon c'est une incitation à ce que des milliers de migrants prennent le même chemin au risque de leur vie", a aussi plaidé la dirigeante d'extrême droite.
"Ça fait cinq ou dix ans que nous disons cela", a-t-elle ajouté, rappelant son voyage à Lampedusa en mars 2011 où "déjà, à l'époque, c'était une absolue évidence". "Aujourd'hui, les filières de passeurs - qui sont des criminels -, lorsque les cargos partent de Libye, ils téléphonent à la police italienne pour que la police italienne vienne récupérer les migrants et les ramène sur les rives européennes", s'est insurgée Mme Le Pen.
"Kadhafi était moins pire"
Elle a mis en cause la "responsabilité des États-Unis, mais aussi de Nicolas Sarkozy qui a mené cette guerre en Libye qui a contribué à la déstabilisation de cette région et a donné des ailes aux fondamentalistes." Fallait-il laisser Mouammar Kadhafi, l'ancien dirigeant libyen, s'occuper des printemps arabes? "A posteriori, c'était la politique du moins pire", a jugé la présidente FN. "Kadhafi est moins pire que les fondamentalistes islamistes qui appliquent la charia aujourd'hui et qui sont en train d'égorger, d'assassiner en masse, en train de mettre en place une véritable épuration ethnique et religieuse", a poursuivi Mme Le Pen, assurant que "pourtant" elle n'était "pas une amie de Kadhafi à la différence de Nicolas Sarkozy qui l'a reçu avec le tapis rouge à l'Élysée". Le FN s'était opposé à l'intervention militaire française en Libye en 2011.
7sur7.be